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AssociationsBibliothèqueNgiemboon

Humour : ” Qui est le vrai fou ? “

by Webmaster 11 November 2008
written by Webmaster

Deux fous se promènent en ville. Soudain, l’un d’eux s’exclame :
-regarde, c’est l’avion présidentiel A l’autre de rétorquer :
– tu es fou ? Si c’était l’avion présidentiel, il devait y avoir des motards pour l’escorter.

Aubin César SOBMEKONG

Question : Quelle est la ville du Cameroun ou l’on ne peut circuler aujourd’hui sans casque?
Réponse : Mbouda (pour se protéger de la pluie d’avocat)
KENNEWANDO ACHILLE (biologie animale 3)
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

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AssociationsBibliothèqueOrganistation

Humour : on dit de drôles d’histoires sur l’ACEEBY.

by Webmaster 10 November 2008
written by Webmaster

L’homme ne peut faire ou réaliser un acte sans que la société n’exprime son opinion ici ce sont les ” on dit “.
On dit qu’on avait dit qu’on disait des choses que certaines personnes disent incroyables sur l’ACEEBY.
On dit qu’on avait dit qu’au sein de l’ACEEBY.il existe plusieurs catégories d’adhérents ” écoutons “.
On disait que certaines personnes avaient dit .qu’au sein de l’ACEEBY, certains adhérents viennent s’inscrire au début de l’année associative. Disparaissent par la suite et ne reviennent plus qu’en fin d’année lors de la semaine culturelle.
On dit même que ceux là rechercheraient des intérêts dans l’association ” étonnant mais vrai”.
On dit aussi que par contre il y en a qui viennent à des séances de réunion un dimanche sur deux. ” Les adhérents clignotants “.
On dit même que certains disent que certains adhérents viennent aux réunions en fonction des présidents de séances ” leurs têtes seraient si laides que ça “.
On dit que certains adhérents de l’ACEEBY ne payent jamais leurs sanctions ” curieux ” On avait dit aussi que les parents Batcham sont très compréhensifs à l’endroit de leurs enfants et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont prêts à les aider quand il faut ” coup de chapeau ” on dit aussi qu’on disait déjà qu’on avait dit qu’un membre du bureau exécutif de l’ACEEBY avait dit qu’il allait battre sur un autre membre du bureau ” vachement laid “.
Mais j’ai peur que ce qui arrive souvent aux autres ne m’arrive à moi aussi.
< strong>NGADOUM T. laure
(PA4 Lycée Général Leclerc Ydé)
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

10 November 2008 0 comments
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BibliothèqueMusée RoyalNgiemboon

Humour : “trop bon. Trop con et bon pour l’enfer”.

by Webmaster 9 November 2008
written by Webmaster

Raymond vient de perdre ses parents dans un grave accident de la route. Orphelin infortune, il adresse une correspondance à Dieu dans laquelle il le prie de lui envoyer une somme de 10000fcfa pour entreprendre une activité lucrative. Arrivé à la poste, .les facteurs sont intrigués par l’adresse particulière de son courrier, décide de l’ouvrir et de prendre connaissance du contenu. Attristés par la situation précaire  de l’expéditeur, nos facteurs mirent leurs économies dans l’enveloppe et la renvoyèrent à Raymond. Seulement.il n’avaient pu réunir que 8000fcfa. Heureux de la réponse favorable, notre orphelin adressa de nouveau une lettre dans laquelle il le remercia chrétiennement. Toutefois il fit remarquer à dieu que le service postal avait retenu 2000f et qu’il fallait voir comment les envoyer en enfer pour atteinte au capital d’un déshérité

Bogning Tatang Alexis (college ebanda)
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

9 November 2008 0 comments
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AssociationsBibliothèqueNgiemboonNon classé

Humour : Prière d’un élève paresseux.

by Webmaster 8 November 2008
written by Webmaster

Notre prof qui est en classe
Que ton cours soit simplifié
Que ton règne ne cesse
Que ta volonté soit faite chez toi et non en classe
Donne-nous aujourd’hui de bonnes notes
Pardonne-nous nos erreurs comme nous pardonnons aussi vos fautes
Ne nous soumet pas à la bastonnade
Mais Délivre-nous de l’échec
Car c’est à toi qu’appartiennent, le Bic rouge, le gourdin et les feuilles d’examens

KENNEWANDO ACHILLE (biologie animale 3)
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

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AssociationsBibliothèqueNgiemboonPartenaires

Comment constituer des fiches de révision.

by Webmaster 7 November 2008
written by Webmaster

L’apprentissage est un processus très complexe en éducation, sa maitrise n’est pas facile et ses contours sont difficilement appréhendés. La constitution des fiches de révision nous permet de gagner en temps et en énergie pendant que nous poursuivons nos études; donc comprendre les cours et bien structurer notre pensée. Elle nous permet aussi de réviser rapidement en tout temps et en tout lieu, éviter l’énervement, la frousse et le découragement.

Comment représenté la fiche de révision et quel est son contenu ?
1. La présentation de la fiche de révision.
-Il faut numéroter les fiches (pour faciliter l’usage)
-N’écrire qu’au verso (de préférence)

2. Le contenu de la fiche de révision.
-Elle contient la synthèse ou le condense du cours
-Elle comporte le plan exact du cours
-On y trouve les phrases et les mots clés de chaque partie du cours
-Schémas et tableau synoptiques
-On y trouve aussi les définitions et les formules essentielle du cours

3. Bon à savoir -n’utiliser une fiche de révision qu’après avoir compris le cours
-lisibilité +fidélité=efficacité des fiches de révision
-fiches de révisions+notes de cours=outils principaux de la réussite.

NB : les fiches de révision ne doivent pas êtres utilisées comme des cartouches.

Le complexe en éducation.
Etymologiquement, le complexe est une association de sentiment de souvenirs inconscients pourvus d’une puissance affective alors que l’éducation et l’action de développer les facultés physiques, intellectuelles et mentales d’une personne. L’école aujourd’hui est le lieu le plus indique pour la mise sur pied d’une éducation formelle digne de ce nom car on y trouve des enseignants qualifiés et dotés d’une conscience professionnelle. Les élèves sont généralement qualifies de ‘brebis’ et l’enseignant de ‘berger ‘alors celui-ci doit les encadrer et les aider à résoudre leurs problèmes.

Le complexe est aujourd’hui une réalité qui affecte considérablement l’apprenant (élève) dans le processus d’apprentissage. Notre milieu de vie ou société est stratifié et compose de personnes différentes de part leur essence et leur existence car nous savons que chacun a une personnalité distincte de l’autre le’ savoir vivre’ en groupe influence positivement ou négativement sur certaines attitudes ou comportements d’une composante sociale donnée. Les albinos sont constamment victimes des préjuges injustes et incongrus qui les diminuent considérablement ce- ci étant particulièrement articules sur la couleur de leur peau et de leur acuité visuelle. Ce sont des discriminations qui devraient êtres combattues car il n’en est rien du tout, ils ne sont pas des ” êtres entièrement à part ” mais plutôt des ” êtres à part entières “la différence entre eux et nous est biologique c’est-à-dire naturelle, mieux c’est l’accomplissement de la volonté divine. Ces médisances et propos malveillants à n’en point douter affectent considérablement leur apprentissage. Mes chers albinos il n’en est rien, ne vous fiez pas à cela, vous pouvez faire tout ce que les autres font, nombreux sont ceux qui ont émergé et qui aujourd’hui occupent des postes de responsabilités dans l’administration camerounaise et dans la société civile.

Les handicapes moteur et sensoriel (sourd-muet aveugles) sont autant que les albinos victimes de nombreux préjugés. La société est faite de sorte que, chacun peut en fonction de ses capacités et potentialités se frayer une place. Seule la ” la mort ” peut constituer ce que j’appellerai ” handicapes majeurs ” source d’inertie et d’inamovibilité. Il n’ya pas d’autres causes d’inertie.si la volonté y est quelque soit le degré de notre handicap, nous pouvons toujours faire quelque chose et vivre a la ” sueur de notre front “.il n’est pas toujours aise de digérer ce qu’on dit d’un handicapé mais il faut encore pouvoir surmonter cela en disant ” je peux mieux ” je suis capable de faire telle ou telle autre chose ” chers handicapé, ne soyez pas frustré parce que les autres disent, ces jugements fugitifs sont dénués de toute vraisemblance et de toute réalité, vous pouvez êtres des professionnels en sport, en musique, en éducation, en journalisme … faire votre vie, aimer votre femme et faire des enfants avec elle. Passez vous de ces préjugés injustes et n’enviez personne.

En somme, bien que le complexe amortisse considérablement notre être, il n’en est rien pour notre existence. On peut surmonter le complexe, la frustration et mettre en valeur ce que nous sommes et ce que nous avons. C’est une pure et simple fabrication de notre entourage c’est un leurre, ne vous fiez pas à cela et mettez au profit de tous ce que vous savez faire afin que nul n’ignore vos potentialités et aptitudes

TCHINDA TIOMELA Olivier Igor (conseillé d’orientation).
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

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AssociationsBibliothèqueNgiemboonOrganistation

La grossesse au scanner chez les Batcham

by Webmaster 4 November 2008
written by Webmaster

Etat pendant lequel un être vivant (femme ou femelle selon l’espèce à laquelle elle appartient) porte en lui les traces de son semblable sous forme embryonnaire ou de foetus d’après les scientifiques, ou celui pendant lequel une femme a reçu d’un homme un enfant qu’elle porte en elle d’après la tradition africaine, la grossesse a longtemps été un sujet de réconciliation, d’union, de paix, de joie mais aussi de séparation selon le moment pendant lequel elle est arrivée. C’est le cas chez les Batcham, groupement de la grande tribu Bamiléké de l’Ouest Cameroun, qui a longtemps considéré la grossesse comme un don de Nsée (appellation qu’ils réservent à leur créateur) et qui la répartit selon qu’elle soit avant ou pendant le mariage.

Dans la Tradition Batcham, la fille, pour le maintien de l’honneur et de la dignité familiale, devait se marier vierge et n’avait aucun droit pour ce fait d’avoir des relations sexuelles prémaritales car selon la tradition divine, les rapports sexuelles étaient fais uniquement pour avoir des enfants (et non pas pour le simple plaisir comme nous l’ont appris les occidentaux). De nos jour, il n’était donc pas permis de faire un enfant sans être marié au moins traditionnellement c’est-à-dire sans l’accord des deux familles unies. Et donc, il lui était impossible d’avoir une grossesse avant le mariage.

Mais de nos jours la conception de la grossese a évolué avec l’avenement de la mordernité pour ne pas dire l’occidentalisation. En effet, il est difficile aujourd’hui à Batcham de trouver un mariage où le couple s’unit étant vierge. A l’époque, pour vérifier la virginité de la mariée, celle-ci devait obligatoirement avoir des rapports sexuels avec son mari le 1er jour du mariage sur des draps blancs, draps que le marié devait présenter le lendemain à la grande famille tacheté de sang, preuve que la fille était vierge sinon, elle aurait failli à la tradition et était un sujet de honte pour les deux familles. En effet dans le cas où la grossesse arrive avec le consentement des deux familles elle est très bien accueillie (aussi bien par la famille du marié que par celle de la mariée). Pour manifester leur joie envers la jeune mariée, il lui est offert de nouveaux vêtements, chaussures et dans certaines familles elle est exclue de l’exercice de certains travaux difficiles et il lui est même fait des mets spécialement à sa demande, tout ceci pour la remercier de sa fécondité, surtout quand cette grossesse arrive quelques mois seulement après le mariage.

Et bien si les grossesses pendant le mariage sont toujours très bien appréciées, qu’en est-il des grossesses avant le mariage et des grossesses avant le mariage et des grossesses extraconjugales ?

A l’époque défendues chez les Batcham, les grossesses avant le mariage semblent de nos jours très fréquentes car avec le modernité, certaines familles demandent elles mêmes à leurs filles de faire des enfants avant le mariage ; dans la plupart des cas quand ces derniers tardent à venir, mais aussi quand elles sont avancées en âge car comme le pensent ces familles, les grossesses tardives sont très risquées et parfois presque impossibles car disent elles, les os durcissent et il devient impossible de concevoir. Idée que partagent aussi les scientifiques même s’ils y accordent d’autres explications.

En ce qui concerne les grossesses extraconjugales chez les Batcham, c’est-à-dire celles arrivées pendant que la femme est déjà dans son domicile conjugal mais extraconjugalement, elles sont de nos jours les seules qui n’ont pas évolués en terme de considération car le seul accueil qui leur a toujours été reversé (à savoir l’exclusion immédiate du domicile conjugal) reste encore notable aujourd’hui. La victime s’en va rejoindre le responsable de cette grossesse ou elle retourne chez ses parents si ces derniers l’acceptent ; acceptation qui même si elle est parfois accordée reste un sujet de querelles et de disputes entre la victime et ses parents pour le reste de sa vie car, le jour où elle allait en mariage, il lui avait bien été dit qu’elle partait pour s’y bien comporter et ne jamais rentrer chez ses parents sauf en cas de forces majeures comme le cas de sorcellerie que pouvait pratiquer la belle famille.

En somme, il convient de retenir que même si les Batcham réservent un très bon accueil à la grossesse, ils restent cependant très vigilants sur les circonstances, moments pendant lesquels elles arrivent car pour eux, à chaque cas de grossesse correspond un traitement particulier de nos jours car jusqu’à preuve de contraire, les journées d’hier, d’aujourd’hui et de demain ne se ressemblent jamais. 

YEMENE  ZANGUE Plendou
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.
(Organe d’expressions des élèves et Etudiants Batcham de Yaoundé).

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La dot en milieu Batcham.

by Webmaster 3 November 2008
written by Webmaster

De nos jours, le taux croissant de personnes en situation de célibat suscite plusieurs interrogations au sujet du mariage. Défini comme l’union légitime d’un homme et une femme, l’aboutissement au mariage passe par plusieurs étapes dont la dot est l’une des plus importantes s’il est difficile de donner une explication exacte du mot dot, il convient tout de même de relever qu’en contexte africain, il peut être perçu comme l’ensemble des biens qu’une personne remet à sa belle famille en vue d’avoir leur fille comme épouse. La présente réflexion se propose de décrire les différentes phases de la dot en milieu Batcham et d’interroger sa portée à l’heure dit de la mondialisation. Comme souligné plus haut, la dot passe par plusieurs phases. La première étape est la rencontre des futurs époux qui consentent de vivre désormais ensemble. Après cette première rencontre, plusieurs personnes du côté de la fille sont contactées pour donner leurs avis sur le mariage et notamment sur le gendre. Une fois cette étape remplie, le futur marié doit rencontrer les grands parents de sa fiancée (dot officieuse) et naturellement ses parents (dot officielle et la plus importante). Pour ce qui est de la dot des grands parents, elle est faite par le fiancé sous la coordination de son père accompagné de certains membres de sa famille. Cependant s’il est indisponible ou empêché, son père peut le remplacer valablement, accompagné des membres de sa famille. La dot réservée aux grands parents est constituée des fagots de bois (le nombre de fagots variant selon le nombre de cases dont dispose la concession familiale), d’une chèvre, de l’huile de palme, d’une couverture en laine, du vin de palme, et un sac traditionnel dans lequel est mis une somme d’argent symbolique. Tout cela est une façon de remercier les grands parents qui ont consenti à l’union entre leur petite file et leur futur gendre. Lors de cette circonstance, la belle fille fait cuire des (mets de pistache, taro, « koki », plantain « kondré »…) pour recevoir le futur gendre et sa famille. Quant à la dot du père de la future mariée, qui permet au fiancé d’avoir le statut de mari, elle se déroule comme suit : le futur mari est accueilli (accompagné de ses amis et des membres de sa famille) par la belle famille avec des arachides grillées et de la kola.Ensuite commencent les pourparlers au terme desquels une somme d’argent emballée dans une feuille de bananier sèche est remise ensuite au père de la future épouse en guise de présent. Puis apparaissent des filles couvertes de pagnes – très souvent les amies de la mariée parmi lesquelles le fiancé devrait reconnaître sa bien-aimée. Après cette étape sont présentés trois types d’aliments : Les premiers sont crus et destinés à être emportés. Les seconds sont destinés à être consommés séance tenante. Les troisièmes sont destinés aussi à être emportés cuits cette fois-ci. Cependant en fonction du contenu, chaque membre de la famille et ami du mari (traditionnellement parlant) laissera une somme d’argent dans le contenant du met. Aussi, les poulets rôtis par la fiancée aidée de ses amies sont appréciés par les amis du marié. Au terme de cette cérémonie, le marié et sa femme boivent du vin de palme -symbole de leur union et reçoivent la bénédiction du père de la fille. Plus tard, le mari distribue, aidé de sa femme de l’argent aux enfants présents à cette cérémonie en signe d’adieu. Néanmoins, certains parents et membres de la famille profitent de la cérémonie de la dot pour escroquer leur beau-fils et menacent même d’annuler le mariage si leur demande n’est pas satisfaisante. D’autres vont jusqu’à refuser la dot lorsqu’elle ne remplit pas leurs attentes, comme si la fille était un objet à vendre au plus offrant. Ainsi, certains parents pensent s’enrichir à travers la dot de leur fille. Pour ceux-ci, plus la jeune fille est scolarisée ou a un emploi, plus la dot est élevée. Ceci est au détriment du fiancé d’où la frustration observée chez certains jeunes hommes face à l’idée de la dot. Or ce qui doit primer dans un couple, c’est l’amour, l’entente. La dot ne devrait pas être considérée ou être un frein à l’union de deux personnes qui ont décidé de partager leur vie mais devrait être plutôt comme le symbole du dévouement et de l’engagement du fiancé pour avoir sa bien-aimée à ses côtés. Ainsi, les parents devraient donc oublier le côté matérialiste de la dot et se soucier du bonheur de leur progéniture.

Darelle FOPA
© Publié dans  ‘‘NGHIE POUO PATSO’ON 2008’’.

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AssociationsBibliothèqueOrganistationPartenaires

Présentation du projet BCNET.

by Webmaster 2 November 2008
written by Webmaster

Nghié Pouo Patsoon : Qui est Mr Ngouane Martin ?
M. Ngouane Martin est un Ingénieur de Génie Civil, originaire de Batcham, employé par le BET Egis Cameroun, bureau d’études technique et de contrôle des travaux d’infrastructure au Cameroun. Je suis le premier secrétaire exécutif du comité de gestion de BCNET.

Depuis quelques années, on entend parler du projet BCNET est-ce que vous pouvez nous présenter ce projet ?
BCNET (Batcham Communication Network) est un GIC inscrit au registre des GIC sous le n° OU/GP/30/06/612 du 13 février 2006, en partenariat avec la commune de Batcham. Le territoire de B.C.Net est l’Arrondissement Batcham et ses environs. Les objectifs de BCNET sont :

– La promotion et la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), dans un élan participatif pour le développement socio-économique de l’Arrondissement de Batcham et ses environs,
– la réduction de la fracture numérique entre Batcham et les grandes métropoles.
– La lutte contre le chômage, la pauvreté et la misère par la formation professionnelle adéquate des jeunes et la promotion de l’auto – emploi.

La durée de B.C.Net est de 99 ans.
Le siège de B.C.Net est à Batcham Ville, Arrondissement de Batcham, Département des Bamboutos, Province de l’Ouest, Cameroun.

Quels sont les réalisations de BCNET à ce Jour ?
Les réalisations de BCNET à nos jours sont les suivantes : la rédaction des statuts et leur adoption ;
-la rédaction du règlement intérieur et son adoption; l’inscription au registre provincial des GICs ;
-la formation de 10 formateurs en informatique et Internet à Batcham; la formation pratique en informatique des élèves de la classe terminales du Lycée de Batcham; l’acquisition du terrain propre de BCNET au centre urbain de Batcham d’une superficie de 600 m² pour un montant de 6 millions de FCFA; la procédure de morcellement du titre foncier est en cours.
-la location d’un local de 8 pièces pour l’installation des salles de formation dont deux équipées en réseau LAN ;
-l’acquisition de 26 ordinateurs Pentium III ; de deux régulateurs de tension, d’une photocopieuse, des 14 tables et de 20 chaises ;
-la construction d’un pylône de 43 mètres de hauteur d’une valeur de douze millions de FCFA;
-l’acquisition d’un vsat de 1,8 m de diamètre et la connexion internet du centre ;
-L’organisation de deux journées portes ouvertes les 19 et 20 mai 2007 et la présentation du centre à l’autorité administrative, traditionnelle et au grand public.
-Le test réussi de l’émission de BTV (Batcham Télévision) ;
-La mise en ligne du site de BNCET : www.bcnet-cm-org;
L’organisation d’un atelier de clarification de la vision de BTV par KFA.

Est-ce que BCNET est un projet ouvert à tous les Ngiemboon ou est-il limité seulement aux ressortissants de l’Arrondissement de Batcham ?

BCNET est ouvert à toutes les bonnes volontés ressortissants Nguiemboon.

Quels sont les projets de BCNET ?
Les projets de BCNEt sont nombreux :
-l’interconnexion des établissements scolaires de l’arrondissement Batcham et ses environs (en projet);
-la mise sur pied d’une chaîne de télévision communautaire (en cours);
-la création d’une salle multimédia à Batcham et dans les grandes améliorations de la commune de Batcham (en cours);
– l’amélioration du signal CTphone dans la commune de Batcham et environs (en cours);
-Etc.

Est que vous avez un message à adresser aux Elites Batcham pour la promotion et le soutien de ce projet ?
Le projet est ouvert aux bonnes volontés ressortissant de Batcham et ses environs ou nguiemboon qui sont soucieux de la promotion de notre culture.

Un mot à la jeunesse Batcham et Ngiemboon en Général.
Elle peut compter sur BCNET car c’est un instrument au service de la jeunesse d’abord et du développement culturel et social de notre communauté;

Nghié Pouo Patso’on vous remercie !
© Publié dans NGHIE POUO PATSO’ON 2008.

2 November 2008 0 comments
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AssociationsBibliothèqueOrganistationPartenaires

En quoi consiste le diabète ?

by Webmaster 1 November 2008
written by Webmaster

LE DIABETE DE TYPE 2
Nous savons d’après les prévisions de l’OMS (www.worlddiabetesfoundationorg.lcomposit-114.htm-01/03/06 ); que le nombre des diabétiques passera de 177 millions actuels à 370 millions en 2030, avec 76% dans les pays en voie de développement; qu’au même moment, le diabète deviendra l’une des principales causes mondiales d’infirmité et de décès au cours des 25 prochaines années. On estime également qu’en 2020, le diabète et certaines maladies non contagieuses prendront le dessus sur les maladies contagieuses en tant que cause d’autres maladies et de décès (Mourray C. et al. Lancet349 : 1498-504, 1997). Au Cameroun, près de cinq millions de personnes sont atteintes d’hypertension artérielle et plus d’un million et demie suspectées de diabète. Le mal est profond… L’hypertension artérielle et le diabète sont des maladies graves aux effets dévastateurs. Ce sont des tueurs silencieux qui restent longtemps méconnus…

Selon le Professeur Pierre-Jean GUILLAUSSEAU et AL, cette affection a pour principal danger son apparente bénignité: L’absence prolongée de tout symptôme retarde le diagnostic, et lorsque celui-ci est fait, l’absence de tout danger immédiat n’est pas pour aider à la motivation du patient. Or cette affection n’est en rien bénigne, car grevée de complications rétiniennes et rénales comme le diabète de type 1. Elle expose en outre le patient à des complications coronaires et artérielles beaucoup plus fréquentes que chez les non diabétiques, complications qu’il convient de dépister et de prévenir. Dans le développement nous nous limiterons essentiellement au diabète de type.2. En effet le diabète de type 2 est une maladie passionnante car les progrès de la recherche ont permis d’en mieux cerner les mécanismes primitifs, notamment génétiques, le développement et les facteurs des complications, et de mieux ajuster la thérapeutie ;

Au cours des 10 dernières années, l’incidence et la prévalence du diabète et ses complications se sont constamment accrues au Cameroun. En 2003, on a évalué la prévalence à 5,7% contre 1,1 % en 1994, soit une augmentation de plus de 5 fois en 10 ans (Shu JA et al. Diabetologia 47: Suppl 1: A103, 2004). Conséquence: une augmentation de la prévalence de la maladie et de son fardeau financier sur les soins de santé; ils prennent de l’ampleur, devenant ainsi une cause majeure de décès et d’infirmité. Au cours des 25 prochaines années, le fardeau diabétique que supportera le Cameroun doublera et sera supérieur à celui des maladies infectieuses

en tant que cause majeure de maladies et décès aux conséquences sociales et économiques très néfastes (Rapport annuel 2004 du Ministère de la Santé). Cette épidémie est une menace réelle au développement et à la réduction de la pauvreté, bien qu’elle soit encore très négligée par le gouvernement, donateurs bilatéraux et organisations multilatérales.

En quoi consiste le diabète ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe trois principaux types de diabète: le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète de grossesse (gestationnel). La très grande majorité de diabétiques (90%) est atteinte de diabète de type 2. Le diabète est une maladie chronique qui empêche le corps de produire suffisamment d’insuline (type 1) ou d’utiliser efficacement l’insuline (type 2). L’insuline est une hormone produite par le pancréas; elle est essentielle à la transformation en énergie du glucose (sucre) contenu dans les aliments que nous consommons. Lorsque le corps ne produit pas assez d’insuline, ou lorsque l’insuline produite n’agit pas de façon efficace, le glucose ne peut pas devenir le carburant dont nos cellules ont besoin. Le glucose non transformé s’accumule donc dans le sang, causant divers problèmes de santé. Bien qu’il ne soit pas possible de guérir le diabète, il est possible de le prévenir, d’en retarder l’apparition ou de le contrôler.

Symptômes :
Le diabète peut provoquer différents symptômes, mais il est important de noter que de nombreuses personnes atteintes de diabète de type 2 n’en présentent aucun. C’est pourquoi le tiers du million de Camerounais diabétique n’est pas conscient de son état. Les symptômes les plus courants du diabète de type 2 sont sensiblement les mêmes que ceux du diabète de type 1.

– fatigue, somnolence;
– cicatrisation lente des plaies;
– besoin fréquent d’uriner;
– soif et faim intenses;
– picotement dans les mains ou les pieds;
– démangeaisons de la peau;
– vision embrouillée;
– infection des organes génitaux;
– modification du caractère.

Dans de nombreux cas, les symptômes sont tellement mineurs qu’ils passent inaperçus pendant plusieurs années.

Etes-vous à risque?
La cause réelle du diabète n’est pas bien connue, mais certains facteurs de risque semblent avoir une influence sur l’apparition de la maladie.
– avez-vous 40 ans ou plus?
– Etes-vous une personne physiquement inactive?
– Appartenez-vous à un groupe ethnique à risque (latino-américaine, asiatique ou africaine)?
– Présentez-vous un surplus de poids, particulièrement autour de la taille?
– Est-ce qu’il y a des personnes diabétiques dans votre famille?
– Avez-vous donné naissance à un bébé de plus de 4 kg ou souffert de diabète de grossesse?
– Votre tension artérielle est-elle élevée (supérieure à 140/90 mmHg) ?
– Votre alimentation est-elle riche en matières grasses?

Les personnes qui répondent «oui» à l’une ou plusieurs des questions ci-dessus sont considérées comme étant à risque. Prenez note que c’est souvent la combinaison de plusieurs facteurs qui prédispose au diabète.

Le diabète de type 2
Diagnostic
Le diagnostic de diabète est établi par un médecin au moyen de différents tests  mesurant la quantité de glucose (sucre) dans le sang. Il est important d’établir le diagnostic le plus tôt possible pour pouvoir prendre les mesures nécessaires à la maîtrise du diabète et à la prévention de ses complications. L’association canadienne du diabète par exemple recommande un dépistage systématique du diabète tous les trois ans pour les personnes de 40 ans ou plus et tous les ans pour les personnes présentant d’autres facteurs de risque.

Complications possibles
Le diabète non traité ou mal maîtrisé peut avoir de graves conséquences et entraîner diverses complications, comme:
– des maladies cardiovasculaires ;
– de l’insuffisance rénale;
– des troubles de la vue;
– des problèmes de circulation sanguine;
– des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Pour éviter ou retarder ces complications, il faut connaître les facteurs de risque (section êtes-vous à risque ?) et surveiller les symptômes du diabète.
Il ne faut jamais hésiter à consulter un médecin pour poser des questions et obtenir des réponses.

Traitement du diabète de type 2
S’informer
La première étape à suivre en vue de vivre le plus normalement possible avec le diabète consiste certainement à lire et à se renseigner sur la maladie. C’est en la connaissant que l’on peut mieux la contrôler.

Que devez-vous savoir au sujet de la glycémie?
La glycémie correspond au taux de glucose dans le sang. On mesure pour connaître précisément la quantité de sucre dans le sang à un moment donné. La personne atteinte et son médecin utilisent ces mesures pour établir les ajustements à apporter au mode de vie et à la médication. La glycémie peut se mesurer à domicile au moyen d’un lecteur de glycémie, disponible en pharmacie. Informez-vous auprès de votre pharmacien de manière à vous procurer le modèle qui répond le mieux à vos besoins.

Alimentation
L’alimentation constitue sans doute le point de départ de toute offensive contre le diabète. En effet, en vous alimentant correctement, vous:
– maîtrisez mieux les niveaux de sucre et de matières grasses dans votre sang;
– contrôlez mieux votre tension artérielle;
– réduisez les risques de complications;
– pourrez atteindre et maintenir un poids santé.

Quelques trucs pour manger sainement
– buvez beaucoup d’eau;
– recherchez les fibres alimentaires et les vitamines;
– réduisez votre consommation de matières grasses;
– limitez votre consommation de sel;
– privilégiez les édulcorants artificiels lorsque c’est possible;
– buvez de l’alcool avec modération;
– évitez les jus et les boissons gazeuses; leur haute teneur en sucre fait considérablement augmenter le taux de glycémie.

Les diététistes, tout comme le Guide d’alimentation pour la personne diabétique, peuvent vous aider à planifier vos repas en fonction de vos besoins. Vous aurez une meilleure idée des aliments (nature et quantité) que vous devez manger et sur la façon de jumeler des sources d’énergie à vos mets préférés.

Traitement du diabète de type 2
Activité physique
Les personnes inactives sont plus à risque de diabète de type 2, de maladie cardiaque, d’obésité, d’hypertension artérielle, d’ostéoporose, de dépression et d’autres problèmes de santé. De nombreux spécialistes s’entendent pour dire que l’activité physique offre plus de bienfaits que plusieurs autres types de traitements. Combinée à une perte de poids de 5 à 10%, l’activité physique modérée, à raison de 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, peut réduire le risque de diabète de 58%. Il est donc préférable de mettre ce type de programme en place le plus tôt possible, mais il n’est jamais trop tard pour commencer à bouger.

Petits Trucs
– intégrez l’activité physique au quotidien;
– marchez! La marche est bénéfique, gratuite et compatible avec la plupart des horaires;
– choisissez des activités qui vous intéressent et qui vous plaisent.

Gestion du poids
La gestion du poids est une excellente mesure préventive. Dans le cas du diabète de type 2, il faut atteindre et maintenir un poids santé. Les diabétiques qui présentent un surplus de poids ou qui sont obèses ont généralement plus de difficulté à contrôler leur glycémie et doivent souvent prendre plus de médicaments ou d’insuline pour diminuer la quantité de sucre dans leur sang.

Médication
Bien souvent, une saine alimentation et un programme d’activité physique ne suffisent pas au maintien d’un taux de glycémie acceptable. Le médecin peut alors prescrire certains médicaments en vue de mieux maîtriser le taux de sucre sanguin.  Chaque cas est unique et peut nécessiter l’ordonnance de médicaments différents. Consultez votre médecin et votre pharmacien pour savoir comment et quand prendre vos médicaments.

Insuline
L’insuline est une hormone normalement produite par le corps; il ne s’agit donc pas d’une substance étrangère. Chez certaines personnes, l’action des médicaments oraux n’est pas concluante et des injections d’insuline peuvent être nécessaires, en supplément ou en remplacement des antidiabétiques oraux. Les injections permettent aux diabétiques de fonctionner plus normalement en assurant une utilisation adéquate des sucres consommés. Bien que l’administration de l’insuline puisse être désagréable, elle est devenue beaucoup plus simple grâce aux nouveaux dispositifs sur le marché. Informez-vous auprès de votre pharmacien.

Pour AVOPROS (ASSOCIATION DES VOLONTAIRES
POUR LA PROMOTION DE LASANTE
M. DJOU Esaïe
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AgendaBibliothèqueNgiemboonOrganistation

Zoom sur la première édition de la journée des mémoires Batcham.

by Webmaster 31 October 2008
written by Webmaster

En date du 19 juillet 2008, s’est tenue au Centre Culturel Camerounais de Yaoundé, la première édition de la journée des mémoires Batcham, groupement de premier degré situé dans le Département des Bamboutos à l’Ouest du Cameroun. Cet événement, organisé par le Cercle de Réflexion Ngiemboon en partenariat avec le programme marche cantonale et l’Association Culturelle des Elèves et Etudiants Batcham de Yaoundé (ACEEBY), a vu la participation de plusieurs exposants et d’une foule nombreuse composée des personnes originaires pour la plupart du village Batcham venues s’enquérir de la richesse culturelle et artistique de leur localité. L’événement proprement dit s’est déroulé en deux phases; la phase de l’exposition et celle de la conférence-débat.

S’agissant de l’exposition, il était question de faire découvrir au grand public l’immensité de la richesse culturelle et artistique du village Batcham. Ainsi, les dessins, les photos, les gravures et les livres portant sur l’histoire de ce groupement ont émerveillé les invités et autres visiteurs qui s’étaient déplacés pour la circonstance. Les livres comme une dure vie scolaire de Lazare Sadio (Ed. Clé 1ère 1962, Ed. 2005); La naissance du peuple Patsoon boong (Batcham) de Théophile Tatsitsa (2007) et la Royauté guerrière et féodalité démocratique : la perspective Batcham de Elvis Tangwa Saha et Al (2008), … ont particulièrement intéressé le public.

La conférence-débat portait sur la personnalité de Fouafang David à qui on rendait hommage et la présentation du masque Batcham. Ici, les panélistes (Elvis Tangwa Sa’a et Tatang Gaspard Vincent: tous les deux Auteurs et hauts dignitaires du village Batcham,
Prosper Djiafeua (inspecteur national des langues nationales), Simplice Demefa Tido (Chercheur), et Théophile Tatsitsa (Ecrivain-Chercheur), ont profondément et longuement édifié l’auditoire sur les qualités du chercheur en langue Ngiemboon que fut Fouafang David, et la densité de l’œuvre laissée par ce dernier à la postérité. Pionnier de l’écriture Ngiemboon et homme multidimensionnel, Fouafang David a aussi reçu de nombreux prix et titres honorifiques des organismes internationaux, en guise de reconnaissance et de récompense à son travail.

Le second volet de la conférence était consacré à la présentation du masque Batcham. A ce niveau, après avoir diversement défini et expliqué le terme masque, tous les exposants ont unanimement reconnu que le masque Batcham, qui se retrouve aujourd’hui dans les musées royaux Bamiléké et dans plusieurs autres à travers le monde, est le plus cher et le plus célèbre du Cameroun. Toutefois, ont souligné et insisté les exposants avec regret, bien que ce précieux objet d’art fasse la fierté de plusieurs musées au monde, le village Batcham ne bénéficie pas toujours de ses droits de propriétés et de reproduction.

Aussi est-il temps que le peuple Batcham se lève d’une seule voix pour réclamer son droit d’auteur aux instances compétentes.

Au-delà de la présentation et de l’exposition du patrimoine culturel et artistique du village Batcham, la première édition de la journée des mémoires Batcham consacrait aussi le démarrage officiel des activités du Cercle de Réflexion Ngiemboon, association culturelle à but non lucratif qui se propose d’explorer l’univers scientifique de l’espace Ngiemboon et de mettre le fruit de sa réflexion et de ses recherches au service du bien être social de la population de cet aire géographique et linguistique.

Marie TAMOIFO, leader de premier plan dans les milieux de la jeunesse Africaine et présentée comme originaire de Batcham, constituait la révélation du jour. Bien que n’étant qu’à la première édition, la journée des mémoires Batcham a glané une foule immense de personnes, qui ont émis le souhait que de telles manifestations soient perpétuées dans l’avenir pour que continue le rayonnement de la culture Ngiemboon en général et Batcham en particulier. Rendez-vous a été pris pour les éditions ultérieures.Simplice DEMEFA TIDO

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A ProposAssociationsBibliothèqueOrganistation

Présentation des activités de L’ACEEBY.

by Webmaster 30 October 2008
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L’Association Culturelle des Elèves et Etudiants Batcham de Yaoundé est une association à but non lucratif créée dans le milieu des années 70 par des personnes qui ressentaient au fond d’elles le besoin et la nécessité de l’union de la jeunesse Batcham. L’ACEEBY, sous les présidences de MAKEMTA TIWA ou TSAPI Séverin, TADAHA Omer, KUEGOU FOMENA Eugenie, KUETE Prospère, TSIDA KUETE Guy-Clément, FOMEKONG Alain,…a toujours porté ce message unitaire.
De plus, l’ACEEBY est le lieu par excellence de la préservation et la promotion des mœurs et coutumes de la communauté Batcham, c’est le lieu où se construit et se consolide l’unité, la fraternité et la solidarité entre les fils et filles Batcham. L’ACEEBY est aussi le lieu où la promotion des valeurs telles que le sens de l’effort, le culte du mérite, l’honnêteté et la dignité humaine sont prônées. Ceci pour la construction d’une élite Batcham solidaire, forte, utile, crédible et au service du Cameroun. C’est aussi le lieu où tout jeune pourrait bénéficier d’une expérience de la vie associative… Nous sommes fiers aujourd’hui, d’avoir eu l’honneur d’enrichir et de poser notre pierre dans le processus d’édification de cette auguste association, fiers d’assumer cette histoire si riche et cette tradition que nous partageons. Au moment où nous clôturons ce mandat, nous pensons profondément à ce peuple Batcham qui a traversé tant d’épreuves et qui s’est toujours relève, Nous pensons aux bureaux de l’ACEEBY qui nous ont précédé et qui ont su préserver l’ACEEBY, Nous pensons fortement à tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour le rayonnement de l’ACEEBY. En jetant un regard sur l’exercice qui s’achève, il nous convient de rappeler que ce mandat était placé sous le signe de la REDYNAMISATION ET DE L’ÉMERGENCE. A ce titre, nous nous sommes attachés à préserver les actions de nos prédécesseurs en perpétuant les activités historiques de l’ACEEBY telles que les cours de soutien scolaire aux élèves de la communauté, l’apprentissage de la langue Ngiemboon, l’organisation des excursions des visites en entreprise, des matchs de football et hand ball et surtout l’organisation de la journée de la fille Batcham. Dans le même ordre d’idées, nous avons œuvré au renforcement des liens et des relations entre les jeunes et leurs parents, favorisé les échanges entre les générations. Mais l’ACEEBY n’avait pas seulement besoin de continuité, elle avait aussi et surtout besoin de mouvement et d’innovation. A ce titre, nous nous sommes fortement impliqués en partenariat avec le Cercle de Réflexion Ngiemboon et Programme Marche Cantonale dans l’organisation de la première édition de la journée des mémoires du peuple Batcham dans le but de raviver la flamme et de maintenir vivante dans nos mémoires la riche histoire Batcham. Nous avions également pour mission de préparer l’avenir, de tracer le sillon dans lequel coulera la rivière, ce travail ne peut toutefois se faire sans que l’on ne jette un regard objectif sur notre association, il ne peut être efficace que si nous disons la vérité en toute fraternité. La vérité c’est que la mobilisation de la jeunesse Batcham au sein de l’ACEEBY bien qu’encourageante reste encore insuffisante. Nous avons le devoir à l’avenir d’être plus offensifs dans les campagnes d’inscription, mais chacun de nous doit également prendre conscience de la nécessité d’enrichir l’ACEEBY de sa présence effective. La vérité c’est que la proportion des jeunes BATCHAM admis dans les plus prestigieuses institutions de formation de ce pays reste très faible. Une prise de conscience collective s’impose, prise de conscience de l’idée selon laquelle certaines institutions ne sont réservées qu’aux autres et que nous avons nous aussi le droit d’être ambitieux. Votre soutien à ce niveau, chers parents s’avère indispensable car, il vous appartient également de préparer la relève et de vous assurer que derrière vous le peuple Batcham gardera  sa représentativité. La vérité c’est enfin que l’ACEEBY ne contribue pas suffisamment à la transmission des valeurs traditionnelles et culturelles du peuple BATCHAM. Un pas significatif a été fait avec la tenue de la première édition de la journée des mémoires Batcham mais beaucoup reste à faire et il s’agira d’être inventif et d’inscrire l’action dans la durée. A l’heure où ce mandat s’achève nous devons garder présent à l’esprit que l’histoire de l’ACEEBY continue et que chacun de nous à la place qui est la sienne a vocation à y contribuer. Nous voulons à ce titre dire ici notre conviction qu’au service de l’ACEEBY il n’y a qu’un seul camp. Il n’y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur communauté. Il n’y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l’intérêt général de la jeunesse Batcham. Nous voulons dire toute notre confiance quant à l’avenir de l’ACEEBY, tant cette jeunesse nous semble capable de porter haut les valeurs qui sont les nôtres. Nous voulons dire ici, notre assurance que nous pourrons compter davantage sur nos parents tant ils nous ont paru disponibles. Chers parents nous ne saurions conclure sans vous rassurer que votre progéniture saura être entreprenante, saura user des immenses potentialités humaines dont regorge la communauté Batcham de Yaoundé pour devenir assez rapidement un modèle que les autres associations auront le plaisir à prendre comme référence. Nous voulons vous exprimer toute notre confiance dans les atouts, dans les chances et dans le destin de l’ACEEBY. Nous voulons exprimer notre détermination à ne pas vous décevoir. 

LONTSI FOUONDO Chanceline S G, et LONTCHI YIMAGOU Eric Trésorier
© Publié dans NGHIE POUO PATSO’ON 2008.

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BibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPortraits

Poème : Eloge au village Batcham.

by Webmaster 29 October 2008
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Village Batcham Qui es-tu ?
Quel est ton nom ?
Es-tu le chevalier errant et sans direction ?
Ta conquête est-elle sans ambitions ?
Non ! Village Batcham
Par tes habitations que je trouve belles.
Où la paix et la sérénité sont les lotos quotidiens
Par le biais de tes chefs
Tu baignes dans ton environnement calme.
Et ta tranquillité qui permet à tes enfants de travailler.
Ton paysage aussi éclatant aux yeux du monde
Nous rappelle un voyage sur la lune
Où tes fils éparpillés se rencontrent chaque année
Les habitants qui remplissent ton sein
Constituant un bonheur remarquable
Oh ! Village Batcham.
Nous ne t’oublierons jamais.
Nous rehausserons à jamais ton nom
Village Batcham.
Tu le mérites bien.

Par LONTSI Epiphanie
1ère A4 All , S.G Adjointe N°2 –  ACEEBY 2008.
© Publié dans NGHIE POUO PATSO’ON 2008.

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La Voix de la Jeunesse – LVJ

Play : chansons coup de cœur

plus de titres … 

Le saviez-vous ?

Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
  • Cʉ̀ʼʉnzàʼa
  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

Archives : Royaume Patsoon Boong

Plan du Foyer Royal Batcham

Ngye Ngwashum

https://mesaako.com/wp-content/uploads/2018/05/kanoon-4.mp3

Canal Hiatsoon

https://mesaako.com/wp-content/uploads/2017/02/Office-Day.mp4

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