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Qui est Dr. DJIAFEUA Prosper ?

by Webmaster 21 February 2018
written by Webmaster

Dr. DJIAFEUA Prosper est locuteur natif de la langue ngiemboon depuis plus d’une quarantaine d’années. Son premier contact avec la langue ngiemboon écrite date de 1985 lorsqu’il était étudiant en première année de lettres modernes françaises à la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Yaoundé.

A cette époque en effet, Dr. Steve Anderson C. venait de soutenir son Ph. D. sur le sujet « Tones and morphemes rules in Ngyemboon- Bamileke » (1983) à l’Université de Southern California. Estimant que la population ngiemboon ne s’intéressait pas au développement écrit de sa langue, Dr. Steve Anderson avait entrepris de sensibiliser la communauté universitaire ngiemboon résidant à Yaoundé. C’est ainsi qu’il vint à une réunion des étudiants Batcham à l’Ecole Publique du Château à côté du campus de l’Université  de Yaoundé au cours de laquelle des cassettes audio des chansons religieuses en langue ngiemboon accompagnées des livrets desdites chansons  furent présentées aux étudiants.  Grâce à ses premiers cours de phonétique descriptive et articulatoire, le jeune  étudiant DJIAFEUA réussit à lire ces livrets et à en tirer tout le plaisir d’un illettré qui découvre pour la première fois que sa langue maternelle peut aussi être écrite et lue comme le français et l’anglais, les langues officielles de son pays. Ce contact avec le Dr. Steve Anderson est véritablement l’élément déclencheur de toute la passion que Dr. DJIAFEUA a aujourd’hui pour sa langue maternelle et la linguistique.

Dr. DJIAFEUA Prosper est titulaire d’une maîtrise en linguistique obtenue au Département de langues africaines et linguistique de l’Université de Yaoundé (1989) et d’un Diplôme de professeur des Lycées d’enseignement secondaire général, 2ème grade (DIPES II) obtenu à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé (1991).

De 1994 jusqu’à son élection en décembre 2012 comme président du Comité de Langue Ngiemboon, le Dr. DJIAFEUA a été tour à tour moniteur d’alphabétisation en ngiemboon au Centre de Jeunesse de Madagascar à Yaoundé, secrétaire général et président de l’antenne de Yaoundé de ce Comité, et responsable du sous-comité d’étude technique de la langue au sein du bureau national.

Entre la fin de la décennie 90 et les débuts des années 2000, il collabore au programme de recherche opérationnelle pour l’enseignement des langues au Cameroun(PROPELCA) dans sa phase de pilotage par l’ANACLAC et obtient en 2002, à l’Université de Yaoundé, le Diplôme d’études approfondies (DEA) en Linguistique générale et appliquée, option linguistique appliquée.

Plus tard, son profil académique et professionnel lui permet de devenir respectivement le tout premier Inspecteur pédagogique national des langues et cultures nationales au Ministère camerounais des enseignements secondaires (2006), enseignant vacataire de langues nationales respectivement à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) du Cameroun (2007), au Département de français de l’École normale supérieure de Yaoundé (ENS) (depuis 2007) et enseignant de la langue ngiemboon au Département des langues et cultures camerounaises de la même école depuis 2010, année mythique qui marque l’admission des tout premiers élèves-professeurs de cette langue dans un établissement d’enseignement supérieur.
Guidé par la conscience que l’enseignant a une place prépondérante dans toute situation d’enseignement/apprentissage, même celle qui est centrée sur l’élève, il choisit de faire des écoles normales d’instituteurs de l’enseignement général (ENIEG) le cadre de ses recherches doctorales supervisées par le Professeur Maurice Tadadjeu (de regretté mémoire). Le 13 juillet 2011, il soutient avec succès sa thèse de doctorat/Ph. D. en langues africaines et linguistique dans laquelle il propose un modèle théorique d’introduction d’une didactique des langues nationales dans ces écoles de formation au Cameroun.

Deux années auparavant, mandaté comme représentant officiel du Comité de Langue Ngiemboon à l’assemblée générale de l’Association nationale des comités de langues camerounaises (ANACLAC) tenue en mars 2010 à Yaoundé, il y est désigné comme Conseiller technique n° 2  au sein du bureau de cette association.

En janvier 2013, le Professeur de Lycée d’enseignement secondaire général Hors Echelle qu’il est devenu depuis le 2 septembre 2011, bénéficie d’une nomination et accède aux fonctions d’Inspecteur pédagogique national, Chef de la Section des arts, langues et cultures nationales à l’Inspection de pédagogie chargée de l’enseignement des lettres, arts et langues  au Ministère des enseignements secondaires-Cameroun (MINESEC).

Quel est l’objectif du Comité de langue Ngiemboon ?

Dans le chapitre premier du titre premier et à l’article 1er de ses statuts, il est clairement stipulé que le Comité de Langue Ngiemboon a pour but de moderniser et de standardiser la langue ngiemboon, de promouvoir sa culture, sa littérature et son utilisation pour l’alphabétisation et son intégration au système éducatif et au processus de développement.

Qu’en est-il de la vision actuelle du comité de langue Ngiemboon ?

La vision sous-jacente à la mise sur pied de ce Comité est de sauvegarder le patrimoine linguistique et culturel ngiemboon, facteur identitaire des peuples natifs, apprenants et sympathisants  de cette langue et de la culture qu’elle véhicule. En effet, nous sommes  conscient qu’un peuple sans culture est comme un arbre sans racine et que tout développement des peuples africains qui n’est pas  ancré dans les valeurs authentiques de l’Afrique est lacunaire car il ne s’abreuve pas à la source des éléments qui fondent l’existence de ses peuples. Et ces valeurs sont cachées derrière les mots qui rendent compte du vécu des peuples depuis les civilisations millénaires. Il est certain que tout locuteur ngiemboon a appris sa langue maternelle de manière inconsciente et s’en est servi, au moins, pour communiquer ses premières expériences de vie. Logiquement et par acquis de conscience, il doit assurer la transmission de ce trésor aux générations futures, participer à sa protection et à sa promotion.

(c) CLCN Info / Académie Ngiemboon 2013

21 February 2018 0 comments
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Qui est Tedonzong TCHOUTEZO ?

by Webmaster 5 February 2018
written by Webmaster

My name is Tedonzong Tchoutezo from Nza (Banzac) quarters of Batcham. I was Born in Mankon in the North West Region and raised in Kumba in the South West region where I had my primary, Secondary and High School Education. As a high school student in the mid Eighties in CCAS Kumba, I created the first Batcham and Bamboutos Students Association in Kumba. I went to the Yaounde University where in the late eighties I joined ACEEBY ( The Batcham Students Association) Currently resident in the United States I created a yahoo forum “patso’o” in 2007 in an effort to bring together people of Batcham origin for networking , Development and Cultural Promotion.

Best Regards.
Tedonzong Tchoutezo
Atlanta, Georgia, USA

(c) Auto-Portait intro dans Forum Batcham.
”Personal Introduction to forum members”,
By “Tedonzong TCHOUTEZO”
Le 4 sept. 2013 à 16:45,

5 February 2018 0 comments
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Afrocentrisme : lorsque nous achetons chez un africain

by Hiatsoon 01 17 April 2017
written by Hiatsoon 01

Aliko Dangote a dit : en observant différents groupes sociaux, un fait va vous troubler.

Les Chinois évoluent toujours en groupe très fermé. Et si vous voyez un africain parmi eux, c’est forcément celui qui occupe le plus bas niveau du groupe : chauffeur, agent de sécurité, agent d’entretien.

*Les Chinois mangent toujours dans des restaurants chinois. Quand ils doivent s’approvisionner, ils privilégient des boutiques chinoises. Quand ils veulent importer des produits en Afrique, ils ne le prennent d’ailleurs que de la Chine.

Les libanais restent cloisonnés entre eux. Ils mangent libanais, achètent libanais, envoient leurs enfants dans des écoles libanaises.

Les Africains sortent-ils avec les jeunes filles libanaises ?… Mais une africaine sera fière de pavaner avec un libanais. Quand les deux partent ensuite au Liban, vous entendez que la jeune africaine est maltraitée, introduite dans des réseaux de prostitution ou même tuée à la grande indifférence des élites et ONG africaines.

Les indo-pakistanais, comme les chinois et libanais, restent entre eux. Ils ne mangent pas africains, ne portent pas des vêtements africains. Et comble de paradoxe, ils importent en Afrique des tissus africains. Mais eux-mêmes ne les portent jamais. Et dans les grands marchés d’Afrique, ils détiennent, avec les libanais, des pans entiers des économies des États.

Quand survient un litige entre un libanais et un Africain, c’est le libanais qui nargue l’Africain. Il nargue le nègre… chez lui !

Ces trois groupes sont au sommet de la distribution des produits importés en Afrique. Ils sont grossistes ou semi-grossistes.
Et les nègres que nous sommes, restons de simples détaillants, sur notre propre sol. *Des africains peuvent-ils avoir autant de pouvoir dans ces pays ?* Je m’interroge.
Les européens constituent quant à eux, un groupe à part. Celui des très supérieurs. Vous ne les verrez jamais détenir une boutique dans un marché africain. C’est trop bas pour eux. Cela va ternir leur peau. *Eux, ils viennent sous la dénomination de “coopérants”. Avec un BAC+2, ils viennent donner des leçons aux grands diplômés africains, sur des sujets… bien mieux maîtrisés par l’Africain.
Ni l’Européen, ni le Chinois, ni le Libanais, ni l’Indo-pakistanais n’ouvriront jamais d’eux-mêmes, les portes Qui est d’un restaurant ” Spécialités Africaines”.

Chers Africains, lorsque nous achetons chez un Libanais, un Chinois, un Indo-pakistanais, plutôt qu’un Africain, nous enrichissons un étranger qui, un jour, sortira son argent de façon frauduleuse, sans jamais payer une seule taxe. Il ne construira jamais rien de durable dans nos États avant de repartir chez lui. Il n’y a aucun lien.
Par contre, l’Africain lui, est lié, à un niveau donné, à votre famille, proche ou lointaine. Lorsque nous achetons chez un Africain, nous aidons quelque part un membre de notre famille.

Lu et transmis comme tel.

 


Qui est Aliko Dangoté ?

https://mesaako.com/nigeria-business-aliko-dangote/

 

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St Eloi Bidoun Opinion : Rdpc – Ce que je crois après 34 ans de pouvoir

by Hiatsoon 01 8 November 2016
written by Hiatsoon 01

Afin que nul n’en ignore

Rappel historique par St ELOI BIDOUN

Rdpc – Ce que je crois: 34 ans de flammes et de fumée

Déjà 34 bougies. 34 flammes allumées pour éclairer, devenues des brasiers ravageurs. La fumée monte. Les pompiers arriveront encore en retard.
Il y a des images et des symboles qu’il vaut mieux ne pas choisir pour se faire identifier. C’est le cas de la flamme ou du feu. Mettez-y votre main, juste un doigt ou tenez mal la torche : vous regretterez d’avoir joué avec. L’image était prémonitoire, lourde de signification dès sa parution, en 1985 à Bamenda. Deux années après qu’une flamme se fût éteinte, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) se choisira une identité et une signification : la flamme ; le feu. D’autres chantent dans les stades : «Ce soir on vous met le feu !» Le parti des flammes venait de nous donner son programme. Le départ de feu était là. L’incendie était annoncé, dévastateur. Et il l’a été.
Le bilan est lourd en dégâts matériels et en victimes humaines. Le Fonds de garantie des petites et moyennes entreprises (Fogape), la Société des transports urbains du
Cameroun (Sotuc), l’Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb), la Mission de développement des cultures vivrières (Mideviv). Le garde-manger est parti en flammes. Le Fonds pour le développement de l’industrie cinématographique (Fodic), où était logé le téléviseur, a été totalement calciné. Carbonisées aussi, la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun (Regifercam), la Cameroon Airlines (Camair), la Cameroon Shipping Lines (Camship) et la Société camerounaise de tabac (Sct), l’Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb), la Societe de distribution du Cameroun (Sodicam), la Banque internationale pour l’Afrique Occidentale (Biao), la Cameroun Bank, le Crédit agicole du Cameroun…
Dans les cendres, on identifie à peine le Fonds national pour le développement rural (Fonader), la Société des sacheries du Cameroun (Ssc) et, dans un amas de ferraille noirci par la fumée, la Cameroon Sugar Compagny (Camsuco) et la Société camerounaise de banque (SCB). Spectacle effroyable, que celui de cet incendie ayant consumé jusqu’à la Société d’aluminium du Cameroun (Alucam), qui garnissait les cuisines et les toitures, la Loterie nationale du Cameroun (Lonacam), l’espace de jeux et la Banque camerounaise de développement (BCD), où était gardé l’argent. Combien d’entreprises parties en fumée ? Le bilan est encore difficile à clôturer à ce jour. Les flammes sont parties trop vite, provoquant un gigantesque brasier qui s’est étendu dans tous les secteurs. Les flammes n’ont d’ailleurs pas encore été circonscrites, le feu couvant sous la cendre dans plusieurs entreprises d’Etat et autres sociétés du secteur privé.
Quelques biens ont été retirés des flammes, en lambeaux, calcinés en grande partie par la flamme géante. C’est le cas de l’Office national des ports du Cameroun (ONPC), du Laboratoire national de génie civil (Labogénie), de la Société des palmeraies du Cameroun (Socapalm), de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Plus pitoyable encore, la Société nationale des eaux du Cameroun (Snec), fortement endommagée par l’eau des pompiers que par les flammes de l’incendie et la Société nationale d’électricité (Sonel), qui n’a pas pu être sauvée à temps pour cause d’obscurité. La Société de développement du coton (SODECOTON) a été défigurée par les flammes ; des opérations de chirurgie esthétique ne lui ont jamais redonné son visage d’antan. Les Chantiers navals (Cnic) resteront estropiés à vie, brûlés aux trois-quarts comme la CAMTAINER. Le feu couve toujours sous les cendres des Cimenteries du Cameroun (Cimencam), partiellement brûlées par la concurrence. C’est le même cas pour la Société des télécommunications du Cameroun (Camtel), qui porte aussi des marques de graves brûlures.

*Les dégâts collatéraux de l’incendie*
Les victimes de cet incendie, gentiment nommés «ex-employés des sociétés d’Etat liquidées», ont les mains noires de suie et les cœurs en charbon à force de fouiller dans les décombres de l’incendie quelques effets personnels. Se brûlant les doigts ici, les orteils là-bas, ils fouillent dans les cendres, dans une froideur généralisée. Ils pleurent à chaudes larmes depuis de près de 20 ans, devant les décombres de leurs entreprises consumées. Tous leurs espoirs sont partis en fumée, de retrouver leurs pension et arriérés de pension ; leurs soldes et arriérés de solde ; leurs indemnités diverses emportées par les flammes du parti des flammes.
Les pompiers sont encore arrivés en retard. La corruption a déjà ravagé la police, et pas une épaulette n’a été épargnée par les flammes. Le corps judiciaire rôtit sous les flammes de la corruption, des braises ardentes qui ont incinéré la cause des pauvres et des faibles devant l’aloi vicié de la loi camerounaise. La flamme a suivi l’odeur de l’argent, ce combustible qui fait tant de ravages dans la justice camerounaise. La douane, déjà exposée aux courts-circuits, s’est embrasée. Sous le feu de l’action, les douaniers s’enrichissent sans allumer les feux arrière. Certains témoins de l’incendie affirment que les bons chiffres de la douane camerounaise de ces dernières années ne sont qu’un écran de fumée. Derrière, vous n’y verrez que du feu !

*Politique de la terre brûlée*
Même les bâtiments scolaires ont été atteints par les flammes. Tout à brûlé. L’école primaire gratuite, l’accès non monnayé dans les établissements publics, le respect des tarifs officiels des manuels scolaires ; les frais indus extorqués aux parents et élèves, tous cela est parti en fumée. Les pompiers n’ont pas pu retrouver, dans les décombres, les projets de construction d’écoles et de salles de classe dans plusieurs zones rurales du Cameroun. Du fait du désastre, des centaines d’enfants fréquentent sous les arbres en plein air au nord, au sud, à l’est et à l’ouest. Quelques instituteurs sont des rescapés des flammes de la corruption, à travers des affectations dans un secteur qui a embrasé le primaire, secondaire et le supérieur. Les seuls compartiments épargnés par les flammes sont la corruption et le zèle dans la gestion des fonds publics. La lutte contre la corruption, quant à elle, est un écran de fumée. Derrière cet écran, c’est le boucan et le roussi. D’ailleurs, le chef d’une cellule ministérielle de lutte contre la corruption enflamme les boîtes de nuit, ces derniers temps à Yaoundé, avec l’argent détourné dans la subvention allouée au fonctionnement de la cellule de lutte contre la corruption dudit ministère. Mais rassurez-vous, il ne lui arrivera rien : il porte un manteau à l’épreuve du feu des flammes ; comme ceux que revêtent les bandits à col blanc du Cameroun. Avec une partie de cet argent, il a corrompu… son ministre. Dans l’incendie, c’est le sauve-qui-peut.

*Les flammes de l’amour*
Les hommes se sont enflammés de désirs envers leurs semblables ; les femmes brûlent de désir envers leurs semblables. Les flammes de l’amour ont tout brûlé. Il n’y a plus d’hommes pour les femmes ; il n’y a plus de femmes pour les hommes. Les hommes, désolés, entrent en chaleur avec des hommes ; les femmes se mettent au chaud avec les femmes. La flamme a tout rasé, il ne reste que «l’homo sapiens». C’est l’homo sapiens, le franc-maçon, qui construisent les carrières et les fortunes sur les décombres de l’incendie provoqué par les flammes. Toutes les victimes des ravages des flammes n’ont pour seul recours que l’homo sapiens pour un emploi, un stage, une bourse d’études, une nomination ou une promotion. Pour vivre comme grand homme, c’est à l’homo sapiens qu’il faut se donner. Au risque de mourir de froid et de famine comme ces milliers d’étudiants formés dans les grandes écoles et les facultés, carbonisés par les flammes sur le marché de l’emploi.
Tous les marchés sont d’ailleurs victimes d’incendies, Mboppi, Congo, Marché B et plusieurs autres du Cameroun ont été plusieurs fois rasés par des flammes. Les pyromanes sont partout avec la camisole de sapeur-pompier. Ils brûlent même des cabinets ministériels. Dans les marches de soutien, on les voit avec des torches rougeoyantes en main. Pyromanes et pompiers en même temps, ils crient «Rdpc oyé !» et le feu se déclenche. La flamme ravage tout, la fumée noire envahit l’économie, la santé publique, l’éducation, l’armée, l’administration publique et autres institutions. On suffoque, on marche sur les cendres. On brûle encerclés par les flammes et la fumée.
Même à l’intérieur du Rdpc, on n’est pas à l’abri des flammes. C’est d’ailleurs l’un des endroits les plus incandescents. C’est comme si vous étiez à un pas d’un grand brasier. On n’exagérera pas la comparaison en pensant au lac de feu, la géhenne où brûlent les pécheurs. C’est le feu en permanence et partout, chaque pécheur se battant comme un beau diable pour brûler les autres pécheurs en croyant pouvoir se mettre au frais. C’est ça le Rdpc ? En tout cas, c’est ça l’enfer. Les militants échauffés et réchauffés diront que le Rdpc n’est pas un enfer. Nous croyons, au vu des dégâts des flammes, que la politique de la terre brûlée est pratiquée dans ce paradis. D’ailleurs les discours, lors des meetings, les motions de soutien et les «appels du peuple», ne sont là que pour nous enfumer l’air. Intoxications politiques par la fumée des flatteries et des mensonges.
Qui nous délivrera de cet enfer ? Combien de temps serons-nous encore dans la flamme et la fumée ? Les pompiers arriveront-ils encore en retard ? Nous brûlons de le savoir. Depuis 34 ans.

_*Saint Eloi Bidoung*_
3ème adjoint au maire de Yaoundé VI

8 November 2016 0 comments
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Astuces et BricolagesAu QuotidienBon à savoir !Urgences

Bon à savoir : utilisation du Coca Cola contre l’incendie

by Hiatsoon 01 19 May 2016
written by Hiatsoon 01

Les pompiers recommandent d’avoir un coca au réfrigérateur. Cette astuce peut sauver des vies. Votre bouteille de Coca Cola peut vous sortir des situations des plus compliquées ?
En effet, en cas d’incendie à la maison, il n’est pas évident d’avoir un extincteur sous la main. Pour y remédier vous pouvez réagir presque immédiatement afin d’éviter que le feu se répande rapidement dans la maison. Au lieu de perdre du temps en allant chercher de l’eau et s’y prendre à plusieurs reprises pour éteindre les flammes, il est possible d’utiliser une bouteille de Coca-Cola.
L’astuce est simple : Il suffit d’enlever le bouchon, et de secouer votre bouteille de soda en bouchant l’ouverture avec son pouce. Dirigez ensuite votre bouteille vers les flammes, et en quelques secondes le feu sera rapidement maîtrisé.

Depuis la création de sa première boisson gazeuse par le pharmacien John Pemberton, en 1886, la compagnie Coca-Cola a continué sa croissance et son développement de façon durable. Aujourd’hui, cette boisson est la plus populaire du monde malgré les nombreux effets néfastes signalés par diverses structures et organisations de santé. Mise à part sa réputation de boisson gazeuse qui est loin d’être bénéfique pour la santé, Coca-Cola peut servir d’extincteur pour éteindre le feu. Découvrez la méthode d’utilisation grâce à cette vidéo d’un pompier éteignant le feu avec une bouteille de Coca Cola. Ce pompier éteint un feu avec du coca ! Regardez ce qu’il se passe !

 


19 May 2016 0 comments
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CommunautésDossiers spéciauxOpinionsPortraitsQui est qui?Société

Ludovic Lado sj : trajectoire du dissident père jésuite

by Hiatsoon 01 16 December 2015
written by Hiatsoon 01

Trajectoire. Le jeune prêtre jésuite se définit comme un critique constructif. Par son ton, dur vis-à-vis du pouvoir en place, il marche sur les pas des aînés, Tumi, Dongmo, Mveng, Ela, Plumet et les autres.

A une époque, au Cameroun, le prêtre aurait été taxé de subversion. Mais, lui, il parle de dissidence. « Je ne suis pas un subversif, mais un dissident », proclame le père Ludovic Lado. Et le prélat pèse bien ses mots.

Il assume son opposition au régime de Paul Biya et affirme des opinions complètement hétérodoxes au sein de l’Eglise catholique romaine au Cameroun. Un anticonformiste, pour résumer l’homme de Dieu. Alors qu’il préparait sa thèse de doctorat au Royaume Uni, Ludovic Lado publiait son premier ouvrage intitulé : « De la déchéance à la dissidence : quel christianisme pour la renaissance du Cameroun ? » Tant pis pour ceux qui ne l’avaient pas vu venir. « Je définis un intellectuel comme un dissident ou un critique par essence. Mais un critique constructif, qui contribue à bâtir une société nouvelle et plus juste. Ceux qui détruisent ce pays sont ces intellectuels conformistes qui essaient de plaire aux gouvernants en justifiant toutes les impostures. » Le réquisitoire ne fait que commencer.

Le père Lado mène actuellement une campagne dite citoyenne, baptisée « Je veux un autre code électoral ». Elle intervient au lendemain de l’adoption à l’Assemblée nationale d’un code électoral unique au Cameroun. Le texte est même déjà promulgué par le président de la République. Evidemment, le prêtre dissident trouve à redire et réclame, à cor et à cri, un nouveau texte qui instaurerait le scrutin présidentiel à deux tours, la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois, le bulletin unique, la majorité électorale à 18 ans, le redécoupage électoral, la délivrance immédiate de la carte biométrique, la définition légale du calendrier électoral et l’indépendance d’Elecam, l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des élections au Cameroun. Le prêtre reprend en réalité huit des revendications portées depuis des lustres par les partis politiques d’opposition et une frange de la société civile.

Police

A coup sûr, cette campagne du père Lado dérange en haut lieu. La police a investi le Centre catholique universitaire (Ccu) situé au quartier Melen à Yaoundé, pour empêcher la tenue, le 21 avril 2012, de la conférence de presse censée marquer le lancement officiel de la campagne. Les résidents du Ccu racontent que des commissaires sont venus dans la nuit signifier que l’évènement a été interdit par le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé. Les faits se sont passés en l’absence du père Lado, parti à Douala où il était invité à une émission sur Equinoxe télévision. Par mesure de sécurité, il n’est plus retourné à Yaoundé le jour de la conférence de presse comme prévu. Mais, dès 10h le lendemain, il a rejoint la capitale, pour répondre à une invitation à la radio Tiemeni Siantou.

« Je suis passé de la simple réflexion à l’action. Je me vois bien dans le rôle d’un membre de la société civile par des actions citoyennes. Mais il ne sera jamais question d’organiser des manifestations », prévient le dissident. Le prêtre veut inscrire son combat dans les symboles. Pour la campagne « Je veux un autre code électoral », il a créé le « tee-shirt du démocrate » que lui-même porte déjà. Le prélat invite chaque Camerounais contre le code adopté à se procurer ce vêtement et à le porter tous les samedis pour vaquer à ses occupations. Sur le tee-shirt de couleur noire, est estampillé en blanc le thème de la campagne et l’une des huit revendications formulées. A chacun son choix. Chaque « démocrate résistant »doit rallier, par semaine, une nouvelle personne au combat. L’objectif étant de réunir une masse critique suffisante pour contraindre le gouvernement et les députés à revoir la copie du code électoral.

Les évêques

« Cette méthode me semble la plus appropriée dans un contexte répressif. Il faut arriver à conscientiser le peuple à travers une identité visuelle. Si les Camerounais pouvaient comprendre que le tee-shirt est une arme puissante qui exprimerait le vrai choix du peuple, un cinglant démenti à ceux qui prétendent parler au nom de ce peuple ! Lorsque je discute avec les Camerounais, ils souhaitent que les choses changent. Il n’y a qu’à voir combien les élections en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en France, au Ghana ou aux Etats-Unis les ont fait rêver ces dernières années. Ce n’est pas vrai que les jeunes de notre pays ne s’intéressent pas à la politique. Mes étudiants me rappellent chaque fois qu’il n’y a aucun leader en qui ils peuvent croire et pour lequel ils sont prêts à s’engager ». Ce n’est pas seulement le prêtre qui parle, c’est aussi l’enseignant et le spécialiste des sciences sociales, titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale.

Ainsi dit, le père Lado est décidé à aller plus loin que les textes d’opinion qu’il publie régulièrement dans les journaux. Il y a, par exemple, la fameuse lettre ouverte aux évêques du Cameroun, parue en novembre 2011, au lendemain de la messe œcuménique célébrée à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé, pour bénir le président Paul Biya nouvellement réélu le 9 octobre. « Dans une liturgie fabriquée de toutes pièces, on a vu la crème de la hiérarchie catholique introniser le prince. On se croirait au Moyen Age où les évêques intronisaient les rois. Messeigneurs, depuis quand êtes-vous aumôniers de la présidence de la République du Cameroun ? Et à supposer que vous l’étiez, la neutralité politique de l’Eglise aurait demandé un minimum de réserve et de discrétion dans un contexte comme le nôtre où les Camerounais sont divisés sur la légitimité de la victoire de votre protégé. (…) Je me demande ce que vous avez demandé à Dieu dans vos prières. Certainement la paix, oui encore la paix. Mais voyons, Dieu ne peut pas nous donner la paix sans justice. Dieu ne peut pas écouter ces prières si vous ne dites pas la vérité au président de la République sur les injustices de son régime. Les Camerounais souffrent. Regardez seulement nos écoles et nos hôpitaux, si vous vous y soignez. Vous aurez beaucoup à lui dire sur les milliards qu’on dépense sous ce régime pour des futilités ou qu’on détourne impunément. » C’était osé, vraiment osé, reconnaît l’auteur. « Un brûlot qui a failli me brûler », dit-il, avant  d’éclater de rire. Un de ces rires poussifs qui le caractérise, comme si sa carrure, un brin frêle, peine à laisser échapper une expression plus vive et vigoureuse.

Paul Biya

« Des agneaux au milieu des loups. » Ludovic Lado commente ainsi la nomination de Messeigneurs Dieudonné Watio à Elecam, et Joseph Befe Ateba à la tête du Conseil national de la communication. « Je crains qu’ils ne se fassent utiliser pour cautionner des systèmes peccamineux », prévenait le prêtre dissident. Au fond, on peut conclure que son problème, c’est Paul Biya. « Je n’ai rien contre lui, mais il doit assumer son bilan calamiteux, répond le prélat. Je suis plutôt critique vis-à-vis de sa manière de gérer le processus démocratique au Cameroun, qui exclut toute alternance. Ses 30 ans de pouvoir ont été marqués par une déliquescence éthique et civique. S’il y avait au moins la justice sociale et la répartition équitable des ressources de l’Etat, nous ne rêverions pas d’un autre pour diriger. Mais nous sommes arrivés au point où on vole des bébés dans les hôpitaux en toute impunité. » Et le père Lado se souvient qu’il avait écrit au président en 2009 pour lui expliquer qu’il devait « dire non » aux « flatteurs » qui, « à travers leur diarrhée de motions de soutien », l’appellent à se présenter à l’élection présidentielle de 2011. « Cette bande de voyous en veste et cravate veut continuer à piller en vous flattant », écrivait-il. Hélas ! c’était peine perdue. « J’ai été déçu. Le président a raté le tournant de l’histoire », regrette le père Lado.

Ludovic Lado sait qu’il se fait des ennemis. Des mécontents, précise-t-il. Pour lui, en tout cas, ce sont des gens qui ne lui veulent pas du bien. Ils sont dans l’appareil politique et au sein du clergé, et n’ont pas intérêt à voir les choses changer. Et Lado s’amuse à raconter ce qu’il a vécu, il y a deux ans, dans un bus qui l’emmenait à Douala. « A peine je suis entré dans la voiture qu’un homme assis, vêtu d’un costume chic, s’est mis à me fixer. Puis il m’a demandé si je suis le prêtre qui écrit souvent dans le journal Le Jour. Je lui ai répondu que cela m’arrive souvent. Furieux, il a répété trois fois : « C’est vous qui emmerdez avec vos articles. » J’ai demandé si on ne pouvait plus réfléchir en paix dans ce pays. Et il est reparti de plus belle en disant : « Ah oui ! Vous voulez réfléchir, vous verrez ce qui va vous arriver », relate le prêtre, avec ce soupçon d’ironie caractérisque de celui-là qui se moque de ce qui peut lui arriver. « C’est l’unique fois où un inconnu m’a menacé directement. Je n’ai jamais cherché à savoir qui c’était. Je n’ai pas eu peur. Je trouve meilleur de mourir pour une cause juste que de mourir d’une maladie », prévient-il. Et le voilà qui lâche un autre gloussement. Comme si l’on parlait de potins. Puis, l’air sérieux tout à coup, il rappelle que ses modèles sont les morts et non les vivants, se référant à Jésus-Christ et à Jean-Baptiste, exécutés par la volonté des politiques de leur époque.

Menaces

Aucun homme politique, encore moins un évêque, ne lui a jamais exprimé directement son « mécontentement ». Mais le père Lado confie qu’il reçoit des menaces par personne et par institution interposées. « On m’a fait dire que si je veux cesser d’être prêtre pour devenir un politicien, alors je serai traité comme tel. » Et certains évêques ont essayé en vain de convaincre leurs pairs du Cameroun et des autres pays de le limoger du poste de vice-doyen de la Faculté des sciences sociales et gestion de l’Université catholique d’Afrique centrale. Ainsi, le prêtre dissident a des alliés au sein de l’épiscopat. « Le cardinal Christian Tumi a dit dans le journal Le Messager et sur les ondes de radio Véritas qu’il est content de moi », se réjouit le jeune prêtre. Il y a d’autres soutiens dans la région du Littoral et dans le septentrion. Des noms qu’il préfère taire. Ludovic Lado sait qu’il s’inscrit dans la lignée des prélats qui ont dérangé le pouvoir au Cameroun, même s’il dit n’avoir jamais voulu imiter Christian Tumi, Albert Dongmo, Engelbert Mveng, Jean-Marc Ela, Yves Plumet et les autres. Et sans ignorer l’acharnement, voire la persécution, que beaucoup de ses aînés ont subi, Ludovic Lado affirme qu’il ne craint rien.

L’action sociale a l’Eglise à deux volets, explique-t-il. Le volet tradition, plus facile à mener et moins dangereux, concerne l’éducation, la santé, les centres sociaux, etc. Mais, lui il s’est engagé dans le second volet, celui de la lutte pour la justice sociale au sein des institutions et des structures humaines. « C’est plus difficile car il faut s’attaquer au système », soutient-il. Pour continuer, il puise sa force dans l’idéal de justice qui l’a toujours animé, lui, le fils d’une famille « profondément catholique ». Ses deux parents ont fait toute leur carrière d’instituteurs de l’enseignement catholique dans la région de l’Ouest. Originaires du village Bangang dans le département des Bamboutos, ils ont travaillé essentiellement dans la Menoua, trimbalant leur progéniture de village en village, au gré des affectations. Le père a fini directeur d’école.

Ludovic Lado, le troisième parmi les sept enfants, se passionne très tôt de l’Evangile. Il n’a que 7 ans lorsque ses deux frères et lui décident de devenir des prêtres. « Chacun de nous avait son champion parmi les trois prêtres qui venaient à tour de rôle célébrer la messe à la chapelle de notre village. Nous les admirions prêcher dans leur tenue. Un de mes frères avait pour modèle Dieudonné Watio, à l’époque abbé », se rappelle Ludovic Lado. Lui, le dissident, trouve véritablement son chemin lorsqu’il choisit d’intégrer la congrégation des jésuites. Agé de 42 ans aujourd’hui, Ludovic Lado est prêtre depuis 10 ans. Et voilà seulement 5 ans qu’il est rentré au Cameroun au terme de ses études universitaires. Son combat ne fait que commencer.

 

CV

Ludovic Tonlie Lado

12 novembre 1970 : naissance à Bafou dans le département de la Menoua

Parcours académique et qualifications

1988 : baccalauréat D au lycée de Bangangté, entrée au petit séminaire de Bafoussam

1989-1992 : Grand séminaire St Thomas Aquinas de Bambui à Bamenda

1992-1994 : Noviciat jésuite de Bafoussam

1994-1996 : Master en philosophie politique à la Faculté de philosophie St Pierre Cansius de Kinshasa

1998-2001: Bachelor en théologie à Hékima College (Catholic university of eastern Africa) Naïrobi, Kenya

2001-2002: Master en théologie (éthique sociale) à Weston jesuit school of theology, Massachussetts, Etats-Unis

2002-2004 : Master en anthropologie sociale, université d’Oxford, Royaume-Uni

2004-2007 : Doctorat en anthropologie sociale, université d’Oxford, Royaume-Uni

Expériences pédagogiques

1996-1997 : professeur de philosophie au collège Charles Lwanga de Sahr, Tchad

1997-1998 : Professeur de philosophie au collège Libermann de Douala, Cameroun

2005-2007 : Enseignant visiteur à la Faculté des sciences sociales et de gestion de l’Université catholique d’Afrique centrale

Depuis 2007 : Enseignant et vice-doyen dans cette même faculté

Auteur

(Sous la direction) Le pluralisme médical en Afrique, Yaoundé/Paris : Pucac/Karthala, 2010

Catholic pentecostalism and the paradoxes of africanization, Leiden/Boston : Brill, 2009

Le chrétien face à l’avortement, Yaoundé : Pucac, 2009

De la déchéance à la dissidence : quel christianisme pour la renaissance du Cameroun ?, Yaoundé : Clé, 2008

 

Une dizaine d’articles scientifiques

Centres d’intérêt : enseignement, écriture et recherche

Hobby : Lecture des biographies. Les meilleures étant celles de Martin Luther King, Gandhi et mère Theresa.

 

Mes modèles : Jésus et Jean-Baptiste. Les morts m’inspirent plus que les vivants

Ce que j’aime : Rendre service

Ce que je déteste : L’injustice

Source : Assongmo Necdem, Quotidien Le Jour, Vendredi, 27 Avril

http://ladiaconie.net/menola/index.php?option=com_content&view=article&id=710&Itemid=307

https://mesaako.com/ludovic-lado-sj-il-compte-parmi-les-50-qui-feront-le-cameroun/

16 December 2015 0 comments
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23 avril 2014: 3ème édition de la fête du livre de Mbouda.

by Webmaster 15 April 2014
written by Webmaster

FETE DU LIVRE 2014 A LA BIBLIOTHEQUE MUNCIPALE DE MBOUDA.

Journées de promotion de la lecture et  célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur le 23 avril 2014.
Contexte.
Depuis 2005, le Programme Marche Cantonale (PMC), conduit par le Prince Théophile Tatsitsa, organise des expéditions de découverte et de consignation des mémoires dans la Région de l’Ouest du Cameroun et sa Diaspora culturelle.

Dans le but de promouvoir le Patrimoine culturel, une première rencontre des Auteurs Binam (UPA-Pro) s’est tenue le 23 Avril 2011 au Palais Royal Bafoussam sous la conduite du Pr. Kayo Patrice.

La deuxième assise a été marquée par l’organisation de la journée mondiale du Livre et du Droit d’Auteur dans les Bamboutos. Le Thème de la Conférence annuelle tenue le 23 Avril 2012 à la Salle de fête de la Mairie de Mbouda portait sur ‘‘l’importance du livre dans le développement communautaire’’.

Les activités de l’édition 2013 dans les Bamboutos étaient précédées de trois journées de promotion du livre et de la lecture en hommage aux auteurs Africains. Entre autres ponctuations majeures de cette il y avait la traditionnelle Pâque Culturelle et  le Salons du Patrimoine dont la Conférence avait pour thème : ‘‘Unité culturelle comme socle de solidarité, de paix et de prospérité de l’Afrique’’.

Edition 2013 : Annonce / Contexte :
http://www.regionic.info/edicaf/?p=409
Rapport et images  Edition 2013.
http://www.regionic.info/edicaf/?p=425

La 3ème Edition de la Célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteurs dans les Bamboutos aura lieu le Mercredi 23 Avril 2014.

A l’occasion de cette 3ème édition, l’organisation entend créer un rayon de promotion du livre scolaire et de documentation sur la culture locale (CEFORD MBOUDA).

Invites Spéciaux Habituels

–      Pr .KAYO Patrice (Doyen des écrivains Grassfield).
–      Joseph Jules MOKTO (Premier écrivain romancier de l’Ouest du Cameroun).
–      KOUAM TAWA (Ecrivain / Poète).
–      Guillaume NANA (Romancier).
–      Hilaire SIKHOUNMO (Ecrivain / Poète).
Parain Traditionnel
Chef Bamessingué : Président de l’Assemblée des Chefs Supérieur des Bamboutos

Établissements Scolaires Partenaires
–      Lycée Bilingue de Mbouda ;
–      Lycée Bilingue de Banock ;
–      Lycée Rural de Mbouda ;
–      Collège Alois ;
–      CEMIMBO ;
–      Collège de la Référence ;
Institutions et organismes internationaux
–      UNESCO (Yaoundé);
–      CERDOTOLA (Centre International de Recherche et de Documentation sur les traditions Africaine (Yaoundé) ;
Associations nationales:
–      EISERVI (Education Information service International
–      ALISE Auteurs-Pluriels

   Réseau International :
–      Book Aid International ;
–      Bibliothèque Sans Frontière.

Bibliothèques Partenaires, Librairies, Autres invités annoncés
Contacts du Comité d’organisation:
Bibliothèque Municipale de Mbouda : M. Jules Notio.
Tel : B (237) 33 48 57 46 / P. (237) 77 61 95 70
Email : julesnotio@yahoo.fr
Programme Marche Cantonale : SA/Prince Théophile Tatsitsa pmc@camer.org
Site du programme : www.regionic.info/edicaf

Edition 2013 : Annonce / Contexte :
http://www.regionic.info/edicaf/?p=409
Rapport et images  Edition 2013.
http://www.regionic.info/edicaf/?p=425

15 April 2014 0 comments
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Rapport final de la Commission Electorale et de Révision des Statuts.

by Webmaster 29 March 2014
written by Webmaster

COMITE DE DEVELOPPEMENT DU GROUPEMENT BATCHAM – CHEFFERIE SUPERIEURE DE 1ER DEGRE , CODEGBA : Récépissé de déclaration N°016/RDA/F13/BAPP du 23 Octobre 2003 ;

COMMISSION ELECTORALE ET DE REVISION DES STATUTS

B.P. 68 Batcham / codegba2003@…/ E-mail: samueltchoffo@… , Tél.: (+237) 78 xx yy 28 / 99 aa bb 63


Batcham le 25 Mars 2014

Le Président de la COMMISSION ELECTORALE ET DE REVISION DES STATUTS du Comité de Développement du Groupement Batcham (CODEGBA)

A Mrs/Mmes :
–           Les Membres du Bureau Exécutif du CODEGBA ;
–           Les Présidents des Sous-secteurs de Développement et leurs Chefs d’Antennes extérieures ;
–           Les Chefs de Familles extérieures et leurs collaborateurs ;
–           Les Responsables des Groupes organisés ;
–           Les Elites intérieures et extérieures ;
–           Les Responsables des Commissions de relance du CODEGBA ;
–           Les Chefs de Quartiers, Sous-Chefs et Notables ;

Objet : Transmission du Rapport final de la Commission Electorale et de Révision des Statuts.

Mesdames et Messieurs, Chères Elites, leurs Dignités et Notabilités ;

Suite aux résolutions de l’Assemblée Générale du Comité de Développement du Groupement (CODEGBA), la Commission Electorale et de Révision des Statuts avait été chargée, après la modification de l’article 19 des statuts en vigueur, d’élaborer un code électoral dans les meilleurs délais et de procéder à la convocation d’une Assemblée Générale Elective. Après plusieurs séances de travail à Batcham et à Yaoundé (où se trouve l’essentiel des membres), la Commission a arrêté ce qui suit (voir rapport ci-joint) :

Art.1- DUREE DU MANDAT DES MEMBRES DU BUREAU ET MODE DE SCRUTIN

Le CODEGBA est géré par un Bureau Exécutif élu pour cinq (5) ans au scrutin de liste à deux tours et à la majorité absolue des Délégués présents.

Art.2 LE COLLEGE ELECTORAL
Il est composé ainsi qu’il suit :
2-1- Les 65 Chefs de village ou leurs représentants munis d’une procuration légalisée, accompagnés d’un représentant des Associations Hommes et d’une représentante des Associations Femmes de leur village ;

2-2- Deux responsables (de préférence le Président et le Secrétaire Général) par secteur (sous-comité de Développement) ou leurs représentants munis d’une procuration légalisée et de deux responsables (un garçon et une fille) représentant la Section Elèves et Etudiants dudit Secteur ;

2-3- Les Chefs des Communautés Batcham de l’extérieur qui sont fonctionnelles depuis au moins dix (10) ans à la date des élections, ou leurs représentants munis d’une procuration légalisée, accompagnés de quatre (04) Personnes dont un responsable représentant la réunion des Hommes, un responsable représentant la réunion des Femmes et deux responsables représentant la réunion des Elèves et Etudiants dont au moins une Fille ;

NB1 : La circonscription électorale des Communautés extérieures couvre l’étendue d’un Département à l’intérieur du Pays et un Pays à l’extérieur du Cameroun.

2-4- Deux représentants de la Coordination et Mobilisation des Jeunes (CMJ) de préférence le Président et le Secrétaire Général ou leurs représentants munis d’une procuration légalisée ;

2-5- Le Maire, le Député, le Sénateur, les anciens Maires, les anciens Députés et les anciens Présidents du CODEGBA, tous du Groupement Batcham ;

2-6- Tous les membres du Bureau du Comité Exécutif sortant du CODEGBA ;

2-7- Trois (03) Membres du Comité de Gestion de la Chefferie du Groupement Batcham.

NB2 : Aucun membre du Collège électoral ne peut représenter deux démembrements à la fois.

Art.3- COMPOSITION DU BUREAU EXECUTIF
3-1– Un (1) Président ;
3-2- Deux (2) Vice-présidents dont une femme ;
3-3- Un (1) Secrétaire Général ;
3-4- Un (1) Secrétaire Général Adjoint ;
3-5- Un (1) Trésorier ;
3-6- Un (1) Trésorier Adjoint ;
3-7- Deux (2) Commissaires aux comptes ;
3-8- Un (1) Chargé des relations publiques ;
3-9- Un (1) Censeur ;
3-10- Un (1) Censeur Adjoint.

Art.4- CRITERES GENERAUX D’ELIGIBILITE
4-1- Etre originaire du Groupement Batcham ;
4-2- Etre de bonne moralité et soucieux du Développement du Groupement ;
4-3- Avoir entre 35 et 65 ans d’âge ;
4-4- Etre disponible ;
4-5- Produire la photocopie de la CNI ;
4-6- Savoir s’exprimer couramment en langue NGIEMBOON, lire et écrire le français ou l’anglais.

Art.5- CRITERES SPECIFIQUES POUR LA PRESIDENCE, LE SECRETARIAT GENERAL ET LA TRESORERIE
5-1- Etre marié ;
5-2- Avoir sa propre maison dans le Groupement Batcham (produire un plan de localisation du domicile dûment signé par le Chef du village) ;
5-3- Produire un CV (Curriculum Vitae) et un Etat de service pour le Développement du Groupement Batcham ;
5-4- N’être pas un élu du peuple en fonction, ni un Chef de 3ème degré, ni un Chef d’une communauté Batcham de l’extérieur, ni un responsable d’une structure politique ;

Art.6- IDENTIFICATION DES ELECTEURS, RECEPTION DES LISTES DE CANDIDATURES ET CONTRIBUTION A L’ORGANISATION DES ELECTIONS
6-1- IDENTIFICATION DES ELECTEURS
Chaque démembrement du corps électoral doit fournir les noms de ses délégués au plus tard le 28 Avril 2014. La liste doit revêtir, soit le visa du Chef de village ; soit du président du sous-comité de développement ; soit du Chef de la communauté extérieure, soit du Président du CODEGBA.

Les listes des communautés extérieures doivent être accompagnées de leur déclaration d’existence en cours de validité.

La date limite de publication des listes des électeurs est fixée au 12 Mai 2014.

6-2- RECEPTION DES LISTES DE CANDIDATURES
Les listes accompagnées des fiches de déclaration des candidatures (à retirer auprès de la Commission Electorale) sont reçues par les membres de la Commission jusqu’au 27 Mai 2014.

Les membres constituant chaque liste doivent provenir d’au moins huit (08) sous-comités de développement.

Les listes de candidature retenues seront publiées au plus tard le 12 Juin 2014.

6-3- CONTRIBUTION A L’ORGANISATION DES ELECTIONS
6-3-1- CONTRIBUTION DES DEMEMBREMENTS
         La liste des électeurs doit être accompagnée d’un reçu de versement d’une somme de :
–          10 000 FCFA (Dix mille francs CFA) par village du Groupement ;
–          30 000 FCFA (Trente mille francs CFA) par communauté extérieure ;
–          25 000 FCFA (Vingt cinq mille francs CFA) par sous-comité de développement ;
–          150 000 FCFA (Cent cinquante mille francs CFA) pour le bureau sortant du CODEGBA.

6-3-2- CONTRIBUTION DES CANDIDATS
Chaque liste de candidature doit être accompagnée d’un reçu de versement d’une caution non remboursable d’un montant de 120 000 FCFA (cent vingt mille francs CFA).

NB3 : Un compte bancaire spécial intitulé « Commission électorale Batcham » sera ouvert à MC2 de Batcham-Chefferie à cet effet. Les signataires de la Commission sont :
–          Le Président ;
–          Deux autres Membres élus au sein de la Commission.

Art.7- DATE DES ELECTIONS, INCOMPATIBILITE ET CONTENTIEUX ELECTORAL
7-1- DATE DES ELECTIONS
Les élections auront lieu à Batcham Chefferie le 28 Juin 2014 de huit (08) heures à douze (12) heures.

7-2- INCOMPATIBILITE
Tout membre de la Commission électorale perd sa qualité dès lors qu’il devient candidat dans une liste de candidature. Et pour les candidats aux postes de Président, de Secrétaire Général et de Trésorier Général, voir art.5-4 ci-dessus.

7-3- CONTENTIEUX ELECTORAL
En cas de contentieux, la Commission Paix et Réconciliation est compétente.



Art.8 -ARRET DU CHRONOGRAMME DES ACTIVITES ET DISPOSITIONS PRATIQUES DE LA COMMISSION ELECTORALE ET DE REVISION DES STATUTS

8-1- CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
Le chronogramme des activités de la Commission Electorale est résumé dans le tableau ci-dessous :

N°

ACTIVITES DATE HEURE LIEU
1 Date limite de réception des listes des Délégués par démembrement 28 Avril 2014 Jusqu’à minuit Voir Commission
2 Publication de la liste des électeurs 12 Mai 2014 11 h Affichage lieux publics du Groupement et diaspora
3 Date limite de réception des candidatures 27 Mai 2014 Jusqu’à minuit Voir Commission
4 Publication des Listes de candidatures 12 Juin 2014 11 h Affichage lieux publiques du Groupement et Diaspora
5 Ouverture de la campagne électorale 13 Juin 2014 06 h 00 Groupement Batcham et Démembrements
6 Fin de la Campagne électorale 27 Juin 2014 Minuit Groupement Batcham et Démembrements
7 Assemblée Générale Elective 28 Juin 2014 08 heures à 12 heures Batcham-Chefferie

8-2- DISPOSITIONS PRATIQUES

Le recours préélectoral est valable 48 heures après la publication des listes électorales.

Le recours post électoral est valable pendant deux (02) heures après publication des résultats du scrutin.

En cas du contentieux, la Commission Paix et Réconciliation a soixante douze (72) heures pour délibérer sur le contentieux préélectoral et trois (3) heures pour délibérer sur le contentieux postélectoral.

Chaque liste de candidature désigne deux représentants par bureau de vote.

En cas de deuxième tour, les élections reprennent à quatorze (14) heures.

Le Président de la Commission doit mettre sur pied les sous-commissions de travail telles que les sous-commissions de la logistique, de la communication et de la sensibilisation, du protocole, des finances, de la sécurité, ou de la restauration.

Les badges d’identification doivent être confectionnés pour les électeurs et les organisateurs.

La Commission peut également solliciter auprès des démembrements ou de tout autre ressortissant du Groupement Batcham des appuis matériels et/ou financiers pour assurer une bonne organisation de ces élections.

NB4 : Ce code a été élaboré avec le concours de :
– TCHOFFO Samuel (président de la commission) ;
– DOUMTSOP DEMATHA Jean Michel (rapporteur principal) ;
– Dr METUNO Robert (rapporteur des séances de travail de Yaoundé) ;
– TSAKOU Richard (membre) ;
– TATSITSA Théophile (membre) ;
– MANEFO Robertine (membre) ;
– TIAKOU Martin (membre copté) ;
– MBOU TCHINDA Filbert (membre copté).

Aucune œuvre humaine ne pouvant être parfaite, la Commission implore votre indulgence pour toutes les imperfections que vous constaterez dans ce travail marathon pour les besoins d’une cause urgente. D’avance, elle vous remercie.

Fait à Batcham, le 25 Mars 2014.

 Le Rapporteur : M. DOUMTSOP DEMATHA Jean Michel
Le Président de la Commission : M.
TCHOFFO Samuel

Ampliations :
–          Sous Préfet de l’Arrondissement de Batcham
–          Chefferie du Groupement Batcham
–          CODEGBA
–          Démembrements


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LCC 341 : Cosmogonie et religions endogènes 

by Hiatsoon 01 19 March 2014
written by Hiatsoon 01

Formation des enseignants en Cultures Camerounaises.

LCC 341 : Cosmogonie et religions endogènes
Ce cours introduit l’élève professeur dans l’univers culturel intime de sa communauté culturelle. Il doit lui permettre de lire entre les lignes et de percevoir ce que les autres ne voient pas. Il est le socle de la confection du bouquet culturel national. Il doit susciter des vocations extra académiques et l’adhésion des élèves aux confréries et sociétés secrètes endogènes.

Une bonne nouvelle qui devrait faire la une des Médias.

Pour plus de détails, Cf Contenus et enseignants.

Cosmogonie et religions endogènes
1. La naissance du monde selon les……; astronomie, ancêtres du panthéon, culte de l’être suprême, divinités de la communauté (du feu, de l’eau, de la forêt, etc.), lieux de culte, culte des ancêtres, culte des crânes, totémisme, offrandes aux divinités, objets rituels ou liturgiques, les chiffres symboliques, les bénédictions, la magie de la parole, la magie des gestes, les sorts, autres pratiques magico-religieuses (sorcellerie, nson, kong, famla, ngbwél, evu, dikaki, bisume, nto, lilan, etc), fonctions sociales (positives / négatives) et modes de transmission.

2. Confréries et sociétés secrètes de la communauté (mbok, kumze, esingan, um, njek, ngé) : désignation, fonctions sociales, lieux d’implantation, fréquence de représentation, description, praticiens directement impliqués dans la représentation (noms, âge, sexe, catégorie professionnelle, etc) représentations et perception sociales, qualité de membre. Autres membres de la communauté moins directement concernés, mais qui contribuent à la pratique examinée ou qui en facilitent la pratique ou la transmission (par exemple la mise en scène, costumes, formation, supervision); langues ou registres linguistiques impliqués.

3. Croyances, superstitions, prémonitions et présages partagés par les membres de la communauté. Les interdits (alimentaires et dans d’autres activités) et sanctions possibles; la guérison traditionnelle et le charlatanisme;

LE CHEF DE DÉPARTEMENT
Pr. Z.D. BITJAA KODY

Répartition des tâches académiques 2012- 2013

NIVEAU III – SEMESTRE 5
UNITÉS D’ENSEIGNEMENT FONDAMENTALES : LCC 341
Pratiques culturelles communautaires: Cosmogonie et religions endogènes
TM : 9 ateliers
TD : 9 ateliers

N° ATELIER, (a) CM ; (b)TD
1 / Basaa
(a)   BITONG bi NJOCK
(b)   Dr BIYONG Pierre Eugène

2/ Beti
(a)   OVONO NYOLO
(b)   MBAH ONANA Labatut

3/ Bulu
(a)   BINGONO BINGONO François
(b)   Rév. AMVEMBE AMVEMBE

4/Duala
(a)   MBONJI EDJENGUELE
(b)   MWANJO NSANGUE Elie

5/ Ngiemboon
(a)   DZOTSIE Bernard
(b)   TATSITSA Théophile

6/ Yemba
(a)   TADADJEU Maurice
(b)   KEMKENG

7/ Ngemba
(a)   TAKAM Alphonse
(b)   TCHOUBE SADEU

8/ Ghomala’
(a)   NOKAM Edmond
(b)   NDEDJE René

9/ Auto-Alpha
(a)   MBONJI EDJENGUELE
(b)   NGOURA Célestin

Il y a également des cours d’Informatique / TIC appliquées aux langues africaines
LCC 181, LCC 281

Et aussi : LCC 251 : Arts du Cameroun (culinaire, vestimentaire, artisanal, architectural, etc.).

PJ: Programmes LCC 2012-2013

http://www.regionic.info/edicaf/wp-content/uploads/2014/03/UNIVERSIT%C3%89-DE-YAOUND%C3%89-I_ENS_Programmes-LCC-2012-2013.doc

19 March 2014 0 comments
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Rentrée académique Langue et Culture Ngiemboon 2013-2014.

by Webmaster 27 October 2013
written by Webmaster

COMITE DE LANGUE ET CULTURE  NGIEMBƆƆN

”La  dernière Assemblée Générale de l’Antenne de Yaoundé qui s’est tenue le dimanche 20 Octobre 2013 au foyer Bamougong marquait le début des  inscriptions. Ces dernières se poursuivront pendant un mois, pour préparer la grande rentrée qui aura lieu le mercredi 20 novembre dans les foyers Bamougong et Batcham”.

En effet, les populations qui ont la langue Ngiembɔɔn en partage en général et en particulier ceux des métropoles et autres milieux urbains ne cessent de lancer des cris de détresse face à leur perte de repères culturels et linguistiques ; les jeunes sont envahis, voire opprimés par les  cultures  étrangères.
Face à ce constat alarmant,  le Comité de Langue et Culture Ngiembɔɔn (CLCN) qui a la lourde responsabilité de sauver et de promouvoir cette culture, qui permet de nous identifier dans ce monde de plus en plus globalisant, a été restructuré et réorganisé à la dimension de la tâche et des défis de l’heure.

Depuis l’assemblée générale du 1er décembre 2012, tenue dans les locaux de la Sous Préfecture  de Batcham, l’Inspecteur Pédagogique National des Langues et Cultures Nationales, Dr. DJIAFEUA Prosper, a été élu Président de cette structure. Parmi les priorités de ce bureau allant dans la promotion de la langue et de la culture Ngiembɔɔn, la plus urgente est la réouverture des écoles de formation en Langue et Culture Ngiembɔɔn dans toutes ses antennes.

Parmi les différentes antennes qui ont été créées depuis le début de ce mandat, figure l’antenne de Yaoundé.

Depuis les élections tenues le 04 Septembre 2013 au foyer socioculturel Bamougong de Yaoundé, l’antenne de Yaoundé qui est présidé par M.DZOTSIE Bernard, PLEG d’Histoire Géographie au Lycée Leclerc de Yaoundé et Chef d’un Secteur géographique dans la Communauté Bangang de Yaoundé,  a comme premier projet l’ouverture des centres d’apprentissage de la langue et de la culture Ngiembɔɔn dans la ville de Yaoundé au foyer Bamougong à la montée jouvence et au foyer Batcham à la carrière au lieu dit gros bouquet.

Ces cours qui se feront en plusieurs trimestres sanctionnés par des passages en classes supérieures comporteront des modules de langue et de culture à la portée et à la convenance de l’usager, dont :

Niveau /Trimestre Langue Culture

I

La pratique orale de la langue ; L’environnement physique ;

II

La lecture et écriture ; L’organisation sociale ;

III

La grammaire ; Le savoir-être au sein de la communauté ;

IV

Le calcul; La cosmogonie et les religions endogènes.

V

Les sciences d’observation ; Entretiens et exercices personnalisés

VI

Séminaire de mise à niveau, Programme spécialisé .

La  dernière Assemblée Générale de l’Antenne de Yaoundé qui s’est tenue le dimanche 20 Octobre 2013 au foyer Bamougong marquait le début des  inscriptions. Ces dernières se poursuivront pendant un mois, pour préparer la grande rentrée qui aura lieu le mercredi 20 novembre dans les foyers Bamougong et Batcham.

Les cours auront lieu tous les mercredis. Chaque journée aura deux groupes-classes différents. Le premier allant de 15 heures à 18 heures et le second de 18 heures à 21 heures pour permettre a tout un chacun de pouvoir assister à l’une ou a l’autre période.

Les trois heures de cours de chaque groupe seront divisés comme suit : une heure de culture et deux heures de langues. Les frais de participation seront fixés par le Conseil d’enseignement mais exigera de la part des apprenants des contributions consensuelles.

Reste maintenant aux nombreux locuteurs Ngiembɔɔn de la ville de Yaoundé de s’inscrire massivement sur les fiches  ci-jointes.

Le Président National                           Le Président d’Antenne de Yaoundé

Dr DJIAFEUA Prosper                                                               M.DZOTSIE Bernard


Agenda : Les Grandes rencontres de l’Académie Ngiemboon 2013-2014


Quel est l’objectif du Comité de langue et Culture Ngiemboon ?
Dans le chapitre premier du titre premier et à l’article 1er de ses statuts, il est clairement stipulé que le Comité de Langue Ngiemboon a pour but de moderniser et de standardiser la langue ngiemboon, de promouvoir sa culture, sa littérature et son utilisation pour l’alphabétisation et son intégration au système éducatif et au processus de développement.
Qu’en est-il de la vision actuelle du comité de langue Ngiemboon ?
La vision sous-jacente à la mise sur pied de ce Comité est de sauvegarder le patrimoine linguistique et culturel ngiemboon, facteur identitaire des peuples natifs, apprenants et sympathisants  de cette langue et de la culture qu’elle véhicule. En effet, nous sommes  conscient qu’un peuple sans culture est comme un arbre sans racine et que tout développement des peuples africains qui n’est pas  ancré dans les valeurs authentiques de l’Afrique est lacunaire car il ne s’abreuve pas à la source des éléments qui fondent l’existence de ses peuples. Et ces valeurs sont cachées derrière les mots qui rendent compte du vécu des peuples depuis les civilisations millénaires. Il est certain que tout locuteur ngiemboon a appris sa langue maternelle de manière inconsciente et s’en est servi, au moins, pour communiquer ses premières expériences de vie. Logiquement et par acquis de conscience, il doit assurer la transmission de ce trésor aux générations futures, participer à sa protection et à sa promotion.
(c) CLCN Info / Académie Ngiemboon 2013

Présentation du Bureau du Comité de Langue et Culture Ngiemboon (CLCN)

Publié le 24 août 2013 par admin
 Comité de Langue et culture Ngiemboon.
http://www.regionic.info/jmb/?p=1235
Dr. DJIAFEUA Prosper
27 October 2013 0 comments
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A ProposAgendaAssociationsBibliothèqueInterviewsMulticentreMusée RoyalNgiemboonNgye NgwashumOrganistationPartenairesPortraitsRépertoire

Installation du bureau de l’Académie Ngiemboon de Yaoundé.

by Webmaster 21 October 2013
written by Webmaster

C’est  le dimanche 20 octobre 2013 que le Comité de Langue et Culture Ngiemboon (CLCN/ Académie Ngiemboon), antenne de Yaoundé, a tenu sa deuxième Assemblée Générale au foyer socioculturel  Bamougong.

‘‘Il est 11 heures quand  Sa Dignité FOMENA Gaston, chef de la Communauté Bamougong de Yaoundé, arrive au foyer Bamougong pour marquer ainsi le début des travaux qui portaient en gros sur la présentation du Bureau d’Antenne du Comité de langue et culture Ngiemboon et l’ouverture des inscriptions aux cours.


COMITE DE LANGUE ET CULTURE NGIEMBOON

Antenne de Yaoundé

Bureau Exécutif élu le 04 Septembre 2013 au foyer socioculturel Bamougong

Président:     DZOTSIE Bernard ;
Vice-présidents Chargé de la Culture: TATSITSA Théophile ;
Secrétaire : TSOPTIE Jean Jacques ;
Vice-secrétaire : FOKOU Evariste ;
Trésorier : KONANG Vincent de Paul ;
Commissaires aux Comptes : TIAKOU Martin ;
Conseillers Techniques : Dr. DJIAFEUA Prosper ;
MVONAKO Emmanuel.

Centres de transmission de Langue et Culture/Académie Ngiemboon de Yaoundé

Centre/ Foyer de Site Chef de Famille 
Bamougong (Ymd-01) Montée Jouvence Sa Dignité Fomena Gaston
Batcham (Ymd-02) Carrière au lieu dit Gros Bouquet Sa Dignité Fouegoum Sébastien 

Après la présentation du bureau qui a été béni et envoyé en mission par le chef de la communauté Bamougong avec l’esprit de ses pairs des communautés Batcham, Bangang, Balatchi et Balessing , le Secrétaire Général du bureau national du comité de langue et culture Ngiemboon a présenté  le résumé du budget-programme  qui guide les activités du comité de 2013 à 2014.

Cette présentation a permis aux uns et aux autres de comprendre que le comité de langue et culture Ngiemboon a identifié un certains nombre de besoins réels et urgents à satisfaire pour  promouvoir ou mieux sauver la langue et la culture Ngiemboon et nécessite la participation et les apports de tous les Ngiemboon.

Etant donné que cette assemblée permettait d’ouvrir les inscriptions aux cours de langue et culture Ngiemboon qui débuteront le mercredi 20 Novembre 2013 aux foyers Bamougong et Batcham, nous avons assisté a la leçon inaugurale qui a été dispensée par le président du Bureau national du CLCN, Dr DJIAFEUA Prosper.

Cette leçon portait sur  l’alphabet de la langue Ngiemboon. L’adhésion et l’attention qui ont caractérisées cette leçon ont démontré que le renouement avec les 32 lettres qui permettent d’écrire la langue Ngiemboon a plutôt attisé la soif des participants à se retrouver dans les salles de classe, question d’apprendre à utiliser ce premier moyen de communication  qui malheureusement est délaissé, empêchant ainsi leur plein épanouissement culturel.

Après les interactions fluides qui ont donné lieu à plusieurs propositions salvatrices de la langue et de la culture Ngiemboon, cette  cérémonie s’est achevée à 14 heures dans la joie et la fierté d’être un locuteur Ngiemboon.

Le président de l’antenne de Yaoundé, M. DZOTSIE Bernard et sa suite ont ainsi pris le chemin de la Carrière (quartier de Yaoundé) pour une autre rencontre qui avait plutôt lieu au foyer Batcham et qui visait aussi a informer tous les Ngiemboon environnants de l’ouverture des inscriptions a l’enseignement de la langue et de la culture Ngiemboon.

Cette rencontre a subi une légère entorse due aux multiples réunions communautaires qui avaient lieux à cet instant. Cela a plutôt donné l’occasion au président de l’antenne de Yaoundé et à sa suite de sillonner, l’une après l’autre, ces différentes associations afin de leur transmettre la nouvelle.

Reste maintenant aux nombreux locuteurs Ngiemboon de la ville de Yaoundé de s’inscrire massivement sur les fiches qui seront mises à la disposition des différentes associations ayant la langue Ngiemboon en partage, avec les informations précises, pour préparer la grande rentrée qui aura lieu le mercredi 20 novembre dans les foyers Bamougong et Batcham’’.

Le secrétaire adjoint

FOKOU Evariste


Agenda : Les Grandes rencontres de l’Académie Ngiemboon 2013-2014


Quel est l’objectif du Comité de langue et Culture Ngiemboon ?
Dans le chapitre premier du titre premier et à l’article 1er de ses statuts, il est clairement stipulé que le Comité de Langue Ngiemboon a pour but de moderniser et de standardiser la langue ngiemboon, de promouvoir sa culture, sa littérature et son utilisation pour l’alphabétisation et son intégration au système éducatif et au processus de développement.
Qu’en est-il de la vision actuelle du comité de langue Ngiemboon ?
La vision sous-jacente à la mise sur pied de ce Comité est de sauvegarder le patrimoine linguistique et culturel ngiemboon, facteur identitaire des peuples natifs, apprenants et sympathisants  de cette langue et de la culture qu’elle véhicule. En effet, nous sommes  conscient qu’un peuple sans culture est comme un arbre sans racine et que tout développement des peuples africains qui n’est pas  ancré dans les valeurs authentiques de l’Afrique est lacunaire car il ne s’abreuve pas à la source des éléments qui fondent l’existence de ses peuples. Et ces valeurs sont cachées derrière les mots qui rendent compte du vécu des peuples depuis les civilisations millénaires. Il est certain que tout locuteur ngiemboon a appris sa langue maternelle de manière inconsciente et s’en est servi, au moins, pour communiquer ses premières expériences de vie. Logiquement et par acquis de conscience, il doit assurer la transmission de ce trésor aux générations futures, participer à sa protection et à sa promotion.
(c) CLCN Info / Académie Ngiemboon 2013

Présentation du Bureau du Comité de Langue et Culture Ngiemboon (CLCN)

Publié le 24 août 2013 par admin
 Comité de Langue et culture Ngiemboon.
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Dr. DJIAFEUA Prosper
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A ProposAgendaAssociationsBibliothèqueMulticentreNgiemboonOrganistationPartenairesRépertoire

Formation des formateurs en Langue et Culture Ngiemboon (Bamiléké)

by Webmaster 25 September 2013
written by Webmaster

Le comité de langue et culture Ngiemboon (CLCN) demande à tout ngiemboon désireux d’enseigner la langue et culture ngiemboon à consulter l’appel à manifestation d’intérêt ci-joint.

Cordiales salutations

Le Président du Comité de Langue et culture Ngiemboon.

Dr. DJIAFEUA Prosper

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Le saviez-vous ?

Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
  • Cʉ̀ʼʉnzàʼa
  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

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