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Les femmes sont-elles filles?

by Hiatsoon 01 14 March 2019
written by Hiatsoon 01

14 March 2019 0 comments
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Actes et MessagesCommunautésEvénementsMariage

Pourquoi l’alliance se met sur l’annulaire ?

by Hiatsoon 01 10 March 2019
written by Hiatsoon 01

*LE MARIAGE! POURQUOI LA BAGUE SE PORTE SUR LE QUATRIEME DOIGT (L’ANNULAIRE)?*

Pour répondre à cette question, on se tourne vers l’Asie, où il y a une belle et convaincante explication donnée par les chinois.
Dans cette explication chacun de vos doigts représentera une ou plusieurs personnes :

Le POUCE(premier ou gros doigt) représente vos parents.
L’INDEX (second doigt) représente vos frères et sœurs.
Le MAJEUR (c’est celui du milieu) vous représente .
L’ANNULAIRE (l’avant dernier) représente votre partenaire.
L’AURICULAIRE (le plus petit) représente vos enfants.

PETITE EXPERIENCE

Tout d’abord, coller vos mains paume contre paume, ensuite plier les doigts du milieu (majeurs) pour les mettre dos à dos.
Les extrémités des 3 autres doigts et du pouce sont ouvertes et posées les uns sur les autres.

Maintenant, essayez de séparer vos pouces (vos parents). Ils vont s’ouvrir, parce que vos parents ne sont pas destinés à vivre avec vous tout au long de votre vie, et doivent vous quitter tôt ou tard. Recoller vos Pouces.

Séparer vos Index (vos frères et sœurs). Ils vont aussi s’ouvrir, parce que vos frères et sœurs auront leurs propres familles et leurs propres vies. Recollez vos Index

Essayer de séparer vos petits doigts (vos enfants). Ils s’ouvrent aussi, parce qu’un jour vos enfants vont grandir, se marier, s’installer dans leur propre maison et gérer leur vie. Recoller vos Index.

Enfin, essayer de séparer vos annulaires (votre femme/mari). Vous allez être surpris, car vous n’y arriverez pas. Le mari et la femme sont réunis par un lien sacré et doivent rester ensemble toute leur vie pour le meilleur et le pire.

10 March 2019 0 comments
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A ProposActes et MessagesActualitéAu QuotidienCommunautésDiaspora BatchamJMB

La 3eme édition des journées des mémoires Batcham JMB prévue du 27 au 28 avril 2019

by Hiatsoon 01 5 March 2019
written by Hiatsoon 01

*La 3eme édition des journées des mémoires Batcham JMB aura lieu les 27 et 28 avril 2019.*

La première édition organisée au Centre Culturel Camerounais, en partenariat avec l’ACEEBY était couplée à la Journée de la fille Batcham.

La deuxième édition organisée sous l’encadrement de la COBY, au Foyer Batcham Batcham de Yaoundé, était couplée à la célébration de la première édition de la journée de la Femme Batcham.

Cette année, qui accompagnera l’organisation des JMB ? La fille ou la femme Batcham ? Et pourquoi pas les deux ?

*Au programme*
le samedi 27 avril 2029:

Matinée : Aménagement du site:

Après-midi, dès 17 :
– Mise en place.
– Arrivée des participants ( enfants et adultes)
Activités prévues :

*projection d’une vidéo;

* consert artistique et collecte de fonds pour la construction de la Chefferie (rattrapage de la prorogation du délai du 27 février);

* Nuit autour du feu (avec devinettes, contes et sagesses), … comme à la précèdent édition,..,
Avec distribution des livres de langue Ngiemboon aux enfants (documents hérités de la célébration de l’arbre de Noël 2018).

*Journée du 28 avril : 3eme édition de JMB*
Avec comme articulations :
* Exposition
* Réouverturere de la bibliothèque et du musée,…
* Échanges

Les activités devant se terminer le plus tôt le dimanche pour laisser le temps d’aller voir le match du championnat Coby qui se joue au stade du Caire (Carrière).
A suivre !

5 March 2019 0 comments
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ActualitéAu QuotidienCamerounEducationJeunesse

Éducation : ouverture d’une Bibliothèque à Batcham Ville

by Hiatsoon 01 12 February 2019
written by Hiatsoon 01

ÉDUCATION: Ouverture d’une *Bibliothèque Communautaire* à Batcham ( Centre Urbain).

“`Elle a ouvert ses portes depuis le Vendredi 08 février 2019.

Un projet monté et soutenu par la Nouvelle Dynamique pour le Développement et l’ensemble des forces vives du Département des Bamboutos.

Bénéficiaires :
– 25 Ecoles Maternelles;
– 98 Ecoles
primaires (39 privées et confessionnels),
– 12 Lycées de l’Enseignement General;
– 02 Lycées de
l’Enseignement Technique;
– 01 CES;
– 02 CETIC;
– 02 SAR/SM;
– 05 Collègues privées;
– 01 Centre
Multifonctionnel de Promotion de la Jeunesse.“`

_NB: L’accès est autorisé à tous. Scolarisés, non Scolarisés, étudiants, fonctionnaires, agents de l’État, parents….etc._

*L’éducation est un outil stratégique pour être Émergent*

Ouverture officielle dans les prochains jours avec d’autres programmes.

12 February 2019 0 comments
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Art CulinaireAu QuotidienBon à savoir !Culture et Patrimoine

Cuisine du Cameroun : quelques mets

by Hiatsoon 01 9 February 2019
written by Hiatsoon 01

9 February 2019 0 comments
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AfriqueAgricultureArt CulinaireAu QuotidienBon à savoir !RestaurantSantéScience et Cultures

Les bienfaits des plantes et des aliments

by Hiatsoon 01 9 February 2019
written by Hiatsoon 01

9 February 2019 0 comments
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AmazonesAnnoncesAu QuotidienChanson coup de coeurEn promotionEvénementsRendez-vous Culturels

Pressbook : Falone Maty, la Petite Perle

by Hiatsoon 01 9 February 2019
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ActualitéAnnoncesBonnes NouvellesDiaspora BatchamDiaspora USAEn promotionJeunesse ActiveNgye Ngwashum

Un fils Batcham promu dans l’armée américaine – décembre 2018

by Hiatsoon 01 4 December 2018
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4 December 2018 0 comments
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Au QuotidienBon à savoir !CommuniquésDéveloppementEducationPolitique

Remise d’un don de bancs par la Mairie de Batcham- décembre 2018

by Hiatsoon 01 3 December 2018
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3 December 2018 0 comments
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ActualitéAfriqueAu QuotidienBon à savoir !CamerounDiaspora BatchamPolitiqueRoland TsapiSociété

Cameroun : quand la tribu divise

by Hiatsoon 01 12 October 2018
written by Hiatsoon 01

L’après élection présidentielle de cette année a entraîné des débats qui au fur et à mesure que le temps passe, glissent hélas vers des considérations tribales. Des personnes parfois insoupçonnées alimentent les conversations sur les réseaux sociaux, au cours des débats médiatiques et dans la rue, faisant croire aux Camerounais qu’ils sont différents les uns des autres du simple fait de leur origine ethnique.

Sociologiquement, les joutent tribales sont un grand danger pour une nation, le conflit des consciences comme le disent les philosophes, le niveau primaire de ce qu’on appelle le vivre ensemble. Lorsque l’égo de chacun rencontre l’autre, il le considère à priori comme un adversaire, un danger. C’est ce qui se remarque quand deux chiens, deux chats ou deux coqs se rencontrent. Ils commencent par se battre, et c’est au cours de ce combat qu’une similitude se révèle, ils se rendent compte qu’ils ont quelque chose en commun et à partir de ce moment ils se séparent en paix ou commencent à cheminer ensemble. Le Cameroun est encore malheureusement à ce niveau et a même pris 36 ans de retard, car au début des années 80 ces débats avaient commencé à s’estomper,  dans l’université du Cameroun par exemple. Rarement les gens s’insultaient par rapport à leur tribu.

La tribu du ventre…

D’après un observateur de la scène socio-politique du Cameroun, c’est avec  l’arrivée de Paul Biya aux affaires que le pays glisse vers ce qu’il appelle la « bêtisation » du pouvoir, la transformation du pouvoir républicain en pouvoir tribal. La perception de l’exercice du pouvoir pour ceux qui arrivent en 1982 devient tribale, parce qu’elle est d’abord « alimentariste. » En réalité au Cameroun, il n’existe depuis les indépendances, et aujourd’hui plus encore, que deux tribus, comme le soutenait l’économiste Camerounais Célestin Monga. D’un côté il y a la tribu du ventre, minoritaire celle-là, composée d’une poignée de personnes qui ont fait main basse sur les richesses du pays qu’ils gèrent sans partage et se battent pour conserver. Ceux-là ne connaissent pas le prix du pain. Ils ne connaissent combien coûte le litre  du carburant, du kilowatt d’électricité ou du mètre cube d’eau que parce qu’ils en fixent le prix dans les bureaux feutrés, ou parce qu’ils vendent tous ces services. Ils ont des salaires ou des revenus mensuels à trois 7 chiffres, des maisons de fonction, des bons de carburant et l’assurance maladie. Parmi eux certains ont la signature, d’autres des conteneurs.

…contre la tribu du peuple

De l’autre côté la tribu opprimée, celle du bas peuple et de la souffrance. La première tribu a décidé que celle-ci peut avoir un salaire de 36 000 francs, et payer là-dedans le loyer, l’électricité, les soins, le transport, la scolarité des enfants, la nourriture s’ils veulent, sinon ils peuvent toujours mourir. Les membres de cette tribu  se serrent dans les taxis en ville et les « opep » au village, leurs enfants s’entassent à plus de 150 dans les salles de classes étouffantes en ville, ils achètent leurs médicaments dans la rue faute de moyen pour aller en pharmacie. Leurs enfants prennent le chemin du désert pour s’enfuir vers l’Europe et finissent dans la mer méditerranée au-dessus de la Lybie ou comme des esclaves au Liban, ils se battent pour un morceau de pain, un bout de pagne ou pour un billet de mille francs qu’on leur lance pendant la campagne électorale. Cette tribu parle la même langue, celle de la misère. Et cette misère se retrouve dans toutes les régions du Cameroun, elle touche ceux dont le nom commence par la lettre A ou par la lette Z de la même façon. Une misère indescriptible qu’on tente de noyer dans l’alcool.

On est descendu bien bas aujourd’hui, avec l’étiquetage ethnique parce que la situation s’est aggravée avec l’appauvrissement constant et croissant. On s’est retrouvé dans un pays où les gens ne travaillent pas, où psychologiquement chacun a peur de ne plus rien avoir demain, alors il se déclenche automatiquement  chez lui le réflexe de protection. C’est ce qui s’observe au sein de la tribu du bas peuple. Du côté de la tribu du ventre, c’est le même réflexe de protection qui s’observe, même cette fois parce que la quantité de ce qu’ils mangent diminue, ou est sérieusement menacée. C’est pourquoi ils sont devenus hargneux vis-à-vis de ceux qui ne sont ni leurs frères ni leurs enfants. Ils alimentent alors facilement le débat tribal, et recrutent au sein de la deuxième tribu quelques naïfs qui, contre argent, amplifient à longueur de journée, dans les réseaux sociaux et les médias des idées selon lesquelles les ressortissants de telle région sont un danger, sans être capable d’en apporter un argument convaincant. Ils tentent de semer la haine entre des amis qui jusqu’ici vivent en paix et s’appellent affectueusement « les amis de galère », qui se partagent le kilichi, le sanga, le mitumba, le taro, le ndolè ou le djap she sans complexe, fier d’être ensemble chacun  avec sa particularité.

Sortir de l’oisiveté

Comme l’explique Jean Baptiste Sipa, dans un pays organisé où l’effort de tout le monde est de produire pour qu’il y ait suffisance, il n’y pas de place pour la lutte tribale, chacun est occupé à produire, et serait même content d’en donner aux autres. Il propose pour sortir de cette situation la réorganisation de la société, la mutation vers une gouvernance de production. Il recommande au prochain président de réfléchir à mettre tout le monde au travail, en établissement l’égalité des chances et le mérite, ce qui passe par la réforme des institutions qui permettront à  chacun d’être libre de s’exprimer et d’entreprendre. Ceux qui amplifient les débats tribaux son dans l’ennui, le vice et le besoin, trois grands maux que le travail éloigne de nous, comme le disait l’écrivain français Voltaire.

Roland TSAPI

 

12 October 2018 0 comments
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ActualitéAfriqueAu QuotidienCamerounPolitiqueRoland Tsapi

Fichier électoral du Cameroun : Elecam et le jeu des chiffres

by Hiatsoon 01 6 September 2018
written by Hiatsoon 01

Depuis 2013, Elecam n’a pas inscrit 1 200 000 électeurs officiellement, alors qu’il y a 5 ans il annonçait avoir inscrit plus de 5000 000 en 18 mois. Qui a peur du nombre sur les listes électoral ?

L’un des enjeux majeurs de l’élection du 07 octobre prochain est le corps électoral, composé dans le cas d’espèce de tous ceux qui sont inscrits sur les listes électorales. Mais combien sont-ils ? Impossible à ce jour de le dire avec exactitude, et l’équation semble être à plusieurs inconnus pour Elections Cameroon, si l’on s’en tient aux chiffres que l’organe publie au fils des années et au rythme des ouvertures et clôtures des opérations d’inscriptions sur les listes. D’après l’article 72 du Code électoral, la liste électorale comprend tous les électeurs inscrits résidant dans la commune depuis 6 mois. La liste nationale comprend donc au final les inscrits de toutes les communes. En reprenant les chiffres depuis l’élection présidentielle de 2011, on part de 7 251 651 Camerounais inscrits sur les listes électorales cette année-là.

Au commencement, la refonte

Au sortir de ces élections de 2011, le gouvernement décida de la refonte des listes électorales, c’est-à-dire qu’il fallait mettre de côté la liste existante et tout reprendre. D’après l’article 76 alinéa 1 du code électoral, «  En cas de refonte, il est procédé à la reconstitution intégrale des listes électorales », alors qu’en période de révision, comme le précisent les alinéa 2, 3 et 4, on ajoute à la liste électorale, les citoyens  qui remplissent les conditions exigées par la loi ou qui qui ont été précédemment omis, en même temps que sont retranchées de la liste les personnes décédées,  celles dont la radiation a été ordonnée par l’autorité judiciaire compétente, celles qui ne remplissent plus les conditions exigées par la loi et celles qui ont été indûment inscrites. Dans le même temps, sont apportées à la liste électorale toutes les modifications relatives aux changements de résidence ou à des erreurs matérielles constatées notamment sur les noms, prénoms, filiation, date et lieu de naissance des électeurs.

Après cette opération de refonte décidée le 7 février 2012, le fichier électoral pointait alors 5 454 459 inscrits à la veille des élections locales de 2013. Exactement 2 033 820 électeurs avaient disparu, comparativement au chiffre de 2011. Elections Cameroon expliqua alors  que parmi ces 2 000 000 d’électeurs, il y a ceux qui étaient morts, les doublons de l’ancienne liste et aussi ceux qui ne voulaient plus s’inscrire. En tout cas ce fut un exploit de réaliser ces chiffres et on peut lui tirer  un coup de chapeau pour cette performance atteinte en un an et demi.

Moins de 200 000 inscrits par an depuis 5 ans

Un coup de chapeau à Elecam parce que depuis lors, les inscriptions sont très faibles,  et démontre que quelque chose close quelque part. En 2016, l’organe a officiellement inscrit 510 362 électeurs, 403 069 électeurs en 2017 et le 22 juin 2018 il y a deux mois, il annonçait avoir inscrit 324 463 électeurs depuis le 02 janvier 2018.

En regardant ces chiffres de près, on constate que depuis 3 ans, Elecam n’a pas pu inscrire 600 000 électeurs chaque année, pire, en cette année 2018 où la campagne pour les inscriptions a été plus intense avec l’opération 11 millions, l’implication de la société civile et des partis politiques, l’organe n’a même pas pu enregistrer 350 000 électeurs, alors qu’en 2016 quand il n’y avait aucune mobilisation le chiffre de 510 000 avait été annoncé. Pis encore, le 14 juillet 2017, Elecam publie un document dans lequel on lit qu’il y a déjà 6 367 750 électeurs sur le fichier, et un mois plus tard le 31 août, le même organe publie un état de distribution de carte et parle plutôt de 6 073 530 cartes imprimées. En un mois, 294 220 électeurs avaient disparus.

A ce jour, Elecam a annoncé au cours d’une réunion qui a précédé celle avec les diplomates à Yaoundé, que le fichier électoral comportait 6 470 134 électeurs. En reprenant tout depuis la refonte décidé en 2012, on constate qu’en 18 mois, de février 2012 à septembre 2013, Elecam avait réussi l’exploit d’inscrire près de 5 500 000 électeurs sur les listes électorales, mais  de janvier 2014 à juillet 2018, c’est-à-dire en  5 ans il n’a pu inscrire que 1 015 675 électeurs.

L’arme du crime

C’est là où les observateurs électoraux disent que le premier niveau de la fraude électorale est la manipulation des chiffres. Comment comprendre qu’en 18 mois l’on inscrive 5 millions de personnes sur les listes électorales, et qu’immédiatement après on inscrive à peine 200 000 chaque année pendant 5 ans ? Soit le chiffre de 5 millions avancé en 2013 était faussé, soit il était bon et le rythme des inscriptions est resté ainsi pour les années suivantes mais Elecam ne veut pas publier les vrais chiffres, qui si l’on s’en tient à cette tendance devrait se situer autour de 13 millions aujourd’hui.

Chiffre d’ailleurs vraisemblable comparé à la population estimée à 23 millions, étant donné que la proportion démographie/ corps électoral est généralement de 50% dans d’autres pays, y compris en République centrafricaine tout proche de nous. Inutile de rappeler que pour la diaspora, Elecam annonce également 15641 électeurs inscrits sur les listes dont 79 électeurs aux Etats unis et 44 au Canada. Depuis 2012 d’ailleurs, Hilaire Kamga de l’offre Orange qualifiait déjà le fichier électoral de 2011 de l’arme du crime qui avait permis de faire le hold up électoral en faveur du président Paul Biya, et disait que la refonte annoncée ne sera autre chose qu’une nouvelle escroquerie politique. 5 ans après, tout semble lui donner raison, et on peut légitimement se demander à qui une bonne  liste électorale avec 11 millions d’électeurs ferait du mal.

Roland TSAPI

 

6 September 2018 0 comments
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Rentrée scolaire : haute saison d’arnaque des parents

by Hiatsoon 01 5 September 2018
written by Hiatsoon 01

Cette année 2018, les parents ont soufflé grâce à quelques mesures salutaires du gouvernement, mais ils sont vite rattrapés par l’arnaque systématique des promoteurs des établissements privés.

Les élèves reprennent le chemin de l’école ce 03 septembre pour l’année scolaire 2018 /2019, dans un contexte où les sentiments des populations vont de la joie à de la peine, avec un mélange d’inquiétude pour les zones encore secouées par la crise sécuritaire. Tout cela ponctué par l’assurance donnée par le gouvernement que tout ira bien pour le reste. Et en l’absence d’autres solutions on est bien obligé de la croire. Surtout que cette rentrée scolaire, le gouvernement l’a voulu différente et l’a bien prouvée depuis 2017 avec la circulaire du 23 novembre 2017 portant principes régissant la filière du livre et du manuel scolaire, qui ré instituait le livre unique à l’école.

Les mesures salutaires du gouvernement
Philémon Yang précisait que « la durée de validité du livre ou du manuel scolaire est de 6 ans. Dans le respect des spécificités de chaque sous système éducatif, toute discipline inscrite au programme officiel doit être dispensée sur toute l’étendue du territoire national au moyen d’un seul manuel scolaire pour chaque matière. Par ailleurs, les pouvoirs publics doivent promouvoir la lecture et l’utilisation du livre et du manuel scolaire en veillant non seulement à impliquer les collectivités territoriales décentralisées, à travers les bibliothèques municipales, mais aussi à favoriser la digitalisation desdits outils didactiques à travers les bibliothèques numériques. » D’après les termes de cette circulaire, ces livres inscrites au programme devraient donc être disponibles dans les bibliothèques que les maries sont supposées avoir pour consultation gratuite par les élèves, qui doivent aussi pouvoir le lire sur internet. Le Premier ministre était même allé plus loin en indiquant que dans les écoles publiques du pays, les élèves doivent recevoir gratuitement 5 livres, dont celui du français, de l’anglais, de l’éducation à la citoyenneté, des mathématiques et de l’informatique.
Deux mois avant cette rentrée aussi, la liste de ces livres a été rendue publique, avec des prix correspondant, et ces avec bonheur que des parents d’élèves ont appris que tout le manuel scolaire pour la maternelle n’allait pas au-delà de 6 000 Fcfa, et qu’avec 15 000 on pouvait acheter tous les livres d’un élève à l’école primaire. L’un des problèmes que le gouvernement a subtilement réglé cette année, c’est celui des frais d’association des parents d’élèves et des enseignants Apee, que les dirigeants des établissements imposaient comme condition avant d’inscrire son enfant. Cette fois les frais exigible se payent par voie de transfert dans un compte, ce qui inscrit automatiquement l’élève.

L’habitude de l’arnaque a la peau dure
Mais à côté de ces mesures salutaires du gouvernement, Les habitudes d’arnaque et d’enrichissement ont encore la peau dure dans les établissements. Publics comme privé. Au privé surtout la pratique des frais de scolarité exorbitants se perpétue. Dans un quartier périphérique comme Bangué à dans l’arrondissement de Douala 5eme, dans une zone difficilement accessible, un groupe scolaire pratique des frais de scolarité à hauteur de 135 000 pour la maternelle et jusqu’à 230 000 pour certaines classes de du collège, juste pour apprendre la littérature ou la mathématique aux enfants.
On aurait encore compris que les prix soient si élevés dans un établissement qui offre l’enseignement technique, on comprendrait qu’en payant cette somme pour un enfant qui apprend la mécanique ou la menuiserie au niveau terminal, c’est un investissement sur un enfant qui peut être opérationnel à la fin de l’année. Que non. De plus ces frais de scolarité connaissent des hausses violentes d’années en années, avec des augmentations de 30000 francs d’un coup. Tout cela avec la bénédiction des responsables gouvernementaux, car dit ne dit mot consent. Comme si cela ne suffisait pas, la vente des fournitures dans les établissements : tenue de sport, matériel de la maternelle, tenue de classe, se pratique à ciel ouvert, faisant ainsi concurrence aux couturières qui se battent dans les marchés pour survivre. Non content d’imposer déjà des frais de scolarité exorbitants, le parent se trouve obligé de payer 2 fois plus cher une tenue de sport, même si lui-même en vend. Il y a aussi la vente obligatoire d’autres services qui sont imposés aux parents comme l’envoie des sms, il y a l’exigence des matériels comme les rames de papiers, papier hygiénique, des morceaux de tissus et on peut en citer. Avec l’institution du livre unique, certaines occasion ont encore trouvé le moyen d’ajouter en bas de la liste officielle, une autre liste, composée des anciens livres, et propose aux parents de les acheter pour des exercices.

L’école encore et toujours entre les mains des commerçants
Le plus grave de tout est que ces pratiques ont pour but plus l’enrichissement personnel des promoteurs que la création de meilleures conditions de travail pour les enseignants et l’offre d’un meilleur cadre d’apprentissage pour les élèves. On verra difficilement un enseignant titularisé dans ces établissements justifier d’un salaire de 200 000 Fcfa, ils sont obligés de multiplier les cours de répétition dans les domiciles privés pour s’en sortir, ils sont obligés de faire la moto taxi à la sortie des classes pour arrondir les fins de mois. Imaginez une enseignant qui sort de la classe le soir et prend son élève derrière la moto pour 100 Fcfa. Au bout de ces pratiques, on entendra encore des voix se lever parmi ces promoteurs privés pour demander que l’Etat les subventionne, pour égrener un chapelet de difficultés auxquels ils font face dans leur travail au quotidien, ils diront combien ils ne s’en sortent jamais, même comme dans le même temps de nouveaux bâtiments poussent chaque années, dans et en dehors des établissements.
Ainsi, pendant que l’Etat fait des efforts pour alléger le poids de l’éduction au Cameroun, des privés en font de leur côté pour écraser d’avantage les parents, qui n’ont pas de choix que de subir, parce que l’offre du public reste insuffisante. La communauté éducative toute entière doit garder à l’esprit que de tout temps le sacro-saint principe de l’éducation a toujours été le même : former un esprit sain dans un corps sain.

Roland TSAPI

5 September 2018 0 comments
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La Voix de la Jeunesse – LVJ

Play : chansons coup de cœur

plus de titres … 

Le saviez-vous ?

Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
  • Cʉ̀ʼʉnzàʼa
  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

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