Femme de conviction et d’action, Marie Tamoifo Nkom est une actrice panafricaine engagée pour l’environnement, le leadership féminin, la justice climatique, la promotion des savoirs traditionnels endogènes africains et l’autonomisation des jeunes, des jeunes filles et femmes. Princesse du Groupement Batcham par double lignée royale – maternelle (Fouo Sob Fofou – Fouo Djuatio), de Maa Madé, Feu Madeleine Mafejio, et paternelle (Nde Chouffouo – Fouo Tanjou), de Feu Tamoifo Paul, (Secteur Mengou’o), chefferie Bamelieu.

D’une famille de dix enfants, elle incarne la continuité historique et la modernité éclairée. Elle fait partie des figures féminines les plus influentes du Cameroun et du Bassin du Congo en matière d’action climatique et de développement durable en ce qui concerne la participation des acteurs non étatiques aux prises de décision. Née et résidente en France depuis moins de trois ans, épouse de Bernard Wendling, elle fait du lien entre patrimoine et innovation un socle pour construire l’avenir. Elle occupe plusieurs fonctions de responsabilité au sein du groupement : Vice-Présidente du Comité Technique d’Organisation (CTO) de la sortie officielle de Sa Majesté Fouo Djiotsoon; Une des Marraines de la Commission Genre, Environnement, Développement & Diaspora pour l’intronisation du Roi ; Fondatrice du Collectif  et forum des filles et femmes, « Amazones Batcham » ; Vice-Présidente du CODEGBA ; Membre active du CECOBY ; Présidente fondatrice de l’Association Jeunesse Verte Internationale (AJVI) ; PCA AJVC ; Coordonnatrice régionale du REJEFAC/COMIFAC – CEEAC ; Chargée de communication de la chefferie Bamelieu – Secteur Mengou’o ; Conseillère du Collectif des Communicateurs du Groupement Batcham en tant que promotrice de GreeningMedia Women TV, une web TV innovante dédiée à l’écoféminisme, à la voix des femmes et des communautés vulnérables, et à la valorisation des solutions africaines en matière de développement durable et de leadership féminin.

Depuis l’âge de 17 ans, elle mène un combat de terrain, mobilisant les jeunes, les femmes et les peuples autochtones à travers des campagnes, des forums nationaux et internationaux (dont la COP CHEZ NOUS ANNUELLE). Elle est à la tête d’un réseau de plus de 400 organisations environnementales de jeunesse et de femmes à travers l’Afrique centrale. Par son action multiforme, Marie Tamoifo Nkom bâtit des ponts entre générations, territoires, institutions et peuples, pour un avenir résilient, solidaire et durable.

© Mesa’ako Patsoon N° 010 juillet 2025, édition consacrée à la sortie officielle de Fouo Djiotsoon

Je me nomme Arnaud Longmené Fopa, Docteur en Histoire des Relations Internationales (Université de Dschang), Diplômé de l’ENS de Maroua en Langue chinoise (premier enseignant de Chinois originaire des Bamboutos). Spécialiste de la Chine en Afrique. Auteur de plusieurs articles scientifiques et auteur de deux ouvrages sur les dynamiques chinoises en Afrique centrale.

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Colonel DJOU ESAIE, dit Papa NJOYA : Un Parcours Dévoué au Service de la Gendarmerie

Né le 8 octobre 1955 à Batcham Badeungang (sous-secteur de développement PONGTOUM), dans la localité de Batcham, le Colonel (à la retraite) DJOU ESAIE, dit Papa NJOYA, a consacré une grande partie de sa vie au service de la Gendarmerie Nationale camerounaise.

Formation et Début de Carrière

Son parcours académique a débuté à l’École Évangélique de Bamessang où il a effectué son cycle primaire de 1960 à 1967, obtenant son Certificat d’Études Primaires Élémentaires (CEPE). Il a ensuite poursuivi ses études secondaires au Lycée Bilingue de Buea de 1967 à 1975, où il a décroché successivement le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), le Probatoire série C, et le Baccalauréat série C.

En 1975-1976, il intègre l’Université de Yaoundé pour une formation en Mathématiques, Physique et Informatique. Son engagement envers les forces de l’ordre se concrétise avec son entrée à l’École Militaire Interarmes (EMIAC) de Yaoundé de 1976 à 1979, d’où il sort avec le grade de Sous-Lieutenant. En 1979-1980, il complète sa formation par le stage des officiers de la Gendarmerie Nationale.

Carrière Opérationnelle et Fonctions Clés

La carrière opérationnelle du Colonel DJOU ESAIE débute en décembre 1980 au sein de la Légion du Littoral. Il y occupe diverses fonctions importantes, notamment celles de Commandant du Peloton 4/4 à Mbopi Douala, assure l’intérim du Commandant de compagnie d’Édéa, et devient Chef du Bureau renseignement et transmissions à l’État-major de la Légion du Littoral.

De novembre 1983 à 1993, il intègre la prestigieuse Direction de la Sécurité Présidentielle. Durant cette période, il gravit les échelons et occupe des postes de haute responsabilité :

• Adjoint au Chef du service protection
• Capitaine Chef du service protection
• Commandant du groupement protection

En 1993-1994, il est Chargé d’Études à l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Souhaitant se rapprocher du terrain, il demande son affectation à la Légion de l’Extrême Nord à Mora, où il prend les rênes de la compagnie de gendarmerie de Mora. C’est à ce moment, en 1994, qu’il est promu Chef d’escadron.

De 1994 à 1998, il rejoint la Légion du Nord à Garoua à sa demande, où il assume les fonctions de Chef d’État-major de la Légion du Nord. Son dévouement et ses compétences lui valent une promotion exceptionnelle au grade de Lieutenant-colonel.

Sa carrière continue de progresser avec des postes de commandement majeurs :

• De 1998 à 2004, il est Commandant en second de la Légion de Gendarmerie du Centre, période durant laquelle il est promu Colonel et devient Inspecteur de la Gendarmerie Nationale.
• De 2004 à 2010, il prend le commandement de la Légion de Gendarmerie de l’Adamaoua, tout en conservant ses fonctions d’Inspecteur de la Gendarmerie Nationale.

Retraite et Projets Futurs

Le Colonel DJOU ESAIE a officiellement pris sa retraite le 7 octobre 2013, après une carrière exemplaire marquée par un engagement inébranlable au service de la nation.

Désormais à la retraite, le Colonel Djou Esaïe aspire à s’engager dans des formations pratiques et autodidactes. Il souhaite notamment se former en nutrition animale et agriculture, ainsi qu’en psychologie sociale pour le développement personnel, des connaissances qu’il estime précieuses pour « mieux commander son peuple » dans ses futurs engagements.

MEDAILLES OBTENUES

Force Publique dans l’Ordre du mérite

–        Chevalier du Mérite Camerounais

–        Officier du Mérite Camerounais

–        Commandeur du Mérite Camerounais

Dans l’Orde de la valeur

–        Chevalier de l’Ordre de la Valeur

–        Officier de l’Ordre de la Valeur

–        Commandeur de l’Ordre de la Valeur

Dans l’ordre de la vaillance

• Médaille de la vaillance à l’Ordre de la Nation  avec Palme Distinction Etrangère ;

–        Officier de l’Ordre Allaouite (MAROC) équivalant de l’Officier de l’Ordre de la Valeur.

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Biographie de l’Ingénieur KOUEDA KOUNG Jean

L’Ingénieur KOUEDA KOUNG Jean, fils de KENNE FOUOTCHIA et ZEMBONG Suzanne, est une figure éminente dans les domaines de l’ingénierie civile, du développement durable et de l’engagement communautaire au Cameroun.

Formation et Carrière Professionnelle

Après avoir obtenu son baccalauréat au Lycée Bilingue de Buea en 1980, M. KOUEDA KOUNG a poursuivi ses études supérieures à l’Université de Yaoundé, où il a décroché un diplôme d’Ingénieur de Génie Civil à l’École Nationale Supérieure Polytechnique. Sa carrière dans la fonction publique l’a mené à des postes de responsabilité au Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MINEP), au Ministère des Travaux Publics (MINTP) jusqu’en 2012, et au Ministère des Marchés Publics (MINMAP) de 2012 à 2017.

Retraité de la fonction publique, il continue d’apporter son expertise en tant que consultant. Il a été consultant à la Cellule BAD-BM du MINTP et membre de la Commission Centrale de Contrôle des Marchés Publics.

Depuis début 2025, il est Consultant chargé du suivi du PARZIK (Projet d’aménagement des routes de désenclavement de la Zone Industrielle et Portuaire de Kribi), un projet d’envergure nationale.

Engagement Social et Communautaire

M. KOUEDA KOUNG est également un pionnier de l’engagement social. En 1996, il a fondé Global Village Cameroon, une ONG dédiée à la protection de l’environnement et au développement durable, qui est active à ce jour.

Son dévouement au développement local est manifeste à travers ses actions pour le Secteur King Place de Batcham. De 1995 à 1998, il a présidé l’antenne de Yaoundé de son Sous-Comité de développement. Il a organisé le premier Congrès du Secteur de King Place à Batcham, où l’idée d’un établissement de microfinance a vu le jour. Fort de cette initiative, il a personnellement déposé le dossier et ouvert le premier compte de la **Mutuelle Communautaire de Croissance (MC2) Batcham**, qu’il a initiée et fondée et qui a ouvert ses portes en 2003. Il en a assuré la présidence du Conseil d’Administration de 2003 à 2016.

Projets de Développement et Réalisations Notables

L’ingénieur KOUEDA KOUNG a été l’initiateur de nombreux projets de développement pour le groupement Batcham, incluant la construction d’infrastructures essentielles telles que :

• Ponts : entre Tchuadjeu et le Lycée de Batchete, Bamedjo et Baleghang, et entre Baleghang et Carrefour Batcham.
• Routes : comme la route Bafouda – Babete – Batchetio – Bamegong, Batcham Chefferie – Maya – Megouo – Keko’o – Intersection Route régionale Balessing-Batcham Chefferie, et Intersection Batcham Ville – Batcham Chefferie – Taki – Balena – Intersection Batcham Chefferie – Balessing.

Avant la crise financière, il a également initié la mise aux normes et le bitumage de la route Balessing – Batcham Chefferie – Balessing, dont l’élargissement a été réalisé jusqu’à Batcham ville.

En 2016, il a présidé avec succès le Comité d’Organisation des obsèques officielles de Fouo Sonkwe. Cet événement majeur a abouti à la désignation de Sa Majesté DJINTSA SONKWE Adrien comme Chef Supérieur du Groupement et a généré un excédent financier significatif de plus de 4 millions de Francs CFA, témoignant de son sens aigu de l’organisation et de son leadership.

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TAKUETE DONNAT est Ingénieur du Génie Civil, Titulaire également d’un Master II en Géotechnique et Calcul des Structures. Il a suivi plusieurs stages de perfectionnement notamment à l’Ecole Nationale des Travaux Publics de Lyon et à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en France.

Actuellement Directeur Général des Études Techniques au Ministère des Travaux Publics et membre du Conseil d’Administration du LABOGENIE, il a été auparavant tour à tour et entre autres, Sous-directeur de l’Entretien Routier du Réseau Ouest et Directeur des Études Techniques Routières et d’Ouvrage d’Art dans le même Ministère.

Au plan communautaire, il est actuellement le Président du Sous-comité de Développement du Secteur Tchou’ou depuis 2012, et a été un des membres du Comité de Réflexion et de Gestion Transitoire du Comité de Développement du Groupement Batcham (CODEGBA) mis en place par le Préfet du Département des Bamboutos en 2021, et qui a travaillé efficacement à la rédaction des textes organiques et à la mise en place du CODEGBA actuel. Il a aussi été Secrétaire Général Adjoint du Comité Exécutif de la Communauté Batcham de Yaoundé.

Sur le plan politique, il est militant depuis de longues dates du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti politique dans lequel il a régulièrement fait partie des structures opérationnelles sur le terrain.

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Je me nomme Marlyse DJIMELI WAMBA, je suis sociologue et psychopédagogue. Je suis titulaire d’un doctorat PHD en sociologie et d’un DIPEN2 (diplôme des professeurs de l’enseignement normal 2^e grade) en science de l’éducation, obtenu à l’école normale supérieure de Yaoundé. Je suis actuellement enseignante permanente des sciences de l’éducation à l’ENIEG Bilingue de Douala et enseignante vacataire à l’occasion dans les IPES.

En tant que psychopédagogue, je m’évertue au quotidien d’édifier et de sensibiliser sur diverses thématiques qui de mon point de vue peuvent stimuler l’harmonie et l’épanouissement des individus dans la société. A cet effet je publie constamment dans nos forums communautaires. La congruence des thématiques sur lesquels je sensibilise a d’ailleurs amené de nombreux fils et filles Batcham à devenir mes « followers », au point où, quand pour d’autres contraintes je ne publie pas après un certain temps,  ils réclament in box. Dans la même mouvance j’ai mis à la disposition de la communauté éducative un livre intitulé « Guide de la réussite des apprentissages », pour faciliter la réussite scolaire en générale et la réussite aux examens officiels en particulier. Pour faciliter l’accès des élèves Batcham à ce livre je le mets avec la contribution des élites soucieuse de l’éducation intégrale gratuitement à la disposition des élèves Batcham depuis l’année passée.

En plus des questions éducatives, je suis particulièrement intéressée par l’approche genre (c’est sur elle d’ailleurs que portait ma thèse). Pour moi la promotion des nouveaux rapports sociaux de sexe est indispensable pour l’avènement d’une société juste et équilibrée. Aussi les femmes doivent se mouvoir dans la sphère publique en générale et la sphère publique décisionnaire en particulier. Pour cela elles doivent être encouragées par tous les acteurs sociaux. La femme Batcham particulièrement a besoin d’être encouragée parce que notre groupement est très enraciné dans la tradition, hors cette tradition est profondément caractérisée par l’inégale traitement de l’homme et la femme. Malgré l’apparente évolution des mentalités, la femme Batcham continue à être essentiellement un être qui n’a d’identité que sous la tutelle d’un homme qui est son mari ou son père. Dans de nombreuses familles Batcham par exemple la femme ne peut pas avoir un héritage foncier, ce qui constitue un très grand frein à son autonomisation. Dans sa famille biologique, elle en est privée parce qu’elle « ira en mariage » dans sa famille par alliance elle n’y a pas droit parce que ce qui est à son mari est supposée être à elle, d’où sa dépendance perpétuelle à l’homme.

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À Propos de Simon Pierre Kenne Fouedong

Simon Pierre Kenne Fouedong, né en 1966, est un historien et auteur camerounais résidant en Italie. Après des études en Histoire achevées à l’Université de Yaoundé en 1991, il s’est établi en Italie où il a rapidement intégré le marché du travail.

Son œuvre littéraire se distingue par un profond engagement dans la valorisation de la culture et de l’histoire bamiléké. En 2007, il a publié « Histoire de Batcham », un ouvrage qui explore les dynamiques de peuplement et l’émergence d’un pouvoir politique fort dans cette chefferie, la transformant en une puissance militaire régionale. Plus récemment, il a enrichi la littérature italienne avec deux recueils de contes et légendes Bamiléké, parus en 2022 et 2023. En 2024, il a publié « Jeux traditionnels Batcham dans la tradition globale », une étude approfondie des jeux traditionnels Batcham, souvent comparés à ceux d’autres cultures et analysés sous leurs aspects philosophiques. Les versions françaises de ses ouvrages récents sont actuellement en préparation.

Biographie

Né en 1966, j’ai effectué ma scolarité au CEBEC Bamessang et au CEG de Batcham, avant de poursuivre mes études supérieures à l’Unité de Bafoussam puis à l’Université de Yaoundé, où j’ai obtenu une Maîtrise en Histoire en 1991.

Immédiatement après mes études, je me suis installé en Italie et j’ai rapidement intégré le marché du travail.

Mon parcours est également marqué par un engagement dans la valorisation de la culture et de l’histoire. En 2007, j’ai publié Histoire de Batcham. Plus récemment, j’ai enrichi la littérature avec la publication en langue italienne de deux recueils de contes et légendes Bamiléké, parus en 2022 et 2023. En 2024, j’ai continué sur cette lancée avec Jeux traditionnels Batcham dans la tradition globale. Les versions françaises de ces ouvrages sont actuellement en préparation.

Mes publications

Parue en 2007, l’Histoire de Batcham traite des mouvements de population qui conduisirent à l’occupation de Batcham, de diverses joutes qui aboutirent à la naissance sur ce territoire d’un pouvoir politique, pouvoir qui allait se consolider avec suffisamment de rapidité pour faire de cette chefferie non seulement une grande nation, mais également une puissance militaire régionale; ce qui ne manqua pas de compliquer la  tâche au colonisateur allemand à son arrivée.

Il y a ensuite 3 publications en langue italienne, qui ne sont malheureusement pas encore disponibles en Français. Il s’agit de deux recueils de contes et légendes Ngiemboon et d’une enquête de plus de 200 pages sur format A5 qui décrit les jeux traditionnels Batcham, les confronte au besoin avec ceux d’autres peuples et sonde parfois leurs bases philosophiques.

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Je suis né pour servir. Mon parcours professionnel est, je crois, exceptionnel. Doté d’un C.E.P.E, je suis entré dans l’administration après une formation de deux ans en secrétariat à Yaoundé. En janvier 1970, j’ai été affecté à la Sous-Préfecture de Galim comme chef du tout nouveau bureau des finances. En 1976, j’ai présenté avec succès le concours des Commis d’Administration en cumulant les fonctions de chef de bureau des finances et celles de chef de secrétariat particulier du Sous-Préfet de Galim.

En 1980, je fus affecté à la Sous-Préfecture de Batcham pour occuper les mêmes fonctions. En 1981, j’ai présenté le concours des Adjoints d’Administration et fus admis avec mention. En 1993, j’ai été avancé au grade de Secrétaire d’Administration.

J’ai aussi essuyé des coups dans ma carrière à cause de mon patriotisme pour Batcham. Par exemple, à la création du Lycée Technique de Batcham, en ma qualité de coordonnateur de toutes les sous-sections RDPC de l’Arrondissement de Batcham, je suis intervenu auprès du Comité Central pour que le Sous-Préfet de l’époque ne transfère pas cet établissement à Batcham Ville. Ce qui m’a valu trois affectations disciplinaires en un an, mais le Lycée est resté à Batcham Chefferie comme souhaité.

L’ouverture de la Radio Batcham n’a été possible que grâce à ma position au sein du parti. L’autorisation d’ouverture de cette radio porte d’ailleurs mon nom. À l’époque des faits, Monsieur Kenne Paul était combattu par plusieurs grosses élites Batcham.

En 1999, j’ai été nommé Adjoint d’Arrondissement de Babadjou, après un passage à la Sous-Préfecture de Dendem à Bandjoun et à la délégation Régionale de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative de l’Ouest. En 2004, je fus nommé Chef de Cabinet du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale, en charge des Collectivités Décentralisées. En 2005, j’ai été nommé Secrétaire Général de la Commune de Mbouda, poste que j’ai occupé jusqu’à ma retraite en 2011.

Pour le développement, j’ai construit le premier Auberge à Batcham Ville et je suis l’un des Batcham à avoir envoyé assez tôt ses enfants à l’Étranger pour faire des études universitaires.

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To’on Tedjiogue

Le Professeur Denis Zofou (dit To’on Tedjiogue) est un universitaire-chercheur, expert en Pharmacologie, et stratégies de santé intégrée – « Une Seule Santé ». Fort d’une expérience universitaire de plus de quinze années, il a été membre du comité de rédaction et/ou évaluateur de plusieurs revues scientifiques de par le monde.

En tant qu’expert “One Health”, Le Professeur Zofou a apporté une contribution substantielle à la formation universitaire et au développement des stratégies de santé, avec un point d’honneur sur la promotion des solutions endogènes (Médecine Traditionnelle Africaine) et l’approche intégrée au système de santé. Il a également contribué dans plusieurs projets de renforcement des capacités des universités en matière de stratégies intégrée, et développé plusieurs programmes de formation dans le domaine. Les activités de recherche du Pr. Zofou portent principalement la découverte et le développement de médicaments issus de la pharmacopée africaine, ciblant les principales maladies infectieuses tropicales (paludisme, typhoïde, etc.), ainsi que le diabète. Ses études mettent en valeur la richesse du patrimoine ethnobotanique camerounais, en explorant les potentialités de plantes locales souvent méconnues pour appuyer des traitements médicaux plus accessibles, et contribuer à l’autonomisation scientifique locale. À son actif, il a formé  plus de 30 étudiants au niveau Master et Doctorat/Ph.D au niveau national et international. Pr. Zofou a publié plus de 80 articles scientifiques publiés dans des journaux reconnus. Ses travaux sont largement cités, et il est bien intégré dans les réseaux scientifiques régionaux et internationaux.

Au Laboratoire de recherche médicale et de biochimie appliquée (MRABL), structure qu’il a fondé depuis 2016, Le Pr. Zofou et ses collaborateurs ont mis en place une plateforme de développement et de control qualité de médicaments qui sert en même temps de centre d’excellence pour la formation dans le domaine.

Professeur Zofou est Chercheur Associé au Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines, plus connu sous l’acronyme CERDOTOLA, depuis 2015.

Sur le plan social, Pr. Denis Zofou est particulièrement attaché à la préservation et à la promotion des valeurs culturelles du terroir. C’est un acteur de développement engagé dans le Groupement Batcham, Secrétaire Général du bureau directeur du Sous-Comité d’Action de Développement du Secteur Toumlefet.

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Portrait : qui est le Pr Constant FOUOPI DJIOGAP

Professeur est Titulaire à l’Université de Yaoundé II et Directeur du Laboratoire d’Économie Publique à l’Université de Yaoundé II. Il est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI), d’un Doctorat nouveau régime en Sciences Économiques et Lauréat du XVIIème concours d’Agrégation en Sciences Économiques du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Expert et consultant pour des institutions financières internationales (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement), il participe régulièrement à des conférences internationales.

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Chef Émérite de la Communauté Batcham de Yaoundé (Coby), j’ai mené une riche carrière dans l’industrie pharmaceutique. Actuellement Vice-président d’Atome Pharma Group, dont le siège est à Dubaï.

Parcours académique et professionnel

Né de parents Batcham, Sébastien FOUEGOUM a bâti son succès sur des fondations solides. Après des études primaires couronnées par le CEPE à la mission catholique de Bangwang et Fiela, il obtient son baccalauréat A4 Espagnol au Lycée Polyvalent de Bonabéri en 1983. Il poursuit avec brio ses études à l’Université de Yaoundé, où il décroche une Licence en sciences économiques (1986) puis une Maîtrise en gestion d’entreprise (1988).

S’engage dans la vie active dans le secteur de l’industrie pharmaceutique comme Délégué Médical dans les laboratoires Roussel Uclaf. 5 ans après, est admis à l’Institut Glaxo à Evreux France. Travaille sur les produits innovants des laboratoires GSK pendant 5 ans et entame une carrière internationale avec le Groupe Tridem Pharma dès l’année 2000 comme Directeur Régionale Afrique Centrale.

Le groupe Tridem qui englobait une dizaine de laboratoires pharmaceutique de renom, contribuant au développement du BIG PHARMA en Afrique sur les pathologies variées : Les antalgiques, les Antibiotiques, les Antis inflammatoires, les antis diabétiques, les anticoagulants, les anti hypertenseurs etc.

Dès 2018, je suis détaché dans le département Marchés Institutionnels de Tridem comme Directeur Afrique Noire Francophone pour travailler sur les programmes de santé des pays et faire le plaidoyer auprès des organisations internationales (OMS, Fonds Mondial, USAID, Unicef. etc) pour l’appui et les dons des médicaments sur les maladies courantes comme le paludisme, la tuberculose ou le Sida.

Travail reconnu par l’Etat du Cameroun en me décernant la Médaille de Chevalier de l’Ordre de la Valeur par le Chef de l’Etat.

En 2023, Je quitte le groupe Tridem et devient co-fondateur de Atome Pharma Group qui est le premier établissement pharmaceutique appartenant aux africains, avec pour siège Dakar où je suis le Directeur Général et depuis janvier 2025 je suis devenu le Vice-Président du groupe qui est devenu une véritable multinationale avec le bureau central à Dubaï.

Malgré cette charge à l’internationale je suis resté attaché fermement et farouchement à ma passion primaire qui est le développement communautaire. Déjà dès le collège et à l’université, j’ai été plusieurs fois Présidents des élèves et étudiants Batcham, que ce soit à Douala ou à Yaoundé. J’ai grandi dans la sous chefferie Fouofomekong de Batcham où j’ai assuré le rôle de « Nde Manfouo », dans mon quartier Nkolbisson à Yaoundé où je suis Notable du Chef du village. J’ai aussi assumé des responsabilités de Président du Comité d’Organisation dans certains évènements du Groupement Batcham

Dans la Communauté Batcham de Yaoundé, j’ai été Chef de l’Antenne de développement Toumgwang pendant une dizaine d’années, avant de devenir Chef de la Communauté Batcham de Yaoundé et ses environs pendant onze bonnes années.

Malgré la débâcle du projet financier d’envergure que nous avions souhaité mise en place pour la communauté, nous avons réussi notre principal challenge de réaliser les grands travaux du foyer culturel Batcham de Yaoundé. Nous avons aussi, au cours de ces années passionnantes, réorganisé la communauté Batcham de Yaoundé en secteurs géographiques dans la cité capitale, dynamisé les antennes de développement suivant le découpage du Groupement Batcham. Nous avons travaillé l’esprit communautaire à Yaoundé en éradiquant les multiples intimidations de certains aînés. Nous nous réjouissons que pendant ces années, des groupes dynamiques, avec la détermination des Batcham de Yaoundé ont été mis sur pieds : Solidarité Batcham S25, le cercle des élites Batcham ( Cecoby) et de nombreux mouvements de jeunes Batcham vivant à Yaoundé. Fondateur du Cercle des Délégués Médicaux des Bamboutos. Membre de nombreux cercles de réflexion et de lobbiying dont le Cercles Mangwa des élites Bamboutos de Yaoundé (CMY).

Aujourd’hui, je suis le premier Conseiller des Chefs des villages du secteur Toumgwang , Premier Conseiller du Chef de la COBY et premier conseiller du CODEGBA :Des responsabilités que j’assume avec beaucoup de bonheur.

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Professeur Tandia Mouafou J.J. Rousseau est un éminent universitaire camerounais reconnu pour son expertise dans le domaine des Lettres et Sciences Humaines. Il est actuellement Chef du Département de Langues Étrangères Appliquées à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dschang

Originaire de Batcham, dans le secteur Pong Toum, il est né à Manjo, le 17 mars 1970 d’un père instituteur, MOUAFOU Maurice et de SEGNING Christine.

Parcours Académique et Professionnel

Le Professeur Tandia Mouafou a un parcours académique impressionnant, couronné par une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en Langue française obtenue en 2009 à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV). Auparavant, il y avait décroché un Doctorat Nouveau Régime en stylistique française en 2003 avec une mention Très Honorable.

Sa formation initiale inclut un DEA de Langue française (spécialité stylistique française) en 1997 et une Maîtrise de Langue française en 1994, tous deux obtenus à l’Université de Yaoundé I.

Il est également titulaire d’une Licence ès Lettres Modernes Françaises de l’Université de Yaoundé (1992) et d’un Baccalauréat A4 Allemand (1989).

      Sa carrière universitaire a débuté en décembre 1997 lorsqu’il a été recruté comme Assistant à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dschang.

Il a gravi les échelons avec constance, devenant Chargé de Cours en mai 2004, puis Maître de Conférences en décembre 2011, avant d’être promu au grade prestigieux de Professeur des Universités en décembre 2017. En juin 2020, il a pris la tête du Département de Langues Étrangères Appliquées.

Travaux et publications

      Il est auteur d’une cinquantaine de publications ayant pour objectif assumé l’exploration du discours social camerounais. La tonalité comique de certains intitulés ne cache pas moins leur visée éthique : «Viens prendre une!»…À propos du rituel discursif autour de la consommation de l’alcool au Cameroun, In: Intel’actuel, n°11, Revue de Lettres et Sciences Humaines, Université de Dschang, 2012, 71-81 » ; « Enjeux socio-discursif de la corruption au cameroun  In: Tsofack Jean-Benoît & Feussi Valentin (eds), Langues et discours en contextes urbains au Cameroun, Paris, L’Harmattan, 2011, 63-81 »

Il a dirigé des dizaines de Mémoires de Master et encadré près d’une vingtaine de thèses de Doctorat  dont certains  des auteurs sont à l’heure actuelle d’estimés jeunes collègues en poste dans nos Universités d’Etat et hors du Cameroun.

Responsabilités communautaires

Etudiant, le Pr TANDIA MOUAFOU a été un adhérent très actif de l’ACEEBY (Association Culturelle des Elèves et Etudiant Batcham de Yaoundé) où il a occupé tour à tour les postes de chargé de sport et de Secrétaire Général. En poste à l’Université de Dschang, il a été plusieurs fois Président d’honneur de l’Association Culturelle des Elèves et Etudiant Batcham de Dschang.

Domaines d’Expertise

Les recherches du Professeur Tandia Mouafou s’articulent autour de plusieurs axes majeurs, notamment la sémiostylistique, l’analyse du discours et l’esthétique de la réception.

Compétences Linguistiques et Loisirs

Outre le français, il maîtrise l’anglais et le Ngiemboon. Il possède également de bonnes connaissances en informatique et, pour se détendre, il apprécie pratiquer le football.

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