MESA'AKO
  • Accueil
  • Masque Batcham
  • Business
  • Portraits
  • Agriculture
  • Notabilités
  • Ngiemboon
MESA'AKO
  • Accueil
  • Masque Batcham
  • Business
  • Portraits
  • Agriculture
  • Notabilités
  • Ngiemboon
LOGIN
Tuesday, August 26, 2025
Top Posts
Le Masque Batcham : un patrimoine volé
Le Masque Batcham selon Fouo Sonkwa.
L’Ambassadeur des USA au Cameroun demande au Président Paul Biya de...
Présentation du Bureau du Comité de Langue et Culture Ngiemboon (CLCN)...
Qui est Tedonzong TCHOUTEZO ?
Le symbolisme ou le message du masque dans la tradition africaine,...
Reconnaissance de la COBY et Message de Shoufouo Dagha Gilbert dit...
Günther Anders : comment étouffer par avance toute révolte
Qui est Dr. DJIAFEUA Prosper ?
Afro pessimisme : Si ça ne dépendait que de certains Africains
SUBSCRIBE NEWSLETTERS
MESA'AKO
MESA'AKO
  • Bienvenue sur Hiatsoon.Com
  • Nous écrire
  • Œuvres
  • En projet
  • Règle d’Or !
  • Activités
  • Animation
  • CAMB
  • Agenda
  • Nghié Ngwachoum
  • Les 3 recommandations de Fouo SONKWA
Copyright 2021 - All Right Reserved
AssociationsNgiemboonPartenaires

Nouveau Chef de la Communauté Bangang de Mbouda

by Webmaster 3 December 2011
written by Webmaster

 

Meli Isidore, nouveau Chef

(c) Menola n° 17 du Mercredi 7 Décembre 2011 -- www.menola.info Page 6


3 December 2011 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueNgiemboon

Traditions : Que deviennent les obsèques de nos jours ?

by Webmaster 4 November 2009
written by Webmaster

A l’origine, les obsèques étaient des moments de tristesse, de grande émotion et de pleurs, car on était conscient qu’on ne reverrait plus le défunt. L’atmosphère qui régnait dans les lieux de deuils était celle d’un total abattement de la méditation et du recueillement. Ceci se lisait facilement sur les visages des uns et des autres à travers les conversions, l’habillement et les cantiques exécutés…De manière évidente chacun se rendait compte de la vanité de la vie sur terre. C’est ce qui a poussé le roi Salomon, à faire cette réflexion : «Mieux vaut aller dans la maison de Deuil que d’aller dans une maison de festin, car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur ». Mais de nos jours, les obsèques ont perdu leur caractère funèbre. En effet, dans les maisons de deuils, le chagrin, le remord, les pleurs ont fait place aux festins et réjouissement populaires. L’annonce d’un décès est devenu un sujet d’allégresse car dit-on » il a y’aura à manger et à boire » ; surtout si le défunt était nantis de grands biens. De telles occasions sont très sollicitées car plusieurs orgueilleux n’hésitent pas de faire connaître leur future. Chacun cherche à se mettre en relief. Ce faisant, d’aucun s’endettent pour rendre solennelles les obsèques des leurs. Pourtant très souvent ces derniers sont décédés par manque d’assistance ou de soins. De plus, lors de cérémonies d’inhumation, le point d’ordre du jour qui retient l’attention des hommes est la collation ou «l’UVG » comme le dit le milieu universitaire. Par ailleurs, les deuils sont devenus un tremplin pour l’infidélité conjugale, à cause de la dépravation des mœurs. On ne considère plus la valeur de la vie d’un homme. Plusieurs femmes laissent le corps du défunt et s’éclipsent pour aller se prostituer dans les hôtels ou les auberges. Pour certains hommes, c’est le lieu de retrouvailles avec leurs concubines perdues de vue depuis belle lurette ; ils n’hésitent pas à exploiter cette occasion pour commettre l’adultère. C’est ce qui explique les divorces régulièrement observés après les obsèques. En outre, on assiste fréquemment à des luttes et bagarres fratricides pour les biens du défunt. Ces biens qui engendrent les divisions, les tensions familiales, les meurtres…Ce sont aussi des moments de pièges et de règlement de compte. C’est pourquoi, plusieurs évitent de se rendre au deuil quand bien même il s’agit d’un proche de peur d’être empoisonnée ou pris en sorcellerie. Les levées sont devenues de véritables défilés de modes. Les hommes et les femmes s’y rendent non pour compatir à la douleur des affligés, mais  plutôt pour exhiber leurs vêtements extravagants. Chers lecteurs, cette description sommaire de l’ambiance qui règne de nos jours lors des obsèques, amène à faire un mea-culpa et une volte face afin de profiter de ces durs moments pour mener une profonde méditation sur la vie car nous sommes pèlerins et voyageurs sur la terre.

Par Lagouwo Guy Boris SOI UYI
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
(Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).

4 November 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueNgiemboon

Usage de la langue Ngiemboon dans les familles Batcham de Yaoundé.

by Webmaster 3 November 2009
written by Webmaster

Une langue est un système ou un code d’expression et de communication propre à un groupe social qui constitue son groupement linguistique. Comme moyen de communication, une langue peut être orale ou écrite.

Le Ngiemboon se trouve de ce fait dans le registre linguistique comme une langue complète (à la fois orale et écrite) et très importante de par la diversité de sa communauté. Cette dernière compte en son sein environ 500 000 âmes reparties dans les groupements Batcham, Bagang, Bamougong, Balachi, Balessing, B+ et aussi par d’autres particuliers. Cependant, malgré l’importance que peut avoir cette langue dans la communication de ces différents peuples suscités et aussi dans la conservation du patrimoine culturel et traditionnel, nous constatons aujourd’hui avec beaucoup de regrets que le Ngiemboon n’occupe plus une place de choix dans la communication au sein des familles.

Parle-t-on encore le Ngiemboon dans les familles Batcham ?
De nos jours il est récurrent d’adresser une salutation à un jeune en Ngiemboon et de recevoir une réponse en français. Cette situation prend de plus en plus de l’ampleur et justifie à suffisance la réticence du peuple Batcham et celle du milieu jeune en particulier à s’exprimer en langue maternelle. Il est aujourd’hui très difficile et presque impossible de rencontrer des Batcham qui s’expriment de façon cohérente en Ngiemboon que ce soit en route, au marché, en famille ou en société.

Bien que cette situation soit assez embarrassante pour l’ensemble de la communauté Batcham, certaines personnes essaient aussi bien que mal de trouver quelque justification à cet état de chose.

Pourquoi le Ngiemboon disparaît-il au sein de nos foyers ?
Lorsque cette question a été posée en milieu jeune particulièrement, la réponse qui revient  systématiquement et de façon banale est que « les jeunes ont honte ». Bien que nous ne puissions expliquer comment un homme peut avoir honte d’exprimer ses origines culturelles à travers sa langue, nous constatons que nous oublions très facilement le Ngiemboon ou tout simplement nous changeons de ton linguistique lorsque nous sommes en public ou en présence d’étrangers (à la langue Ngiemboon). Par ailleurs, une part de responsabilité et non la moindre revient aux parents qui sont de plus en plus absents auprès de leur famille. En effet, si l’homme Bamiléké en général et Batcham en particulier est reconnu sur la plan national et même international par son dynamisme et son dévouement au travail, nous constatons avec regret que ce dernier brille de plus en plus par son absence au sein de sa famille. De ce fait, étant donné que les parents sont considérés comme les principaux garants de la transmission de nos traditions (entre autre la langue Ngiemboon) aux jeunes à travers leur progéniture, leur absence auprès de la famille justifie de la façon la plus concrète le manque d’engouement des jeunes quant à l’usage de la langue Ngiemboon. Une autre raison avancée est celle des mariages multi-culturels. Bien que nous ne soyons pas contre ces types de mariage, il est clair de nos jours qu’il joue un rôle assez important dans la disparition de nos langues maternelles. Un mariage multi-culturel est ici une union entre deux personnes issues de groupements linguistiques différents notamment en ce qui concerne la langue maternelle. La conséquence de cette différence linguistique est qu’on opte au sien de la famille une langue commune : le français ou l’anglais qui deviendra par la suite le support de communication des enfants issus du couple. Des enfants qui, le plus souvent ignorent jusqu’à la salutation en langue paternelle tout comme en langue maternelle et se retrouvent ainsi au milieu de deux traditions sans être attachés à aucune. Face à la disparition de ce patrimoine linguistique, il est plus que jamais urgent de faire quelque chose chacun à son niveau pour contribuer à la sauvegarde de la langue Ngiemboon. Sauver la langue Ngiemboon dans nos familles passe obligatoirement par la refonte du dialogue familial notamment entre parents enfants et aussi et surtout par une éducation des jeunes générations sur le bien fonder de la chose culturelle et traditionnelle car nombreux sont des jeunes qui ignorent l’importance que peut avoir la langue dans la préservation de nos traditions et même de certains secrets familiaux.

Proposé par TCHOFFO Simon Duclair
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).)

3 November 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueOrganistation

Jeux et enjeux de la crise alimentaire au Cameroun.

by Webmaster 16 August 2009
written by Webmaster

L’envolée des cours des matières premières et la hausse des prix des produits de première nécessité affectent le Cameroun au même titre que d’autres pays africains.

Le blé, le riz, l’huile, la farine, le pain, l’essence ont vu leurs prix augmenter significativement sur les marchés entraînant une flambée de violence à la fin du mois de Février 2008 dans plusieurs villes du pays (Yaoundé, Douala, Bamenda, Bafoussam, Kumbo…etc). Cette situation qui traduit à l’échelle locale la première crise alimentaire mondialisée, soulève des questions simples appelant des réponses concrètes.

Que se passe t-il concrètement ?
Les cours de la plupart des matières premières agricoles ont brusquement flambé sur les marchés à partir de 2006 à un rythme qui s’est accéléré en 2007 et 2008. Ainsi le prix du kilogramme de riz est passé en quelques semaines de 350fcfa à 450fcfa, dans le même temps, le litre d’huile est passé de 500 à 1000fcfa, le kilogramme de sucre de 600 à 900fcfa, le savon, la viande et d’autres produits tels que le blé ont également vu leur prix s’envoler sur les marchés.

Quelles sont les causes de cette situation ?
Si les causes de la crise au niveau mondial sont clairement identifiées (croissance de la population, changement des habitudes de consommation des populations des pays émergeants, hausse du prix du baril de pétrole, spéculation, détournement des superficies de terre destinée à l’agriculture vivrière ou alimentaire au profit de la culture des agro carburants), la principale cause de l’amplification des conséquences au niveau local est le déclin progressif et l’extraversion de l’agriculture camerounaise qui entraîne une offre alimentaire déficitaire et incapable de suivre la demande sans cesse croissante. Plusieurs raisons peuvent expliquer le piteux état de notre secteur agricole :

-Tout d’abord l’on peut relever qu’au même titre que les autres pays de l’ex empire colonial français, l’agriculture camerounaise a été spécialisée dans la production des matières premières exportables au détriment des cultures vivrières ;

– la structure archaïque de notre agriculture caractérisée par le développement de la monoculture entraînant un appauvrissement des sols, et la dépendance vis-à-vis de la pluviométrie alors que le Cameroun jouit d’un potentiel hydrologique suffisant pour l’irrigation ;

– l’émergence dans les villes camerounaises d’une nouvelle classe de consommateurs adoptant de nouvelles habitudes alimentaires ;

– le fait que le Cameroun comme la majorité des pays d’Afrique subsaharienne n’a pas réussi à relier ses villes à ses campagnes pour enclencher le développement. Ainsi, le pouvoir d’achat des grandes villes camerounaises permet de soutenir les paysans des autres continents alors que les campagnes africaines se vident en raison de l’absence de revenus réguliers ;

– enfin le caractère inadapté des politiques agricoles mises en place sous le diktat des institutions de Bretton woods durant les décennies de l’ajustement structurel marquées par le désengagement de l’Etat abandonnant les paysans à eux-mêmes.

Quelles solutions ?
Des réponses d’ordre budgétaire ont été immédiatement appliquées, portant sur la baisse des droits de douane, des taxes sur les produits de première nécessité ou de l’augmentation temporaire des subventions ces mesures visant à atténuer sur le court terme la flambée des prix ont eu un impact limité sur le phénomène. Il convient dans l’absolu de rejeter cette logique de court terme car elle entretient une situation de dépendance vis-à-vis de l’extérieur en fragilisant progressivement les productions locales. Le Cameroun doit résolument s’engager dans la mise en place des politiques structurelles de relance du secteur agricole, de l’organisation des filières agro-industrielles et des infrastructures en s’appuyant sur une coordination au niveau sous-régional. Il faut également envisager de faire évoluer progressivement les habitudes alimentaires en remplaçant par exemple dans la fabrication des denrées de première nécessité telles que le pain des produits comme le blé par des céréales et des tubercules locales telles que le sorgho, le soja, la patate, les pommes de terre etc…).

Il est enfin indispensable de mettre en place des incitations visant à favoriser l’investissement dans le secteur agricole. En effet, un des problèmes majeurs de l’agriculture est la non définition des droits de propriété agricole d’où l’incitation faible à investir dans ce secteur. Le défi est ainsi de permettre des arrangements institutionnels adaptés aux coutumes locales permettant la responsabilisation et la sécurisation des entrepreneurs agricoles. Ce n’est qu’à travers cette démarche de fond que l’offre agricole pourra émerger, suivre la demande et répondre aux besoins de la consommation locale avec comme objectif final l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Cette crise qui se présente aujourd’hui comme une situation dramatique pourrait ainsi se transformer en une opportunité de forte croissance pour les économies qui sauront s’adapter et faire les réformes indispensables pour relancer leur production agricole.

Le Cameroun s’il arrive à saisir cette opportunité pourrait alors devenir véritablement le grenier de l’Afrique centrale et tirer profit d’une situation bien mal engagée. 

SONKWE TIWA Alex
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.
(Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).

16 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèquePartenairesPortraits

Sport : gloires et déboires de Ngiemboon Football Club (NGFC).

by Webmaster 15 August 2009
written by Webmaster

Bientôt plusieurs années déjà que Ngiemboon football club de Batcham a dis paru des stades. L’équipe fanion de l’arrondissement de Batcham a pourtant connu des moments heureux. Nghie pouo Patso’on revient sur ces moments forts. L’effervescence, le spectacle, l’unité, et le tourisme qu’engendre le sport en général et le football en particulier ne laissent indifférent aucune région du monde. A l’ouest, précisément dans le département des Bamboutos, le laxisme et l’incrédulité du politique et celui des dirigeants du football national ont sevré le peuple mangwa de certaines de ses équipes fanions. La plus grande, la plus connue, et de loin la plus supportée du triangle national, le Football club de Bamboutos de Mbouda, bouté hors de l’élite nationale pour des raisons encore très controversées est l’exemple typique. Mais pas l’unique. La déchéance précoce du Ngiemboon Football Club de Batcham entre dans le même registre. La dissolution de cette jeune équipe, témoin du dynamique peuple Ngiemboon, a déchainé les passions et suscité d’immenses controverses C’est en 2001 que la mairie de Batcham, sous l’impulsion de monsieur Tchoffo Samuel, maire à cet époque, mit sur pied la valeureuse équipe de Nguiemboon F.C. Comme l’exige les lois du football national, NGFC fait ses tout début dans la ligue départementale des Bamboutos (3e division) son football alléchant, basé sur le schéma de base, mené en ce temps par les jeunes de la localité en majorité fait penser à une jeune école de football. Caractérisé par son dynamisme et une discipline rigoureuse, NGF.C règne en bon maître dans la ligue départementale et occupe durant toute la saison la tête de cette ligue. Pour témoigner de tout le bien qu’on pensait déjà de lui, N.G.F.C occupe la 3e position en 2003 au championnat de 2e division (provincial à cette époque) et se qualifie pour les 16e de final de la coupe du Cameroun. C’est à ce niveau que ses espoirs sont brisés par les brésiliens de Bépanda (Astre F.C de Dla). De 2004 à 2006, NG F.C rivalise d’adresse avec les clubs mythiques de la région tels que Stade de Badjoun, Unisport de Bafang et Renaissance de Foumban. C’est une équipe constituée de grands jouers qui deviendront rapidement internationaux, tels que : Mbarga Janvier, gardien du canon de Yaoundé et 3è gardien de l’équipe nationale à la dernière C.A.N ; Baya et Tayo, respectivement 1ère division égyptienne et belge. Les autres ont continué à faire les beaux jours de Bamboutos (1ère division), Fovu, union et autre clubs de la MTN élite one. Il s’agit de Zoyen, Martial, Nontio, et Rodrigue…). Seulement, ce passé glorieux, cette panoplie de stars qui caractérisait NG.F.C n’a pourtant pas empêché son extinction en 2007 à la chute des autorités ayant impulsé cette très belle initiative. Au vue du bonheur que procurait NG.F.C., le désarroi et la déception dans lesquelles plonge la jeunesse Nguiemboon est accablante. A voir le chagrin et la tristesse qui afflige la jeunesse Nguiemboon de nos jours, dire que cette jeunesse est orpheline de Nguiemboon F.C ne relève absolument pas d’un mirage. Il serait merveilleux de réhabiliter NG.FC. D’ailleurs, une telle initiative ne peut qu’être positive, tant pour freiner l’exode rural, promouvoir le tourisme, et l’unité de la jeunesse, que pour l’image du village lui-même. Certainement les autorités gagneraient à favoriser la compétition et à encourager la saine émulation en milieu jeune à travers le football. 

Folem Bruno Camille.
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
(Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).

15 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueInterviewsMulticentreOrganistationPortraits

Ce que les Jeunes peuvent attendre du Ministère de la jeunesse.

by Webmaster 12 August 2009
written by Webmaster

M.PIERRE VINCENT NGAMBO FONDJO
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MINJEUN (2008)
Je remercie l’Association Culturelle des Elèves et Etudiants Batcham de Yaoundé de l’occasion qu’elle m’offre pour parler notamment des activités du département ministériel dans lequel j’occupe les fonctions de Secrétaire Général depuis le 28 décembre 2007. Pour revenir à votre préoccupation, je suis Administrateur Civil Principal de la cuvée 1983 de l’ENAM. J’ai consacré une bonne partie de ma carrière à la gestion du personnel de l’Etat et aux questions éthiques et professionnelles à travers mon passage au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et à l’observatoire des Fonctions Publiques Africaines où j’ai occupé le poste de secrétaire permanent adjoint. Au MINFOPRA (Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative), j’ai été tour à tour Chef de Service des personnels administratifs et financiers, Directeur adjoint puis Directeur des personnels de l’Etat et Conseiller technique. Je suis Commandeur de l’Ordre National de la Valeur et Vice-président de l’Association Africaine pour l’Administration Publique et le Management. J’ai également fait un passage dans les services du Premier Ministre et à la Présidence de la République en qualité de Chargé de mission.

Qu’est-ce que la jeunesse peut attendre de votre département ministériel ?
Les missions dévolues au Ministère de la jeunesse découlent de son texte organique à savoir le décret du 4 mai 2005. Selon ce texte, le MINJEUN est chargé de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour améliorer le vécu quotidien des jeunes, en leur offrant de meilleurs conditions d’encadrement et d’accès aux services essentiels en vue de leur insertion sociale et économique. Il me paraît que le problème de l’emploi des jeunes est le plus préoccupant et c’est la raison pour laquelle je mettrai une emphase sur nos principaux chantiers dans ce domaine.

Le Gouvernement a mis en place un certain nombre de programmes et projets en vue de promouvoir l’esprit d’entreprise et d’appuyer financièrement et matériellement les initiatives des jeunes. Je pourrais citer, à titre d’exemple, le Projet intégré d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (PIAASI), du projet des jeunes agriculteurs ou du projet d’Appui à la création et au Développement des petites et Moyennes Entreprises de transformation et de conservation des produits locaux de consommation de masse (PACD/PME). Je signalerai aussi le Programme d’Appui au Développement des Emplois Ruraux (PADER), les différents programmes d’appui aux activités d’élevage pilotés par le MINEPIA, et bien d’autres que conduisent certains Ministères tels que le MINDUH, le MINADER ou le MINIMIDT. S’agissant particulièrement du Ministère de la jeunesse, il a lancé officiellement depuis le 1er novembre 2007, deux projets importants : le Programme d’Appui à la jeunesse Rurale et urbaine (PAJER-U), et le Projet d’Insertion socio-économique des jeunes par la création de micro-entreprises de Fabrication du matériel Sportif (PIFMAS),  financé sur fonds PPTE. Le PAJER-U est un projet de lutte contre le chômage des jeunes à travers la promotion de l’emploi et surtout de l’auto-emploi. Sa population cible est constituée des jeunes de 15 à 30 ans non scolarisés ou déscolarisés. Diplômés ou non. Il a pour objectif général de promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes par le biais d’une mobilisation sociale et d’un encadrement technique et financier.

En ce qui concerne ses principaux résultats, le PAJER-U devra, au cours des trois années de la phase pilote, identifier et impliquer 5000 jeunes des dix provinces ; 125 faisabilités d’entreprises seront suivies et financées à hauteur de 25 000 000 F CFA par projet ; 1500 micro-activités seront soutenus à hauteur de 1 000 000 f cfa par activité ; En termes de création d’emplois, la PAJER-U devrait entraîner la création de 15000 emplois directs. La première vague de jeunes inscrits à ce projet recevra les fonds prévus pour le financement de leurs projets sous forme de prêt dans les prochains jours. De même, le programme spécial REMUDEV (Relais Multimédia de Développement) qui a pour objet la création des micro-entreprises des jeunes dans la filière des Technologies de l’information et de la Communication, entrepris par le PAJER-U en partenariat avec le groupe d’opérateurs camerounais et américains (GLOBTOURNET-AIC), va accroître exponentiellement cette demande de prise en charge des jeunes dans ce secteur à fort potentiel d’emplois. Ce programme dont le démarrage des activités est imminent a pour ambition d’installer 4100 jeunes dans 200 communes sur trois ans. Le PIFMAS comme le PAJER-U est à sa première année d’existence puisqu’il a été officiellement lancé le 1er novembre 2007. L’objectif global du PIFMAS est d’assurer l’insertion socio-économique des jeunes des villes et des bidonvilles du Cameroun par la fabrication et la vente du matériel sportif dans quatre provinces pilotes. Dans le même sillage, le chef de l’Etat a promulgué la loi portant institution du Service Civique national dont le but est de contribuer au développement économique et social du Cameroun à travers la mobilisation des énergies, la promotion chez tous les citoyens du sentiment national, le sens de la discipline, de la tolérance, de l’intérêt général, de la dignité du travail ainsi que l’esprit civique et la culture de la paix. C’est un instrument de réarmement moral, de participation et d’insertions socio-professionnelles des jeunes. Je vous suggère de vous rapprocher de nos services déconcentrés pour avoir plus amples informations à propos de ces importants projets.

Quels conseils pouvez-vous donner à la jeunesse camerounaise en général et celle de Batcham en particulier ?
A la jeunesse camerounaise, et spécifiquement à celle de Batcham, je conseille de développer le culte du travail bien fait à tous les niveaux. Que les jeunes qui mènent encore leurs études le fassent bien car c’est ce qui va déterminer leur avenir. Que ceux qui sont à la recherche d’un emploi, adhèrent au projet mis en place par le gouvernement en leur faveur en recherchant toujours la bonne information. Enfin, je leur demande de cultiver les vertus d’éthique, de paix, de solidarité et de patience car la jeunesse est la plus grande richesse du Cameroun et de ce fait, notre pays se construira avec elle ou il ne construira pas.

ACEEBY représentée par: SOBMEKONG Aubin César, FOKAM TATANG Cyril, et MAKEMTA T. Yves.
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

12 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueInterviewsOrganistationPortraits

Interview de M. Robert Tatang, nouvellement élu Chef Secteur Megouo’o de Yaoundé.

by Webmaster 11 August 2009
written by Webmaster

NGHIE POUO PATSO’ON : Monsieur Robert TATANG bonjour
RT : Merci, bonjour et soyez la bienvenue !

NPP : Pouvez-vous éclairez la lanterne de nos lecteurs en nous disant qui est Robert Tatang ?
RT : Robert Tatang est un citoyen camerounais, originaire du village Batcham, simple, pragmatique et qui travaille avec abnégation, Robert Tatang est aussi inspecteur des affaires sociales, diplômé de l’ENAM et nommé depuis 2001 à la direction générale du budget au ministère des finances où il s’occupe des subventions de l’Etat. Robert Tatang est en fin un chef d famille, marié et père de 12 enfants qui font d’ailleurs partie de notre association.

NPP : Vous venez d’être porté à la tête de la communauté Megouo’o de Yaoundé.
Qu’est-ce qui a motivé votre candidature ?
RT : Avant la création du secteur Megouo’o par sa majesté Sonkwé Tatang de regretté mémoire, j’étais déjà très actif dans le secteur Balegand dont je faisais partie. Bien avant mon arrivée à Yaoundé en 1999, j’avais déjà regroupé au sein de Mungo tous les membres de l’ancien secteur Balegang et j’ai d’ailleurs dirigé les travaux d’organisation du congrès du dit secteur de 1995 à 2005 soit 10 ans de suite. J’ai oeuvré durant tout ce temps là à la création du centre de santé dudit secteur d’un poste agricole et d’un collège d’enseignement secondaire (CES). J’ai d’ailleurs démissionné volontairement de ce poste en 2005 pour des raisons personnelles. C’est sans doute pour cela que les fils megouo’o de Yaoundé m’ont demandé à plusieurs reprises et occasions de porter ma candidature à cette élection. Je remplissais toutes les conditions prescrites par nos textes et mon projet de société de référence qui tenait compte de tous les regroupements des Fils Megou’o de Yaoundé, ont joué en ma faveur.

Ajouter à cela ma motivation personnelle d’œuvrer pour le développement du secteur megouo’o tant au village qu’à Yaoundé, d’amener les fils Megouo’o à s’associer dans la paix et la fraternité par la construction du secteur et du village tout entier, mon slogan de campagne d’ailleurs, très significatif à savoir «tous pour un, un pour tous », vous comprenez vous-même pourquoi j’ai été plébiscité avec le suffrage record de 92,43% de voix au soir du 12 avril dernier, devenant ainsi le prochain chef du secteur Megouo’o de Yaoundé pour les 5 prochaines années. Tout ceci pour dire que ma candidature à ce poste n’est pas un fait du hasard. Je connais la tâche qui m’attend et je vais mettre tous les moyens en jeu pour y parvenir.

NPP : Avez-vous un dernier mot pour la jeunesse Batcham ?
RT : Evidement, pour commencer je vous félicite pour les efforts que vous faites pour l’épanouissement de notre village à l’exemple de ce journal et de beaucoup d’autres choses. Chers jeunes Batcham, soyez très sérieux sur le plan du travail scolaire car c’est à vous de relever le défi de demain, de porter très haut le flambeau du peuple Batcham là où vous vous trouverez ; Assurez la promotion de notre culture, de nos coutumes, de nos habitudes et de la langue Nguiemboon que nous parlons. C’est la grande interpellation que je lance à votre endroit.

NPP : Nous vous remercions de nous avoir accordé un peu de votre temps si précieux.
RT : C’est moi qui vous remercie de la confiance que vous me faites ainsi, et pour tous les efforts que vous avez fournis pour me rencontrer. 

 


11 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueOrganistationPortraits

Secteur Megouo de Yaoundé : Genèse et évolution.

by Webmaster 10 August 2009
written by Webmaster

Dans le souci de créer une dynamique d’émulation et surtout d’asseoir son autorité décadente dans le village, feu sa majesté Tatang Robert avait procédé au tournant des années 90 à la division du village en antennes de développement. Au nombre de 11, ces antennes avaient et c’est le moins qu’on puisse dire permis au chef de l’époque d’atteindre ses objectifs. Sur le plan de l’émulation on a assisté à une prolifération des écoles publiques, des centres de santé, des C.E.S, des postes agricoles …, chaque secteur voulant désormais avoir les leurs, toute chose qui a contribué au développement du village. De même, en voulant asseoir son autorité, Robert Tatang a renforcé l’unité et la cohésion du village en résolvant l’épineux problème des rois vassaux avide d’autonomie et de pouvoir dont regorge le village. En effet, en n’omettant des critères de division les antécédents historiques conflictuels entre les grandes familles, le Roi Tatang avait délibérément réunis sur la même division communautaire des Roitelets ennemis, lesquels s’occupent aujourd’hui encore à ne pas s’entendre et donc à rester faibles vis-à-vis du chef supérieur, exactement comme ce dernier l’avait prévu.

En 2005, Sa Majesté SONKWE Hervé, alors jeune successeur, entreprend de diviser de nouveau  certaines antennes qu’il trouvait encore trop grandes. C’est ainsi que Balegang devient Megouo’o et Menamna. En plus il apporte une innovation majeure au niveau de la titraille. Les antennes portent désormais les noms des lieux sacrés ou des édifices naturels.

Le secteur Megouo’o apparaît ainsi il y’a cinq ans sous le règne de Fouo Sonkwa. Seulement, à ce moment il y’a à Yaoundé un chef Balegang ; peu conscient de la nouvelle division au village, qui conserve jalousement son pouvoir : c’est le premier obstacle à la mise sur pied effective du secteur Megouo’o de Yaoundé.

Le second quant à lui est relatif aux « improvisations » de certains fils Ngiemboon, pressés de prendre le pouvoir. C’est donc dans l’improvisation,… que M. TANG Jeannot devient le tout premier chef du secteur Megouo’o de Yaoundé en 2004.

Malheureusement, son autorité sera mise à mal par des contestations des ressortissants dudit secteur. Un règne tumultueux et des réunions désertes allaient finalement avoir raison du jeune chef. Celui-ci démissionne à la suite d’une « mutation professionnelle » après tout juste un an de règne.

La longue période de vacance qui va suivre a été consacrée à la réflexion poussée, réflexion dont la finalité était de préparer la renaissance du secteur Megouo’o de Yaoundé. Pendant cette période, de nouvelles bases ont été fixées, la réunion s’est consolidée, les membres se sont accrus, un règlement intérieur solide fixant notamment les conditions démocratiques de l’élection d’un nouveau chef a été mis sur pied, comme cette caution de 50 000… Concrètement il s’est agit pendant cette période de dégager le consensus autour d’un candidat. Ce sera finalement M Tatang Robert qui sera plébiscité à la tête du secteur Megouo’o le dimanche 12 avril 2009 à l’élection qu’a organisé le bureau exécutif de ce secteur.

Vivement que Megouo’o ne retombe plus jamais dans le marasme politique !
Sources : Robert TATANG et autres.
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).

10 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AgendaAssociationsBibliothèqueInterviewsMusée RoyalNgiemboonOrganistation

Entretien avec Sa Dignité FOUEGOUM Sébastien, nouvellement élu Chef de la COBY

by Webmaster 8 August 2009
written by Webmaster

N.P.P Votre Dignité, bonjour.
Chef : Bonjour mes enfants. Merci de m’offrir comme de tradition pour tous les Chefs COBY, les colonnes de Nghie Pouo Patso’on pour parler de notre chère communauté et de tous les sujets qui nous interpellent en ce moment.

N.P.P Dites-nous qui est FOUEGOUM Sébastien?
Chef : Mr FOUEGOUM est un Camerounais, originaire du village Batcham où il vit le jour il y a quarante six ans. Je suis titulaire d’une maîtrise en gestion d’entreprise, Délégué Médical de profession, je suis Directeur Régional pour l’Afrique Centrale d’un consortium de laboratoires pharmaceutiques. Je suis Chevalier de l’Ordre de la Valeur du Cameroun.

N.P.P Vous venez d’être porté à la tête de la communauté Batcham de Yaoundé. qu’est ce que cela vous inspire?
Chef : Nous avons été élu Chef COBY le 02 novembre  2008 et notre présentation à toute la communauté par le Comité Exécutif, organe chargé d’organiser et de superviser les élections du Chef et de son Adjoint a eu lieu le 30 novembre 2008. Je me réjouis d’avoir présenté un programme intéressant de développement et d’épanouissement quinquennal à la Communauté Batcham de Yaoundé et ses environs et saisis solennellement l’occasion que vous m’offrez pour féliciter l’équipe de campagne qui a su communiquer autour de ce projet et faire adhérer tous les Batcham vivant à Yaoundé.

Donc, Mr René SONMENE, mon adjoint et moi présidons aux destinées de la COBY depuis le 02 Novembre 2008. C’est une mission très lourde mais très exaltante car nous sommes persuadés que chaque Batcham vivant à Yaoundé est notre conseiller pour l’intérêt supérieur de notre communauté et la fierté de nos parents et de nos ancêtres Batcham. Je tiens toutefois à préciser que, conformément aux textes en vigueur de la COBY, notre installation par le Chef Supérieur du groupement Batcham sera faite le moment venu.

N.P.P Vous étiez le candidat unique à ces élections. Etait-ce un consensus ou un boycott de la part des autres candidats ?
Chef : Je ne saurai vous répondre efficacement.
N.P.P Quoiqu’il en soit, les Batcham de Yaoundé s’étaient rendu en octobre dernier par milliers au foyer pour vous apporter leur suffrage. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Chef : Nous avons interprété ce plébiscite des Batcham vivant à Yaoundé et ses environs comme  une marque de soutien indéfectible à la profession de foi que nous leur avons proposé. Egalement, je pense que c’était aussi une réponse claire à ceux qui pensaient que la COBY devait continuer à attendre la régularisation de la situation de la Chefferie Supérieure. Nous souhaitons tous cette régularisation et continuons à souhaiter que le nouveau Chef Supérieur soit choisi et intronisé. Quand ce moment arrivera, Yaoundé, en tant que Communauté extérieure organisée, contribuera efficacement au rayonnement de cet évènement. Et, De toute façon, quelque soit la personne qui présidera aux destinées de notre cher village Batcham, nous pensons qu’elle sera heureuse de trouver des ressortissants Batcham mieux encadrés et organisés dans des Communautés extérieures. Le suffrage massif exprimé en octobre dernier par des milliers de ressortissants Batcham de Yaoundé et ses environs traduit enfin la détermination générale à se préparer à recevoir en temps opportun le nouveau Chef Supérieur Batcham et de lui montrer que les volontés de Sa Majesté SONKOUE Francis Hervé de regretté mémoire ont été respectées par la COBY.

N.P.P Six mois déjà que vous êtes à la tête de la communauté Batcham de Yaoundé. Quel est votre bilan ?
Chef : Il est trop tôt de parler de bilan après six mois pour un mandat de 5 ans. Toutefois, je puis  vous dire que les objectifs de cette période sont progressivement atteints :
–       La mise en application des textes réglementaires de la COBY adoptés du 29 juillet 2007 évolue suivant le calendrier établi.
–       La mise sur pieds des organes statutaires de la COBY, la remobilisation du Comité Exécutif, la rentrée solennelle et les sessions régulières du Conseil Supérieur, les Conseils de Chefferie, ….. etc.
–       Le renouvellement pour une dynamisation des bureaux des organes de la COBY.
–       L’assistance et encadrement de notre jeunesse à travers l’ACEEBY. Bref, nous avons planifié le début du mandat pour la réorganisation et la remobilisation des organes, des activités de la COBY
Donc, si vous le voulez, la communauté Batcham de Yaoundé est en marche dans la bonne direction.

N.P.P Quelles sont vos ambitions pour le reste de votre mandat et de quels moyens disposez-vous pour bien les mener ?
Chef : Mes ambitions à la tête de la COBY sont celles que nous avons exposées et soutenues longuement devant les Batcham de Yaoundé pendant la campagne électorale à travers notre profession de foi résumées ainsi : Veiller à la bonne application de nos textes adoptés en Assemblée

Générale le 29 juillet 2007 et impulser une dynamique communautaire à la COBY, autour d’un foyer culturel Batcham à Yaoundé. Les moyens que nous disposons sont les hommes. C’est chaque membre de la COBY, chaque ressortissant du groupement Batcham de Yaoundé et de ses environs et tous les amis de la culture. Je compte sur la volonté, le dynamisme et le génie créateur des fils et filles Batcham vivant à Yaoundé, les autres communautés Batcham et toutes les âmes de bonne volonté que nous solliciterons en cas de besoin.

N.P.P La jeunesse Batcham a toujours évoluée en marge des institutions communautaires. Les jeunes de l’ACEEBY doivent-ils espérer au changement ?
Chef Vous savez, la jeunesse Batcham doit s’intégrer à la communauté. Et vous faites bien de comprendre aujourd’hui que vous évoluez en marge de la communauté. Chacun à sa place dans la COBY et nous sommes conscient que notre jeunesse est notre avenir. C’est pourquoi nous veillerons à une réorganisation de l’ACEEBY pour mieux regrouper et maîtriser les effectifs, susciter des rencontres avec la jeunesse post scolaire et post universitaire à travers des activités diverses, développer notre écoute de cette jeunesse que nous avons le devoir d’encadrer. Toutefois, la jeunesse doit aussi aider les parents à les aider, en se rapprochant régulièrement d’eux, en exprimant clairement leurs attentes.

N.P.P Votre Majesté, merci de nous avoir consacré un peu de votre temps.
Chef Tout le plaisir était pour moi. A bientôt et puisse  Dieu vous bénir. 
Entretien réalisé par KENNE WANDO Achille. © Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).)

8 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPortraits

Fouo Longouo et l’idéologie du ”Grand Batcham”.

by Webmaster 2 August 2009
written by Webmaster

A son fondement de Batcham était :
– Une mission : l’Amour du prochain.
– Une ambition : créer un village (La’a) grand comme le monde (Ngouong) ; un village peuplé d’hommes au cœur bon (Tsoon Boong).

Au commencement donc, Batcham était La’a Tsoon (village, pays des Tsoon) et La’a Tsoon était peuplé des Tsoon Boong (êtres miséricordieux); puis un jour, les Patsoon voulurent créer un Gouong Tsoon (Monde des  Tsoon). Le rêve d’un grand village où il fait bon vivre naquit au Pays Patsoon. Un rêve, peutêtre une illusion qui a germé dans le cerveau des Batcham avant que des mécréants chevaleresques ne sortent de nulle part pour ôter la tête à leur chef Longouo. C’est le sens de la fameuse ”idée du Grand Batcham”. L’histoire retient que, Longouo est sans nul doute, le Socrate Africain qui enfanta cette idée savante et humanitaire.

De Fouo Patsoon, à Fouo Tsoon Gouong.
Longouo était le Fua Patsoon, Fouo Patsoon, Fo’o Batsoon, Fouo Tsoon Gouong ou Tatsobong…, selon les traductions). Longouo dit-on, parcourait les sentiers des terres Ngiemboon pour prêcher son idéal humain. Il fut le Jésus Batcham de ces temps immémoriaux du calendrier Ngap Njio (système de datation bamiléké comportant des semaines de huit jours). Fut-il le messie africain, porteur d’un message divin de ”rassemblement des peuples par la miséricorde et le pardon” ?

Malheureusement, comme bien d’autres ”Grands” de ce monde, Longouo, ne vendra pas cher sa peau. Fut-il empoisonné comme Socrate d’Athènes et/ou crucifié comme Jésus de Nazareth ? Ce que l’histoire nous apprend, c’est que Longouo de Patsoon a été lâchement assassiné par les guerriers Tchamba, qui lui tranchèrent la tête, entre Mbékouo et Nghante, aux environs de Bangang vers 1830. Ce chef humaniste ne vivra pas assez longtemps pour connaître la colonisation. Il n’imaginera pas que sa brusque disparition serait suffisante pour expier de l’Esprit Batcham son idéal de village humanitaire.

En effet, Longouo n’aura pas vécu longtemps pour voir les mêmes Tchamba revenir aux côtés des colons avec pour mission de fumer avec acharnement, à maintes reprises, le siège du royaume Patsoon. Longouo n’imaginera même pas que son Petit Fils Fomekong, qui succéda à son fils Djou allait changer de tactique de rassemblement et voudra, tel le roi Mbouo Mbouo des Bamoum, instaurer, par la force, l’idée du grand Batcham avec la pointe de ses flèches et des prouesses magiques qu’on lui ”prête” dans ses ”épopées” très rependues. Longouo, était-il lui-même un mage ? Guérissait-il les malades ? Faisait-il des miracles ?

Nous le saurons peut-être en suivant ce que démontrera sa progéniture à la suite, car chez les Bamiléké, il est de coutume que lorsqu’on succède à quelqu’un, on porte son ”sac”.

Longouo : son école.
L’histoire orale nous apprend également que Longouo aurait développé un système de consignation des mémoires pour enrichir ses enseignements et assurer la transmission des connaissances et de la sagesse. On cite entre autres :
– la composition des chants sur le véhicule des proverbes et des dictons ;
– les graffitis sur bois pour consigner les symboles et les signes invocateurs ;
– l’arrangement des sons de tamtams et balafons pour véhiculer des messages spécifiques (recueillement, rassemblement, détresse, réjouissance) bref pour annoncer des bonnes comme des mauvaises nouvelles, – la conception des figurines et statuettes définissant les postures protocolaires et des attitudes recommandées en milieu public comme réservé ;
– les sculptures sur bois représentant les scènes de la vie quotidienne etc.
Mais, saura-t-on à quoi pouvaient ressembler ou comment pouvait retentir ces supports de pédagogie antique ?
Seul un devin de l’histoire Patsoon serait à même de répondre, du moment où l’on se souvient que les résidences des souverains Batcham auraient été passées sous les flammes et ses lieux réservés profanés au moins une demi-douzaine de fois. Soit une fois sous Longouo lui-même, juste après que sa tête ait été ôtée du reste de son corps par les Tchamba vers 1830, plusieurs fois sous Fouo Fomekong entre 1903 (arrivée des Allemands) et 1917 (fin de son règne) et deux fois sous le règne récent de Fouo Dzuatio en 1957 et 1959 alors qu’il était Honorable Député à l’Assemblée Territoriale du Cameroun pré- indépendant.

© Extraits de La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham) de Théophile TATSITSA ; P48 et 49. Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2009’’.
http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false

2 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPartenairesPortraits

Hommage aux animateurs des Associations d’élèves et étudiants.

by Webmaster 1 August 2009
written by Webmaster

Hommage aux Présidents de l’ACEEBY.,
Par Dany Franck TIWA (Président de l’ACEEBY 2009).
A l’occasion de cette énième parution du magazine Nghie Pouo Patsoo’on que j’ai voulu dans la lignée de la consolidation et l’innovation, tous deux leitmotiv de l’ACEEBY cette année, je voudrais me faire historien et réactiver les mémoires. Je voudrais me souvenir de tous ceux qui, avant moi, ont mené de main de maître le navire qui m’a été confié en novembre dernier. Je parle de mes illustres prédécesseurs, les Anciens Présidents de l’ACEEBY. C’est au contact quotidien des mécontentements et des ingratitudes, des frustrations et humiliations, subissant des pressions de tout genre et étant sur le point de craquer, que l’idée m’est venue de revenir sur le passé glorieux de ces hommes d’honneur qui n’ont plus pour seule existence que des traces marquées à l’encre bleue dans nos archives, certainement laissées, à l’époque où ils étaient eux-mêmes aux affaires. D’ailleurs, nos archives étant récentes, j’ai moi-même du mal à les connaître au delà des années 2000. Alexandre le Grand disait il y a très longtemps que « les grands hommes s’élèvent et puis retombent ». Les nôtres ne sont-ils pas tombés précocement ? Autrement dit, ne sommes-nous pas responsables de les avoir précipité dans l’oubli ? Cette problématique en appelle aux raisons qui poussent ces humbles serviteurs du village à s’en éloigner, une fois qu’ils ne se sentent plus indispensables.

Djou Cédric, Kueté Prosper, TADAHA Omer, TSAPI Séverin, MAKEMTA Yves, sont autant de noms dont le village devrait se souvenir. Mais il n’en est rien. Au delà du souvenir, témoin immatériel et intemporel de la reconnaissance des services rendus, il y a, me semble-t-il, du désintéressement par rapport à l’Association en particulier et aux affaires du village en général. Aucun ancien président ne participe au financement des activités de l’Association. Les plus récents viennent de temps à autres à une séance de réunion pour prodiguer quelque conseils, mais l’engouement n’est plus, le village tout d’un coup passe après un tas d’autres « choses personnelles ». Un grand politique Américain à écrit qu’il fallait d’abord se demander ce qu’on a fait pour son pays avant de chercher ce qu’il a fait pour nous. Batcham peut se vanter d’avoir eu des fils aussi serviables et dévoués. Seulement, comme un feu abandonné à lui-même fini toujours par s’éteindre, de la même façon la ferveur patriotique s’effrite quant elle n’est pas nourrie. J’en veux pour signe parlant cette image du bureau exécutif de l’ACEEBY, resté incomplet plusieurs mois après notre élection, les camarades bien que de plus en plus nombreux, refusaient de prendre des responsabilités. A ce rythme là, je serai bon prophète d’affirmer que la section élèves et étudiants n’atteindra jamais son objectif fondateur, à savoir rassembler tous les fils Batcham de Yaoundé. Occuper des hautes fonctions à l’ACEEBY est un couteau à double tranchant dont l’un des côtés est partialement plus affûté : allez donc savoir lequel ! On les quitte très souvent avec des échecs scolaires, des familles légitimement mécontentes, tellement on aura été indisponible et absent, la santé fragilisée en raison de la charge de Travail. Ajoutez à cela l’échec professionnel et vous comprendrez peut-être ce que peuvent ressentir tous ces valeureux acteurs du glorieux passé de l’ACEEBY. Que de l’amertume et de la déception. On a le sentiment de s’être trompé, ou plutôt, d’avoir été dupé par la volonté de servir d’abord. Heureusement tous s’en sont rendu compte dès leurs premiers mandats et choisi de ne pas renouveler. Mais hélas pour tous, le mal avait déjà été fait, le ver s’était installé dans le fruit. De tous les anciens présidents, très peu ont une situation professionnelle honorable, et encore ils ne le doivent qu’à leur perspicacité. Certains ont trouvé refuge auprès des personnalités du département, les autres se demerdent comme ils peuvent dans les grandes agglomérations de notre pays, toutes choses qui n’honorent pas ce village pour lequel ils ont souffert mille souffrances et bu mille humiliations. « Les grandes nations doivent elles aussi se fabriquer leurs grands hommes » disait un sage belge. Batcham sur ce plan demeure redevable à l’endroit de ses fils. Corrigera t-il le tir?

© NGHIE POUO PATSO’ON 2009.

1 August 2009 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
AssociationsBibliothèqueMusée Royal

Sport et ascension sociale

by Webmaster 12 November 2008
written by Webmaster

En 1896, sous l’impulsion du baron Pierre de Coubertin, les jeux olympiques vont propulser le sport dans une ère de modernité sans précédant, caractérisée par l’abandon du dilettantisme et de l’amateurisme. Le Sport, faut-il le rappeler, est l’ensemble des activités physiques et pratiques, individuelles ou collectives et des compétitions qui en découlent, fondées sur le respect d’un protocole de règlements. Le mot sport est un mot anglais, lui-même issu de l’ancien français “desport ” qui signifie divertissement. Contrairement aux activités physiques simplement destinées à détendre, le sport de compétition vise pour sa part une certaine performance et nécessite un affrontement, une opposition contre un phénomène, un adversaire, une distance, une durée ou simplement soi-même. Autrefois qualifié de simple pratique ludique ou thérapeutique, le sport est devenu, au fil des ans et principalement au cours du siècle dernier une vraie profession. D’abord opposé à la renumération des athlètes pour leurs performances, les responsables des instances sportives internationales vont finalement céder face aux sommes d’argent considérables, dépensées pour la publicité et les droits de retransmission télé, les acteurs économiques s’étant appropriés le phénomène sportif devenu spectacle. Les J.O. de Los Angeles entièrement supportés par les droits de retransmission télé-diffusés constituent symboliquement le passage à une ère nouvelle. Le sport, désormais activité économique à part entière, s’impose planétairement et ses acteurs deviennent des héros aux gains financiers colossaux. Dans un monde où l’argent est roi, les sportifs qui en gagnent énormément connaissent de ce fait une ascension sociale fulgurante. Voyons quelque cas. Edson Arantes do Nascimento : Ce nom ne nous dit pas grand-chose. La raison en est qu’il n’est presque jamais utilisé pour designer la plus grande étoile de l’école brésilienne de football Péle. Le roi pélé dont les prouesses footballistiques et l’incommensurable talent ne souffrent d’aucune contestation est passé du gazon où il a constitué au fil des ans une moisson de titre collectifs et individuels unique au monde, pour les quartiers administratifs de SAO Paulo où il a été pendant plusieurs années et malgré des handicaps tels que sa race et son faible niveau d’instruction, ministre des sports.

Tous les efforts qu’un homme fournit au cours de sa vie vise une seule finalité, son intégration au sein de la société c’est-à- dire sa réussite sociale. Que le sport en soit un tremplin, Eto’o ne nous démentira pas et Yannick Noah encore moins. Maintes fois personnalité préféré des Français, chanteur de renom, et encore tout récemment conseiller technique à l’équipe nationale des lions indomptable du Cameroun, le champion de tennis franco-camerounais n’a commencé à côtoyer honneur, amour et responsabilités sociales qu’après sa victoire au tournoi international de tennis de Roland Garros en 1983. Pour sa part notre compatriote et congénère Samuel Eto’o fils ne cesse d’engranger des distinctions honorifiques en dehors des stades. L’AMBASSADEUR de l’UNICEF était le 18 juin 2008 à l’école nationale d’administration et de magistrature où il a reçu des attributs tels qu’une clé, une écharpe et un diplôme, faisant de lui l’administrateur d’honneur de l’ASCENAM entendu l’association sportive et culturelle de l’école nationale d’administration et de magistrature. Auparavant, le goléador du Barcelone avait été fait le 24 mars dernier citoyen d’honneur de la ville de Kribi par les plus prestigieux responsables de la cité balnéaire. De plus il y a juste deux mois, l’enfant prodige de new Bell était dans les locaux de l’école militaire interarmées où il était fait lieutenant. A ce rythme-là, il n’est pas ridicule de se demander si ses fans d’Etoudi attendront sa retraite sportive pour le nommer ministre.

TIWA DANY FRANCK
Sources : Encarta 2007, Camfoot.Com, www.douala-infos.com
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

12 November 2008 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Newer Posts
Older Posts

La Voix de la Jeunesse – LVJ

Play : chansons coup de cœur

plus de titres … 

Le saviez-vous ?

Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
  • Cʉ̀ʼʉnzàʼa
  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

Archives : Royaume Patsoon Boong

Plan du Foyer Royal Batcham

Ngye Ngwashum

https://mesaako.com/wp-content/uploads/2018/05/kanoon-4.mp3

Canal Hiatsoon

https://mesaako.com/wp-content/uploads/2017/02/Office-Day.mp4

Recent Posts

  • Conférence de presse : lancement de la campagne médiatique de la Cérémonie d’intronisation du Nouveau Chef Supérieur Batcham
  • Communiqué COBADE
  • Vidéo : Dagondland au service de la Jeunesse scolaire de Batcham Chefferie
  • L’eau potable coule dans le Secteur King Place
  • Qui est le Pr Luc Djoussé ?
August 2025
M T W T F S S
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
« Jun    

Sinistre du CEBEC Konti

Portraits

Navigation rapide

Archives

Categories

  • A Propos (35)
  • A Propos des Patsoon Boong (5)
  • ACEEB (2)
  • Actes et Messages (51)
  • Actions humanitaires (4)
  • Activités (4)
  • Actualité (155)
  • Afrique (50)
  • Afro Centricisme (36)
  • Afro Pessimisme (37)
  • Agenda (49)
  • Agriculture (2)
  • Amazones (7)
  • Anniversaire (1)
  • Annonces (19)
  • Annuaire & Bibliographie (3)
  • Archives (3)
  • Art Culinaire (5)
  • Artisanat (2)
  • Associations (6)
  • Associations (75)
  • Astuces et Bricolages (11)
  • Au Quotidien (172)
  • Audios (1)
  • Batcham Online (1)
  • Bibliothèque (115)
  • Biographie (6)
  • Bon à savoir ! (74)
  • Bonnes Nouvelles (6)
  • Boutique (1)
  • Business (4)
  • Calendrier et Saisons (3)
  • Cameroun (42)
  • CEEB (1)
  • Cercles de réflexion (14)
  • Chanson coup de coeur (6)
  • Chefferie Supérieure (3)
  • CLCN (8)
  • CMJ (8)
  • COBADE (76)
  • COBY (67)
  • CODEGBA (12)
  • Comité de développement (3)
  • Commerce (1)
  • Communautés (116)
  • Commune de Batcham (6)
  • Communiqués (13)
  • Comptes Rendus (3)
  • Concours (1)
  • Congrès (1)
  • Contes et Devinettes (1)
  • Cosmogonie (5)
  • Culture et Patrimoine (21)
  • Dates historiques (10)
  • Développement (30)
  • Diaspora (2)
  • Diaspora Batcham (50)
  • Diaspora France (1)
  • Diaspora Italie (1)
  • Diaspora USA (6)
  • Documents (4)
  • Dossiers spéciaux (11)
  • Éditorial (4)
  • Education (21)
  • Élevage (1)
  • Elites Batcham (6)
  • En Kiosque (1)
  • En promotion (19)
  • Evénements (17)
  • Familles Extérieures (55)
  • FE Bertoua (5)
  • FE Dschang (2)
  • FE Ebolowa (1)
  • FE Gaoundéré (1)
  • Fêtes culturelles (3)
  • Fouo Sonkwa (1)
  • Funérailles (4)
  • Généalogie des Souverains (3)
  • Groupement Batcham (2)
  • Histoire et Géographie (5)
  • Hommages (2)
  • Humour (5)
  • Inscrire un Événement (1)
  • Interviews (10)
  • Jeunesse (8)
  • Jeunesse Active (6)
  • JMB (3)
  • JMVE (2)
  • Journaux (4)
  • King Place (2)
  • Langue Ngiemboon (4)
  • Les Unes (5)
  • Lieux de Mémoire (3)
  • Lieux sacrés (2)
  • Livres (5)
  • Magazines (1)
  • Mairie de Batcham (7)
  • Mariage (7)
  • Masque Batcham (1)
  • Masque Batcham (1)
  • Médias et Technologies (1)
  • Meen (1)
  • Mémoires d'Etudes (1)
  • Mesa'ako Patsoon (2)
  • Mesaako Patsoon (2)
  • Multicentre (19)
  • Musée Royal (38)
  • Musées Communautaires (2)
  • Musiques, Chants et Danses (1)
  • Nécrologie (17)
  • Ngiemboon (68)
  • Ngye Ngwashum (22)
  • Nkengzem Buéa (2)
  • Non classé (61)
  • Notabilités (9)
  • Œuvres et ouvrages (3)
  • Opinions (40)
  • Organistation (85)
  • Partenaires (33)
  • Performances (3)
  • Photos (2)
  • Politics (1)
  • Politique (53)
  • Portraits (50)
  • Projets de développement (3)
  • Proverbes et Sagesses (2)
  • Publications (3)
  • Publicité (2)
  • Qui est qui? (10)
  • Radio Ngiemboon (1)
  • Rapports de Stage (1)
  • Réalisations (10)
  • Religion (4)
  • Religion Patsson Boong (2)
  • Rendez-vous Culturels (12)
  • Répertoire (18)
  • Réseaux Communautaires (6)
  • Ressources (2)
  • Restaurant (5)
  • Revues (2)
  • Roland Tsapi (12)
  • Royaume Patsoon (1)
  • S25 (1)
  • Sacrément (8)
  • Sacrements coutumiers (3)
  • Sagesses (8)
  • Santé (20)
  • Science et Cultures (9)
  • Secteurs de développement (1)
  • Sites touristiques (1)
  • Société (7)
  • Sous-Chefferies (3)
  • Sports (40)
  • Sur le marché (1)
  • Territoire (1)
  • Thèses (4)
  • Tourisme et Loisirs (12)
  • Traditions, Us et Coutumes (6)
  • Urgences (1)
  • Videos (8)
  • Vidéos (11)
  • Villages Batcham (2)
  • Villages et Secteurs (2)
  • Vitrine (9)
  • Voeux (9)
  • Voices (4)
  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube

@2004-2023 - All Right Reserved. MESA'AKO PATSOON

MESA'AKO
  • Accueil
  • Masque Batcham
  • Business
  • Portraits
  • Agriculture
  • Notabilités
  • Ngiemboon