Alongouo Patsoon Tsoon Boong dit-on, proposait des prières pour appeler la paix et l’amour sur le village, faisant ainsi participer le peuple aux activités de Mpiah Là’a : un Mpiah Ngouong d’action de grâce communautaire, participatif et durable par les messages d’intention. Une mission évangélique à l’esprit laïc, une consécration oecuméniste ou un culte syncrétiste -dirons certains…, mais tout de même, une tradition qui valait son pesant d’or.
(a) Le Jeûne en soi est un sacrément humanitaire.
(i) Le Jeûne exclu les sacrifices de sang. Dans le Jeûne, le pratiquant fait offrande de Soi. C’est lui-même qui s’offre en holocauste. C’est pourquoi il se met, ‘‘tout nud’’, par privation et en prière, face à son créateur.
(ii) Le Jeûne permet non seulement de se purifier pour élever la prière mais également et surtout, il rajeunit le corps, raffermit l’âme et vivifie l’esprit. Une prière ou toute méditation divine, faite dans le jeûne (ou tout autre privation) est toujours plus percutante.
Argument coutumier.
Outre le Jugement dernier qui concerne les individus, les religions universelles reconnaissent un autre type de jugement divin, qui est infligé, dans leur histoire, aux familles, peuples et communautés. Les familles, tribus ou nations, comme les individus, peuvent être corrompus par la richesse, le pouvoir et l’orgueil et, à moins qu’elles ne se corrigent, elles sont punies par destruction ou soumission à des familles, tribus ou nations plus méritantes (Voir à ce sujet les livres d’Eschatologie).
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