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ActualitéAu QuotidienEducationJournauxRoland Tsapi

Rentrée scolaire : haute saison d’arnaque des parents

by Hiatsoon 01 5 septembre 2018
written by Hiatsoon 01

Cette année 2018, les parents ont soufflé grâce à quelques mesures salutaires du gouvernement, mais ils sont vite rattrapés par l’arnaque systématique des promoteurs des établissements privés.

Les élèves reprennent le chemin de l’école ce 03 septembre pour l’année scolaire 2018 /2019, dans un contexte où les sentiments des populations vont de la joie à de la peine, avec un mélange d’inquiétude pour les zones encore secouées par la crise sécuritaire. Tout cela ponctué par l’assurance donnée par le gouvernement que tout ira bien pour le reste. Et en l’absence d’autres solutions on est bien obligé de la croire. Surtout que cette rentrée scolaire, le gouvernement l’a voulu différente et l’a bien prouvée depuis 2017 avec la circulaire du 23 novembre 2017 portant principes régissant la filière du livre et du manuel scolaire, qui ré instituait le livre unique à l’école.

Les mesures salutaires du gouvernement
Philémon Yang précisait que « la durée de validité du livre ou du manuel scolaire est de 6 ans. Dans le respect des spécificités de chaque sous système éducatif, toute discipline inscrite au programme officiel doit être dispensée sur toute l’étendue du territoire national au moyen d’un seul manuel scolaire pour chaque matière. Par ailleurs, les pouvoirs publics doivent promouvoir la lecture et l’utilisation du livre et du manuel scolaire en veillant non seulement à impliquer les collectivités territoriales décentralisées, à travers les bibliothèques municipales, mais aussi à favoriser la digitalisation desdits outils didactiques à travers les bibliothèques numériques. » D’après les termes de cette circulaire, ces livres inscrites au programme devraient donc être disponibles dans les bibliothèques que les maries sont supposées avoir pour consultation gratuite par les élèves, qui doivent aussi pouvoir le lire sur internet. Le Premier ministre était même allé plus loin en indiquant que dans les écoles publiques du pays, les élèves doivent recevoir gratuitement 5 livres, dont celui du français, de l’anglais, de l’éducation à la citoyenneté, des mathématiques et de l’informatique.
Deux mois avant cette rentrée aussi, la liste de ces livres a été rendue publique, avec des prix correspondant, et ces avec bonheur que des parents d’élèves ont appris que tout le manuel scolaire pour la maternelle n’allait pas au-delà de 6 000 Fcfa, et qu’avec 15 000 on pouvait acheter tous les livres d’un élève à l’école primaire. L’un des problèmes que le gouvernement a subtilement réglé cette année, c’est celui des frais d’association des parents d’élèves et des enseignants Apee, que les dirigeants des établissements imposaient comme condition avant d’inscrire son enfant. Cette fois les frais exigible se payent par voie de transfert dans un compte, ce qui inscrit automatiquement l’élève.

L’habitude de l’arnaque a la peau dure
Mais à côté de ces mesures salutaires du gouvernement, Les habitudes d’arnaque et d’enrichissement ont encore la peau dure dans les établissements. Publics comme privé. Au privé surtout la pratique des frais de scolarité exorbitants se perpétue. Dans un quartier périphérique comme Bangué à dans l’arrondissement de Douala 5eme, dans une zone difficilement accessible, un groupe scolaire pratique des frais de scolarité à hauteur de 135 000 pour la maternelle et jusqu’à 230 000 pour certaines classes de du collège, juste pour apprendre la littérature ou la mathématique aux enfants.
On aurait encore compris que les prix soient si élevés dans un établissement qui offre l’enseignement technique, on comprendrait qu’en payant cette somme pour un enfant qui apprend la mécanique ou la menuiserie au niveau terminal, c’est un investissement sur un enfant qui peut être opérationnel à la fin de l’année. Que non. De plus ces frais de scolarité connaissent des hausses violentes d’années en années, avec des augmentations de 30000 francs d’un coup. Tout cela avec la bénédiction des responsables gouvernementaux, car dit ne dit mot consent. Comme si cela ne suffisait pas, la vente des fournitures dans les établissements : tenue de sport, matériel de la maternelle, tenue de classe, se pratique à ciel ouvert, faisant ainsi concurrence aux couturières qui se battent dans les marchés pour survivre. Non content d’imposer déjà des frais de scolarité exorbitants, le parent se trouve obligé de payer 2 fois plus cher une tenue de sport, même si lui-même en vend. Il y a aussi la vente obligatoire d’autres services qui sont imposés aux parents comme l’envoie des sms, il y a l’exigence des matériels comme les rames de papiers, papier hygiénique, des morceaux de tissus et on peut en citer. Avec l’institution du livre unique, certaines occasion ont encore trouvé le moyen d’ajouter en bas de la liste officielle, une autre liste, composée des anciens livres, et propose aux parents de les acheter pour des exercices.

L’école encore et toujours entre les mains des commerçants
Le plus grave de tout est que ces pratiques ont pour but plus l’enrichissement personnel des promoteurs que la création de meilleures conditions de travail pour les enseignants et l’offre d’un meilleur cadre d’apprentissage pour les élèves. On verra difficilement un enseignant titularisé dans ces établissements justifier d’un salaire de 200 000 Fcfa, ils sont obligés de multiplier les cours de répétition dans les domiciles privés pour s’en sortir, ils sont obligés de faire la moto taxi à la sortie des classes pour arrondir les fins de mois. Imaginez une enseignant qui sort de la classe le soir et prend son élève derrière la moto pour 100 Fcfa. Au bout de ces pratiques, on entendra encore des voix se lever parmi ces promoteurs privés pour demander que l’Etat les subventionne, pour égrener un chapelet de difficultés auxquels ils font face dans leur travail au quotidien, ils diront combien ils ne s’en sortent jamais, même comme dans le même temps de nouveaux bâtiments poussent chaque années, dans et en dehors des établissements.
Ainsi, pendant que l’Etat fait des efforts pour alléger le poids de l’éduction au Cameroun, des privés en font de leur côté pour écraser d’avantage les parents, qui n’ont pas de choix que de subir, parce que l’offre du public reste insuffisante. La communauté éducative toute entière doit garder à l’esprit que de tout temps le sacro-saint principe de l’éducation a toujours été le même : former un esprit sain dans un corps sain.

Roland TSAPI

5 septembre 2018 0 comments
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ActualitéAu QuotidienRoland Tsapi

Lutte contre la corruption au Cameroun: le coup d’épée dans l’eau de la Conac

by Hiatsoon 01 30 août 2018
written by Hiatsoon 01

La Commission nationale anti-corruption multiplie des actions d’éclats juste pour exister, tandis que les mesures efficaces pour éradiquer le fléau sont connu mais personne n’ose l’appliquer, à commencer par le sommet de l’Etat.

 

« Le service public est gratuit ». C’est le message porté par des plaques que la Commission nationale anti-corruption (Conac) a apposé sur près de 150 bâtiments administratifs à Yaoundé le 28 août, dans le cadre de la lutte contre la corruption dans les services publics. Dans la matinée du même jour, le président de cette Commission, le Révérend Dieudonné Massi Gams, avait procédé au lancement de cette activité au Palais, et a rappelé à l’occasion qu’ « il n’y a pas de prix à payer pour les prestations des agents publics exerçant sous le contrôle de l’Etat et rémunérés à cet  effet, il n’y a que des timbres et taxes à payer dans les caisses publiques. »

Des actions de surfaces pareilles à l’actif de la Conac, on n’en compte plus depuis sa création par décret n° 2006/088 du 11 mars 2006. Elle a aussi multiplié depuis lors des enquêtes dans les services administratifs, les ministères, les entreprises d’Etat, enquêtes assortis des rapports adressés à la présidence de la République. Le fléau n’a pour autant pas reculé, au contraire, il multiplie des stratégies et se réadapte au gré des situations. On en est à se poser la question de savoir si l’organisme est encore convaincu de l’efficacité des actes qu’il pose. Quel impact un panneau apposé sur le fronton d’un bureau administratif peut avoir sur les agents qui y travaillent en réalité ? Aucun pour être sincère. Surtout que les principaux corps de métier sur lesquels on devrait s’appuyer pour lutter contre la corruption, sont les premiers corrompus. Dans un rapport de 2010, la Conac classe le ministère de la Justice en deuxième position des corps les plus corrompus au Cameroun, suivi de la Délégation générale à la sûreté nationale. Les deux corps de métier se résument au magistrat et au policier respectivement, ceux à qui le commun de mortel doit se plaindre. Et s’ils sont en tête de classement des corrompus, la bataille est dès lors perdue d’avance.

Complicité au sommet de l’Etat

Dans le site internet gouvernance en Afrique,  Théodor ENONE EBOH constate que lorsqu’on discute avec les populations africaines, il est rare de trouver les adeptes de la corruption. Tous ou presque la dénoncent avec véhémence. Mais plusieurs n’hésitent pas à en user pour, soit se faire une place dans la société (ils sont alors des corrupteurs), soit une fois en fonction exigent des pots de vin ou acceptent des cadeaux après un service rendu (ils deviennent ainsi des corrompus). Comment l’endiguer le fléau alors? « Pour un directeur Général d’une société d’assurance, la lutte efficace contre la corruption revient aux chefs d’Etats. Ils ne doivent pas hésiter de sévir au sommet, ce qui aurait, explique-t-il, un effet d’entraînement jusqu’en aval. Mais en le faisant, ils doivent s’attendre à devenir impopulaire, à avoir des ennemis ’’intimes’’, c’est seulement à ce prix qu’ils auront aidé leur peuple. Lorsqu’on prend le pouvoir pour réaliser le bonheur des populations, il faut sévir contre ceux qui privilégient leurs intérêts personnels au détriment de la majorité. » Renvoyer la lutte contre la corruption aux chefs d’Etat suppose d’une part, l’impuissance de nos juridictions à appliquer la loi, impuissance qui peut être justifiée par la peur des juges, puisque le sommet est plus corrompu, d’autre part, parce que entretenue par le sommet, seul le chef peut y mettre fin. La lutte contre la corruption en Afrique semble très difficile parce que le plus souvent les dirigeants, ou leur famille sans oublier leurs proches y sont impliqués.

Les lois dans le tiroir

Cette réflexion nous ramène à notre loi fondamentale, la constitution, avec son fameux article 66 dont nous nous permettons de rappeler les termes, la répétition n’étant pas de trop. Cet article dit et je cite :  Le Président de la République, Le Premier Ministre, les membres du Gouvernement et assimilés, Le Président et les membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Le Président et les membres du bureau du Sénat, les députés, les sénateurs, tout détenteurs d’un mandat électif, les Secrétaires Généraux des Ministères et assimilés, les Directeurs des administrations centrales, les Directeurs Généraux des entreprises publiques et para – publiques, les Magistrats, les personnels des administrations chargés de l’assiette, du recouvrement et du maniement des recettes publiques, tout gestionnaire de crédits et des biens publics, doivent faire une déclaration de leurs biens et avoirs au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction. Une loi détermine les autres catégories de personnes assujetties aux dispositions du présent article et en précise les modalités d’application.»

Force est de constater à ce niveau qu’il ne sert à rien de passer du temps à agiter du paravent, duquel se moquent les agents de l’Etat. Tant que l’interrupteur de la corruption au Cameroun, qui est l’article 66 ne sera pas mis en service, on passera le temps à tourner en rond, à multiplier les actions éphémères et de saupoudrage qui au final permettent juste d’exister. A quoi cela aurait alors servi d’introduire cette clause dans la loi fondamentale, si elle ne peut être mise en application 22 ans après ? Il est temps d’arrêter de jouer avec les intelligences et l’argent du contribuable. Des experts ont été payés pour faire cette loi, du temps et de l’argent ont été investi pour cela parce que le législateur pensait aux moyens de mettre fin à la corruption. Le Cameroun reste prisonnier de la corruption pas parce que le phénomène n’est pas maîtrisable, c’est tout simplement parce qu’il manque de la volonté politique pour sortir de cette prison, pour être libre de la corruption. Etre libre de la corruption, c’est tout le sens de ces propos du philosophe Jean Jacques Rousseau: «  l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. »

Roland TSAPI

30 août 2018 0 comments
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ActualitéAu QuotidienRoland Tsapi

Programme scolaire au Cameroun : les langues nationales reléguées au second plan

by Hiatsoon 01 29 août 2018
written by Hiatsoon 01

Des nouvelles reformes scolaires pour la rentrée de septembre 2018 introduit des langues étrangères à fort taux de coefficient à partir du second cycle littéraire, au détriment des langues locales réduites à la portion congrue

Le ministre des Enseignement secondaires Nalova Lyonga a signé le 23 août 2018 portant redéfinition des séries et des disciplines des classes du second cycle de l’enseignement secondaire général entre autres. Les élèvent qui passent en seconde littéraire francophone vont désormais faire la philosophie qui jusqu’ici les attendait en terminale, et auront à choisir entre 6 séries, de la A1 à la ABI Les différents chiffres qui accompagnent la série A renvoie à des langues. A1 pour le latin et le grec, A2 pour le latin et la langue vivante 2, A3 pour le latin seul, A4 pour la langue vivante 2, A5 pour les langues vivantes 2 et 3, enfin la série ABI pour la langue vivante 2 et l’anglais renforcé.

Les langues vivantes renvoient à l’espagnol, l’allemand, le chinois ou l’italien. Toutes ces langues sont classées au premier groupe des matières de ces classes, dont prioritaires. Elles sont 3 heures d’enseignement par semaines et valent pour trois coefficients. Les langues nationales quant à elles sont elles aussi inscrites au programme mais au deuxième groupe des matières, où elles sont enseignées pendent une heure par semaine et valent pour un coefficient, au même titre que le travail manuel. Inutile de rappeler que les autres matières sont déjà enseignées en français, qui pèse de ce fait d’un poids inégalé dans tout le système éducatif. Les nouvelles séries mettent l’accent sur les langues étrangères, alors qu’on s’attendait à revaloriser les langues locales, comme le commente une étudiante en anthropologie à l’Université de Douala.

Les langues locales poussées vers la disparition

Pour elle, les reformes devaient être faites de sorte qu’on ait des séries comme A1 pour le bassa, A2 pour le Fèfè, A3 pour le Fufuldé, A4 pour le Duala, A5 pour l’Ewondo pour ne prendre que quelques exemples. Elle finit son observation en disant « Alors que nous demandons à l’Unesco de reconnaître nos langues  comme patrimoine international, nous ne faisons rien pour les valoriser, on nous propose le latin qui est la langue des prêtres.»

Des études et recherches et foisonnent aujourd’hui qui démontrent l’importance des langues locales dans le développement. Etudes pour beaucoup faites dans les pays africains sub-saharien, qui démontrent comment ces pays sont sous-développés à cause de l’abandon de leurs langues. Dans l’une de ces études publiées en décembre 2017 intitulé « quelle place pour les langues locales dans le développement culturel et technologique des pays d’Afrique Sub-saharienne? Cas du Bénin, l’agro-économiste et entrepreneur social Johanes Agbahey, explique que « plus d’un demi-siècle après les indépendances, la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne ont comme langue officielle l’anglais, le français, l’espagnol ou encore le portugais. Le délaissement des langues locales, qui dans la plupart des sociétés africaines ne sont ni enseignées dans le système éducatif formel, ni utilisées dans l’administration pose un réel danger d’extinction de ces langues. Les conséquences d’une telle extinction sont multiformes. En effet, la langue en tant que système de signes vocaux, de manières de s’exprimer propres à une communauté d’individus est un élément d’identification qui est un vecteur de normes culturelles. Son extinction est donc inexorablement associée à une perte d’identité et à une déculturation. Une société qui n’est pas enracinée dans sa culture, consciente des valeurs qui sont les siennes, ne peut aspirer au développement juste en copiant les autres… La disparition des langues locales, qui dans le contexte de la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne sont uniquement orales, entraînera donc la disparition des savoirs locaux.»

Il explique que le développement pour être durable doit s’ancrer sur le système de pensée local et s’adapter aux conditions locales. Sauf qu’il faut relever qu’ « au sein des familles, de plus en plus de parents soucieux de créer un environnement propice à la scolarité de leurs enfants imposent de parler français, ou anglais également à la maison. En plus Aujourd’hui, de moins en moins de personnes sont en mesure de parler les langues locales sans faire de mélange avec le français, ou l’anglais. Ce mélange, qui pour les jeunes est un effet de mode, est en réalité symptomatique de la perte de vocabulaire dans les langues locales. »

Il était dès lors plus urgent, que le système éducatif prenne ces réalités en comptes. Si les langues locales ne sont pas valorisées et imposées là où il faut, cela voudra dire que les cultures camerounaises sont fatalement vouées à la disparition, la langue étant le premier outil d’expression d’une culture. Des pays comme la Chine se sont longtemps enfermés sur eux-mêmes pour se développer à partir de leur culture et leur langue, et cette langue est aujourd’hui inscrite au programme scolaire chez nous, sans qu’il y ait espoir qu’un jour une langue camerounaise soit inscrite au programme scolaire chinois.

En plus de l’inscription de ces langues au programme scolaire, des milliers de camerounais l’apprennent déjà dans des multiples centres linguistiques ouverts à cet effet partout dans le territoire. On a aujourd’hui des jeunes camerounais en mesure de parler couramment le chinois, tout en bégayant quand sa grand-mère lui dit un mot dans sa langue. Est-ce cet enfant sans racine que le système éducatif prépare pour prendre la relève ?

Roland TSAPI

29 août 2018 0 comments
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ActualitéAu QuotidienBon à savoir !CamerounEducation

Cameroun: réformes du second cycle de l’enseignement secondaire général

by Hiatsoon 01 24 août 2018
written by Hiatsoon 01

Dès cette nouvelle (2018-2019) et de manière officielle, les séries du second cycle de l’enseignement secondaire général sont définies ainsi qu’il suit :

*I – SERIES LITTÉRAIRES :*

*Série A1 :* Lettres + Latin et Grec

*Série A2 :* Lettres + Latin et Langue Vivante 2

*Série A3 :* Lettres + Latin

*Série A4 :* Lettres + Langue Vivante 2

*Série A5 :* Lettres + Langue Vivante 2 et Langue Vivante 3

*Série ABI :* Lettres + Langue Vivante 2 et Bilingue Spécial

*II – SERIES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES :*

*Série C :* Mathématiques et Physique-Chimie

*Série D :* Sciences de la vie et de la terre

*Série TI :* Technologies de l’Information

*III – SÉRIE SH : Sciences Humaines*

*IV – SÉRIE AC : Arts Cinématographiques*

*Quelques petits détails notés à la hâte :*

– Il n’y a plus Histoire en Première C et il n’y a plus Géographie en Terminale C

– En Série A4 de la Seconde en Terminale, il n’y a plus SVT (Sciences de la vie et de la terre)

– En Série A4 de la seconde en Terminale, il n’y a plus Physique-Chimie

– En Série D, l’Histoire disparaît (1ère.D et Tle.D). Seule la Géographie reste.

La maîtrise de ces changements sera progressive, mais l’accent est mis pour les classes de Seconde, car elles sont les concernées pour l’année scolaire qui démarre dans quelques jours.

Chaque parent doit se rapprocher de l’établissement de son enfant pour être mieux édifié à ce sujet, car on se doute que plusieurs voudront faire changer de série à leurs enfants qui viennent d’obtenir le BEPC et qui vont en 2nde.

La nouvelle approche pédagogique vise la spécialisation des apprenants, bien que cela soit encore théorique (absence de matériel d’apprentissage).
*#Exemples :* Les élèves en Arts Cinématographiques auront-ils du matériel cinématographique pour leur formation dans tous les établissements du pays ? ??‍♂??‍♂
Et les laboratoires pour les élèves des Séries C et D alors seront aménagés quand ?
C’est un autre débat (vieux comme la terre).

Prenons d’abord connaissance des nouveaux programmes et passons vite à l’action.

Rentrée Scolaire dans une semaine et demie.

*#NB :* Ces réformes s’appliquent d’abord pour les classes de 2nde (2018-2019). Elles iront graduellement jusqu’en Terminale (2020-2021).

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, une refonte des programmes d’enseignement au secondaire est opérée et appliquée dès la classe de 6ème depuis l’année scolaire 2012-2013.

*Alex Eba*

24 août 2018 0 comments
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ActualitéAu QuotidienCalendrier et SaisonsRoland Tsapi

Productivité : Le Cameroun à l’épreuve des jours fériés

by Hiatsoon 01 22 août 2018
written by Hiatsoon 01

Alors que le pays doit travailler sans relâche pour rattraper le retard économique, le politique ne se gêne pas de décréter des jours sans travail, paradoxalement bien accueillis pas les populations promptes à célébrer des fêtes dont elles ignorent même jusqu’à la signification.

Les Camerounais sortent ce mercredi 22 août 2018 de ce qu’ils appellent un long weekend, à savoir quatre jours non ouvrés pour le cas d’espèce. Partis en weekend depuis vendredi soir, ils ne sont revenus au travail que mercredi, à la faveur de la fête de la tabaski qui se célébrait mardi. Entre temps, le président de la république a ajouté la journée de lundi à cette succession de jours non ouvrable, usant ainsi des prérogatives que lui confère la loi 73/5 du 07 décembre 1973, fixant le régime des fêtes légales en république unie du Cameroun. Laquelle loi décrète 10 jours fériés au total dans l’année au Cameroun, soit quatre pour les fêtes légales civiles que sont le jour de l’an le 1er janvier, la fête de la jeunesse le 11 février, la fête du travail le 1er mai, la fête Nationale le 20 Mai, et 6 pour les fêtes légales religieuses, dont quatre pour les chrétiens et deux pour les musulmans. A ces 10 jours légales, s’ajoutent souvent des jours qui les précèdent ou les suivent, et qui deviennent aussi fériés soit automatiquement après les fêtes légales civiles célébrées un dimanche, soit par arrêté du président de la république pour celles qui viennent après ou avant les fêtes légales religieuse.

Pour ce qui est des fêtes légales civiles, la loi précise en effet que lorsqu’elle « est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête du point de vue des conditions de travail et de rémunération. »

Pour les fêtes légales religieuse, il est stipulé que lorsqu’elle « est célébrée un dimanche ou un jour férié, le Président de la République peut, par arrêté, déclarer férié non chômé le jour consécutif. L’article 4 de cette loi va plus loin pour indiquer que « la veille ou le lendemain d’une fête légale peut être, selon les cas, déclaré férié par arrêté du Président de la République lorsque la fête considérée est célébrée un vendredi ou un mardi. » c’est dans ce dernier cas que se retrouve le lundi dernier qui a été déclaré férié depuis vendredi par un arrêté du président de la République.

Pertes économiques
Mais à qui profitent ces jours de chômage et leur bonus ? Si des Camerounais sont souvent prompts et enthousiastes à réclamer les fériés et leurs différents « ponts » avant ou arrière, c’est l’économie nationale qui en paie le prix fort.

Le 26 décembre 2012, le Docteur Sende, chercheur camerounais et enseignant à l’Université de Bangui, a donné à Bertoua une conférence de presse au cours de laquelle il présentait les conséquences néfastes des jours fériés sur l’économie du Cameroun, pour conclure que les jours fériés font perdre des milliards de francs CFA par an. Il avait notamment examiné les effets des jours fériés sur la production industrielle et l’activité globale au Cameroun de 1980 à 2012, et a considéré que l’importance des effets des jours fériés n’est pas à négliger. Il est vrai que l’occasion des fêtes religieuses donne lieu à d’importantes dépenses des ménages pour la consommation et certains services tout en faisant tourner les entreprises brassicoles, mais un pays comme le Cameroun devrait justement éviter d’encourager une surconsommation au moment où la production des richesses est au plus bas.

Ignorance et acculturation
Jean Paul Pougala, dans l’une de ses réflexions publiées le 1 juin 2014, disait « personne ne semble se rendre compte que chaque jour férié est une perte énorme pour une Nation qui se cherche encore sur le plan économique. » fin de citation, et toute la nation est généralement contente qu’il y ait multiplication des fériés. L’intellectuel émet même des réserves quant à certaines fêtes religieuses que l’on s’empresse au Cameroun à célébrer comme l’ascension, alors qu’en Italie où se trouve le siège du Vatican, le pays ne fête pas cette supposée montée au ciel de Marie. Pareil pour les Etats Unis d’Amérique, le pays le plus croyant au monde, où les gens ne savent pas ce que c’est que célébrer la montée de Jésus voir son père. Même la 1er mai n’est pas célébré au Etats Unis comme férié, parce que selon Pougala, ils « disent qu’ils ne comprennent pas comment on peut fêter le travail en croisant ses bras. Pour eux, rendre férié le 1er Mai est une insulte au travail.>>

Le Canada non plus, pays très chrétien ne fête pas l’Ascension, à la raison que c’est trop coûteux pour le pays que de croiser ses bras (pour une fable de trop). Il explique que ne subissant aucune pression religieuse occidentale, la Chine pour s’en sortir a tout simplement aboli le samedi et le dimanche comme jour de repos pour tout le monde. Les gens ne sont pas obligés d’arrêter de travailler les mêmes jours. Ce qui fait que la Bank of China par exemple ouvre 7 jours sur 7, idem pour la poste chinoise ou la douane, ce qui donne un avantage de 104 jours par année sur ses principaux concurrents étrangers.

En tout état de cause, l’enthousiasme avec lequel les camerounais sollicitent les fériés et ses additifs, la facilité avec laquelle ces « pont » sont construits indique bien que du sommet à la base les objectifs sont encore peu visibles, encore moins le souci de les atteindre. Dans le secteur du sport en ce moment, des entreprises en charge de la construction des stades et autres infrastructures pour la CAN 2019 ne peuvent se permettre un jour sans travail, parce qu’elles ont des objectifs à atteindre et des délais à tenir. Comment alors comprendre que le Cameroun qui dans l’ensemble est tout à construire, et a même un objectif d’émergence en 2035, ne se contente pas seulement de ses fêtes légales déjà jugées fantaisistes par les économistes, mais y ajoute des ponts dès que l’occasion se présente ?

Roland TSAPI

22 août 2018 0 comments
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ActualitéRoland Tsapi

Père Ludovic Lado Sj. fait hommage à ses ancêtres

by Hiatsoon 01 7 août 2018
written by Hiatsoon 01

L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE

Une visite de courtoisie et d’hommage à la case des reliques de me ancêtres paternels. Chacun de nous n’est qu’une branche d’un arbre. « Honore ton père et ta mère », nous dit la sagesse biblique.


J’AIME MES RACINES….

Les symboles donnent à penser…pensait Paul Ricoeur. Je « Jong » le vin blanc du village.

(C) Page Facebook personnelle de Père Ludovic Lado Sj.

7 août 2018 0 comments
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Au QuotidienBon à savoir !Santé

Les 40 vertus du miel, n’oubliez pas de partager

by Hiatsoon 01 6 août 2018
written by Hiatsoon 01

1_ Le miel est un antibactérien

2_ Il est un antifongique puissant.

3_ Il alcalinise le pH du corps.

4_ Il est une source de minéraux, de vitamines, et d’antioxydants.

5_ Il renforce l’immunité.

6_ Boire de l’eau chaude avec du citron et du miel sur un estomac vide accélère la perte de poids.

7_ Le miel contient plus de calories que le sucre, mais lorsqu’il est consommé avec de l’eau chaude, il aide à digérer les graisses stockées dans votre corps.

8_ Il favorise la prolifération des bonnes bactéries dans l’intestin.

9_ Il stimule l’énergie et atténue la fatigue.

10_ Le mélange de 2 cuillères à café de miel avec du jus de carotte en consommation régulière permet de maintenir une bonne vue.

11_ Il soulage les maux de gorge.

12_ Il prévient les maladies cardiaques en améliorant la circulation sanguine.

13_ Il apaise les brûlures, désinfecte les blessures. Un simple mélange de miel et d’ail appliqué directement sur les plaies infectées suffit.

14_ Il réduit l’inflammation et la douleur.

15_ Il contient des phytonutriments, qui possèdent des propriétés pour prévenir le cancer.

16_ Il soulage les indigestions et le reflux acide.

17_ Il détruit les bactéries causant l’acné.

18_ Il préserve le nombre de globules blancs dans le sang.

19_ Contre les allergies au pollen, il faut une cuillère à café de miel pur plusieurs fois par jour quelques mois avant la saison des allergies.

20_ Il élimine les parasites provenant du foie et du côlon.

21_ Une pommade à base de miel peut être appliquée sur l’eczéma.

22_ Il évite les ulcères et autres troubles gastro-intestinaux.

23_ Il favorise l’endurance chez les athlètes.

24_ Le miel et la cannelle peuvent aider à soulager l’arthrite. Mélangez du miel à de l’eau tiède avec une cuillère à café de cannelle. Appliquez le mélange en massant la partie concernée.

25_ Il guérit les problèmes de cuir chevelu et élimine les pellicules.

26_ Le miel aide à calmer l’anxiété.

27_ Il réduit le stress métabolique.

28_ Pour soulager vos sinus, mélangez 1 cuillère à café de jus de gingembre frais à du miel, à consommer deux ou trois fois par jour.

29_ Il soigne les dents. Faites une pâte au miel et à la cannelle et appliquez sur la dent douloureuse.

30_ Il hydrate la peau. Mélangez une cuillerée de miel et deux cuillères à soupe d’eau chaude et massez votre peau avec le mélange.

31_ Il soulage les nausées matinales.

32_ Il calme le hoquet.

33_ Il soigne la fièvre. Prenez une cuillère à soupe de miel dans la matinée.

34_ Le miel aide à soulager les céphalées. Il suffit de siroter 1 demi-verre d’eau tiède avec quelques cuillères à café de miel.

35_ Il aide à soigner l’œil rose (conjonctivite). Mettez une cuillère à café de miel dans une tasse d’eau et chauffez juste assez pour faire fondre le miel. Laissez refroidir et utilisez comme gouttes dans l’œil infecté.

36_ Contre les crampes aux jambes, prendre 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre et 1 cuillérée de miel chaque soir avant de se coucher.

37_ Il réduit le taux de cholestérol. Mélangez deux cuillères à soupe de miel et trois cuillères à soupe de cannelle dans du thé.

38_ Il traite la mauvaise haleine. Mélangez une cuillère à café de miel et de cannelle dans de l’eau chaude.

39_ Pour adoucir l’eau de votre bain, ajoutez-y du miel.

40_ Pour éviter la gueule de bois, mélangez 15 ml de miel brut avec 80 ml de jus d’orange.

6 août 2018 0 comments
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Résultats régionaux de l’examen Probatoire 2018, comparés à ceux de 2017

by Hiatsoon 01 5 août 2018
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ActualitéAu QuotidienCamerounDéveloppementPolitiqueRoland Tsapi

Inondation : Le produit de l’incivisme des populations

by Hiatsoon 01 28 juillet 2018
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Les habitudes des populations de la ville de Douala contribuent à boucher les caniveaux et drains, créant des conditions favorables aux inondations.

Les pieds dans l’eau, les sacs sur la tête, le regard perdu… c’est ainsi qu’on peut décrire les habitants de bon nombre d’habitants des quartiers dans la ville de Douala au petit matin de mercredi 25 juillet 2018.

Une pluie insistante tôt le matin, et qui a repris de plus belle le lendemain, a provoqué de vastes inondations.

Les eaux ont rapidement monté et débordé les quelques drains prévus, leur capacité de rétention a été minimisée par les quantités d’eau déchainées. Des cris de douleurs, sont entendus depuis deux jours donc, des cris et des images qui font écraser une larme aux âmes les plus insensibles. De la souffrance qui logiquement amène tout le monde à se demander comment on en est arrivé là, et comment en sortir. Surtout que d’années en années les mêmes souffrances reviennent.

Les ordures ménagères partout et n’importe où
Dans la recherche des causes de cette situation, il suffit d’être plus attentif en regardant les images, et l’on constate qu’à côtés des hommes et femmes qui fraient leur chemin dans l’eau, il y a aussi des carcasses de congélateurs, des milliers de bouteilles plastiques, les pneus et les vêtements usés, les troncs d’arbres, les ordures de toute nature, qui dormaient au fond des caniveaux et les drains. Ce qui ramène les populations à elles-mêmes. Comment ces ordures se sont retrouvées dans les caniveaux ou dans les drains ? C’est bien les habitants des quartiers concernés, qui jettent les ordures partout. On ne vient pas d’ailleurs pour le faire. Ce n’est pas des autres quartiers que l’on quitte pour venir produire les ordures ménagères dans un autre.

Avec un regard simpliste, il est évident que l’eau qui inonde est anormale, et indique que quelque chose n’a pas été à sa place à un moment donné. Ce sont les ordures dans les caniveaux et les drains. Et chaque jours les populations répètent ce même geste, sans se rendre compte que c’est cela qui cause les inondations d’années en années. L’absence des bacs à ordures, que les populations invoquent souvent, ne justifient en aucun cas la présence des ordures dans les drains et les caniveaux. D’ailleurs, au centre commercial à Akwa, l’entreprise en charge de la collecte des ordures fait régulièrement son travail plus que dans les autres quartiers, mais les ordures se retrouvent toujours dans les drains, les eaux montent à chaque pluie et les rues sont inondées.

L’habitude de l’incivisme
Durant toutes les périodes de grandes vacances chaque année, les stagiaires des communes d’arrondissement et de la communauté urbaine libèrent les caniveaux dans la ville, mais elles sont remplies immédiatement des ordures, jetées par les habitants. Et quand les rues sont inondées on cherche le bouc émissaire. Un projet de construction de 43 km de drain est actuellement en cours dans la ville de Douala, avec de l’argent emprunté en Europe faut-il le rappeler. Mais si les populations ne changent pas d’abord leur comportement, même quand ces drains seront achevés et livrés, les eaux ne pourront pas circuler à cause des ordures jetées par les habitants. Les quartiers continueront d’être inondés, et les douleurs, cris et souffrances qu’on observe depuis le 25 juillet au matin, vont continuer. Il faut donc le dire, au risque de choquer, L’incivisme des populations est déconcertant. Le mépris pour la chose publique est maladif.

Constructions anarchiques
L’autre cause de ces malheurs qui arrivent chaque année, ce sont les constructions anarchiques et les installations dans des zones interdites. Les urbanistes et autres avertis sont unanimes pour dire que les populations sont têtues, elles aiment s’installer partout et n’importe comment. Une fois de plus, au mépris de lois sur l’urbanisme et de l’interdiction expresse de s’installer dans des zones classées non habitables. Il n’est pas utile de revenir ici sur la responsabilité publique dans cette affaire et les problèmes de gouvernance. La démission de l’Etat, des communes et des communautés urbaines a déjà été constatée et dénoncée, les populations sont conscientes qu’elles sont abandonnées à elles- mêmes. Devraient-elles pour autant se laisser mourir ? Favoriser elles-mêmes les conditions de leurs souffrances ? Devraient-elles continuer à s’installer n’importe où sur des dalots, des drains, les zones marécageuses sous prétexte que l’Etat devrait le leur interdire, devraient-elles continuer à balancer les ordures dans tous les sens sous prétextes qu’elles payent les impôts ?
Non, pas du tout. Mais les populations l’ont fait, et continuent à le faire Au point où on est arrivé avec l’incivisme dans la ville de Douala, même les meilleures architectes de Washington, Québec, Hongkong, ou Dubaï ne s’en sortiront pas. En esquisse de solution à ce qui arrive en ce moment avec ces inondations, un urbaniste est catégorique : « A ce stade, on ne peut qu’attendre la saison sèche. Il est difficile de faire passer les engins de génie civil chargés de curer maintenant. Il faut demander à ceux qui habitent à côté de ces cours d’eau de quitter. En attendant il ne nous reste que nos yeux pour pleurer», dit-il.

Chacun devra à son niveau favoriser l’écoulement des eaux vers le Wouri ou la Dibamba, car les pluies ne font que commencer, le mois d’août ne fait que s’annoncer. En liaison avec l’actualité du moment, les questions d’urbanisation doivent faire partie intégrante de l’agenda de la campagne des candidats. Ceux qui aspirent à gouverner doivent clairement faire savoir aux populations comment ils entendent les sortir de là. Avec leur concours.

Roland TSAPI

28 juillet 2018 0 comments
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Vidéo – Fumeurs : attention aux cigarettes

by Hiatsoon 01 28 juillet 2018
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ActualitéAfriqueAu QuotidienBon à savoir !CamerounPolitiqueRoland Tsapi

Participation électorale : L’analphabète politique

by Hiatsoon 01 28 juillet 2018
written by Hiatsoon 01

Poussées par les fraudes électorales constantes, découragées par des textes taillées sur mesure, les populations camerounaises ont presque abandonné le champ politique. Mais elles ne sont pas conscientes de l’erreur qu’elles commettent en refusant de s’intéresser.

Le désintérêt des Camerounais pour la politique est devenu presqu’incurable.

Politique étant entendu comme tout ce qui a trait aux élections, locales ou nationales. A ce sujet, les taux d’abstention en pourcentage sont assez éloquents, si l’on se réfère aux différentes échéances électorales présidentielles depuis 1992. Par taux d’abstention, on désigne le nombre des personnes inscrites sur une liste électorale, mais qui ne sont pas allées mettre le bulletin dans l’urne le jour du vote. Et il ne faut pas perdre de vue que pour la fonction présidentielle par exemple, l’article 116 alinéa 1 du code électoral dit que le Président de la République est élu pour un mandat de sept (07) ans au suffrage universel direct, égal et secret.
Il est dès lors important de préciser que la loi n’indique pas un certain nombre de personnes qui doivent voter pour que l’élection soit valide. Si sur les 7 millions de Camerounais inscrits sur les listes électorales à ce jour, et donc autorisés à voter, 500 000 personnes seulement partent mettre le bulletin dans l’urne, le vote sera validé. On notera simplement que les 6 500 000 électeurs restants se sont abstenus de voter, et les raisons pour lesquelles ils n’auront pas voté ne modifieront pas les résultats. Celui qui aura eu le plus grand nombre de voix sur les 500 000 votants va être proclamé élu par la Cour Constitutionnelle, il va prêter serment face aux membres du Parlement, du Conseil Constitutionnel et de la Cour Suprême, et deviendra à partir de ce moment le président de tout le monde. On dira peut-être qu’il n’est pas légitime, mais il sera légal.

L’erreur de s’abstenir
C’est là où s’abstenir de voter n’est pas la meilleure des choses à faire dans un pays où chacun aspire à faire entendre sa voix. En définitive, moins élevé est le taux d’abstention, plus légitime et légal est l’élu, mais si le taux d’abstention est très élevé comme dans l’exemple cité, l’élu sera moins légitime, mais il sera toujours légal.

Pour les quatre élections présidentielles que le Cameroun a déjà connues depuis l’avènement du pluralisme, toutes remportée par Paul Biya, les taux d’abstention était de 26% en 1992, 18% en 1997, 17% en 2004 et 34% en 2011. Donc entre 2004 et 2011, le nombre de Camerounais inscrits sur les listes, mais qui n’ont pas voté a doublé. Et là il s’agit de ceux qui ont quand même pris la peine de s’inscrire sur une liste électorale.
Mais il y a une bonne partie des Camerounais qui sont en âge de voter, c’est-à-dire 20 ans et plus, et qui refusent même de s’inscrire sur une liste électorale, et ils sont aussi nombreux que ceux inscrits. Dans d’autres pays africains, et même en République centrafricaine près de nous, le pourcentage des inscrits est toujours au-delà de 50, c’est-à-dire près de la moitié de la population globale.

Hon. Nkodo Dang, président du parlement panafricain

L’Organisation non gouvernementale Un monde Avenir et ses partenaires associés, pensent d’ailleurs, après une étude menée entre avril et septembre 2017 dans 5 régions du pays, que dans des conditions normales, près de 12 millions de Camerounais seraient inscrits sur les listes électorales. L’opération 11 millions est également fondée sur cette possibilité.

L’imbécile heureux
Le prétexte avancé par ceux qui sont inscrits sur les listes électorales et ne veulent pas voter, est souvent qu’il ne sert à rien de voter parce que les résultats sont connus à l’avance selon eux. Pour ceux qui ne veulent même pas s’inscrire, ils disent qu’ils ne veulent rien avoir à faire avec la politique.
Ceux-là se complaisent dans leur situation, et pensent fermement que s’intéresser à la politique est synonyme de s’attirer des problèmes. Mais ce sont ces derniers en réalité qui font le malheur de la société, c’est eux que le poète et dramaturge allemand Bertolt Brecht appelle les imbéciles heureux, les analphabètes politiques.
Il les décrits en ces termes : « Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Nul doute qu’il y a beaucoup de Camerounais qui se reconnaissent dans cette description. Ce qui est déjà une avancée vers la sortie, car la prise de conscience de l’existence d’un problème, est le premier pas vers la résolution du problème. Et pour cette échéance électorale et celles à venir, chaque Camerounais devra choisir entre participer au choix des politiques, ou être l’imbécile heureux qui produit le politicien malhonnête.

Roland TSAPI

28 juillet 2018 0 comments
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Art CulinaireAu QuotidienBon à savoir !Santé

Soignez votre santé

by Hiatsoon 01 22 juillet 2018
written by Hiatsoon 01

? *SOYEZ MÉTICULEUX* ?

? *SOIGNEZ VOTRE SANTÉ* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de vos poumons, ne fumez pas.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de votre coeur, mangez moins de sel.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de votre foie, mangez moins gras.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de votre estomac, ne prenez pas des repas froids.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de vos intestins, remplacez les repas à forte concentration en calories par des légumes.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de votre pancréas, ne bourrez pas votre estomac* .?

? *Si vous vous souciez de vos reins, buvez beaucoup d’eau en journée, peu le soir,, et videz votre vessie avant d’aller au lit.* ?

? *Si vous vous intéressez à la santé de votre cerveau, dormez 8h toutes les 16 h.* ?

?? *Si vous vous intéressez à la santé de vos proches, transmettez leur ce message* .??

22 juillet 2018 0 comments
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Canal Mesa’ako

Play : chansons coup de cœur

plus de titres … 

Le saviez-vous ?

Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
  • Cʉ̀ʼʉnzàʼa
  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

Royaume Patsoon Boong

Plan du Foyer Royal Batcham

La Voix de la Jeunesse – LVJ

https://mesaako.com/wp-content/uploads/2018/05/kanoon-4.mp3

Mesa’ako Channel : MSk-Tv

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