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BibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPortraits

Nkem Nsi Longouo : le réformateur des croyances Nkouong Nsi en Afrique Noire.

by Webmaster 6 September 2012
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Longouo fut un adepte de la communauté des croyances. A cause des origines disparates des hommes qui constituaient son peuple, il encouragea l’assemblage des vestiges, la substitution des objets symboles (têtes de crâne par des pierres, les figurines sculptées, ou des graphitis) et la création des foyers de prières. A la profusion des sacrifices, Longouo opposait la profusion des paroles et d’intentions par le véhicule des messages et des prières directement adressés au Dieu Nsi. A l’opposé de l’observation des sacrifices pour l’intérêt de la famille ou des individus, Nkem Nsi Longouo prescrivait des cérémonies de ” Saraka” (fêtes de partage, festin d’offrande sans sacrifices). Il se pourrait que, dans son calendrier Ngap Njioh (système de datation comportant des semaines de huit jours), il aurait institué une journée communautaire consacrée au partage.

En fonction des activités, de la réussite, de l’abondance des récoltes, de la floraison de la moisson ou des bénéfices réalisés dans son activité, chacun pouvait solliciter un rassemblement dans sa famille. Une invitation des ‘‘tous petits’’, dans son Lepfo (quartier ou village), dans son Pack La’à (secteur, district, canton ou région); pour partager ou célébrer sa réussite, une fierté personnelle, ou pour commémorer un événement de mémoire, en dehors des périodes classiques de fêtes des récoltes ou de Mpia’a La’a communautaire collectif, participatif et durable dont l’organisation incombait à toute la communauté. Le Mpia’a La’a un rituel périodique de purification ou d’expiation du village.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.info/jmb

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AssociationsBibliothèqueNgiemboonOrganistationPortraits

Longouo ou Alongouo : Nfun Longouo et la Religion Nkouong Nsi.

by Webmaster 5 September 2012
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Fouo Longuouo était un Fouo Datsoon. Fouo Pa Tsoon et Fouo Pa Ndah Tsoon : leader d’une congrégation ou d’un peuple ouvert et miséricordieux. Affirme-t-on, il priait un Dieu Amour, mais avait du dédain pour les sacrifices, les rites d’adoration et de glorification esclavagiste et extravagante. Selon lui, ‘‘Dieu est heureux à travers le bonheur de ses créatures’’. Il fallait donc tout oeuvrer pour le bonheur de l’humanité, le partage d’un bien être ressenti et bien faisant. Son Dieu Nsi était un Dieu Amour, un Dieu Amoureux du bien-être de ses créatures humaines. Ainsi, être au service de Dieu consistait à poser des actes susceptibles d’apporter le bonheur à l’homme, à toutes les créatures vivantes tout en prenant soin de l’univers que Dieu créa. Une tâche à laquelle Longouo Patsoon Boong invitait chacun, une mission à laquelle il s’était soumis de bon cœur, pour le bonheur de tous, sans distinction d’appartenance clanique, tribale, de teinte de peau ni de classe sociale.

D’après Longouo, ‘‘seul l’Amour des hommes est capable de porter les limites d’un royaume au-delà de l’imaginable’’. Selon Longouo, la bouche et le cœur (discours, théories, prières et comportements miséricordieux) étaient des armes redoutables ; contrairement à la philosophie de la guerre prônée par ses contemporains. C’est cette philosophie d’affection humanitaire qu’il aurait appliquée jusqu’à la fin de ses jours ; écourtés par un groupe guerriers Tchamba qui traversa la région Nfem Ban (Foumban après le passage de vie à trépas de Mbouo Mbouo) et lui aurait ôté la tête du reste du corps. C’est ainsi que les Tchamba, mirent fin vers 1830, au rêve de Longouo qui fut de réunir un peuple aussi nombreux que les vivants du monde, grâce à sa politique de la miséricorde.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.info/jmb

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AssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPartenaires

Un Datsoon ou la Case Tchong chez les Fussep.

by Webmaster 4 September 2012
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De nombreuses con-chefferies Bamiléké ont adopté une architecture semblable à la forme d’une maisonnée au toit conique, bâtie en matériaux locaux et dont la plus expressive resterait ‘‘plantée’’ au ‘‘fief’’ du peuple. Celle-ci dispose si possible, une grande cour pouvant abriter les cérémonies festives saisonnières ; les grandes lamentations ; les manifestations d’exposition des créations artistiques, agraires et culinaires; l’exhibition du patrimoine et des valeurs séculaires ; les séances de démonstration et d’animation des activités socioculturelles diverses. Chez les Fussep (Bafoussam) par exemple, on appelle cette case le ‘‘Tchong’’.

‘‘La case ‘‘Tchong’’ en temps qu’un Datsoon, a de multiples rôles : lieu de réunions (salle de réunion où se tient une fois par mois une assemblée des chefs de quartiers et du roi, pour rapporter les nouvelles du village, une pièce réservée au conseil des 9,
– une salle de cérémonies,
– une salle de justice : celle-ci se décompose en deux parties : la salle de justice elle-même, où le roi se tient au centre avec de part et d’autre, les assesseurs et les accusés, et une pièce plus petite, qui sert à prêter serment avant les séances. On y boit le cadi. Le cadi a pour nom traditionnel Wgou’o et est fait à base de vin de raphia. Il peut également se boire dans la case des sociétés secrètes de la forêt sacrée selon un rite très particulier. On entre nu dans cette case, on s’assoit en posant les pieds sur une pierre spéciale. On doit verser et boire le cadi en tapant du pied sur la pierre. Le lieu où se prend le cadi varie selon le calendrier hebdomadaire à Bafoussam. Une salle de pénitence : Il s’agit d’une sorte de prison où on enferme les délinquants juvéniles. Ils sont nourris (plus ou moins), doivent dormir par terre, et sont mis à contribution pour faire des travaux champêtres.
– Non loin de la case Tchong, on retrouve une petite pièce servant de fourrière pour les animaux en divagation. S’ils ne sont pas réclamés, ils sont tués et leurs chair  partagée entre les serviteurs du palais ou distribuée aux nécessiteux. La case Tchong (actuelle) du palais Bafoussam, date de 1958. Par le passé, les poteaux qui la soutenaient étaient tous en bois mais ils ont dû être remplacés à cause des termites, par d’autres qui sont faits en béton. Le toit a également été changé. Alors qu’il était recouvert de paille, il est maintenant fait en tôle.

En effet, avec l’accroissement démographique, les champs destinés à produire cette paille, ont été transformés en champs de cultures vivrières. Le plafond de la case quant à lui, fut fait en bambous par un artisan local. ’’

(Extraits de Annales communautaires du Peuple Fussep, Tome 2 : Culture et Découverte, Edition 2007, Dans la même collection).

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
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AssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationTourisme et Loisirs

La case Datsoon et le symbole des Chefferies Bamiléké.

by Webmaster 3 September 2012
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Ndah-Tsoon ou Datsoon.
Une source de l’histoire orale avance qu’au commencement de Patsoon, était un certain Ndah Tsoon (Datsoon) : maison de Tsoon, la région ou le pays des Tsoon (miséricordieux).

Datsoon était une maison de miséricorde (religieux), de jugement allègre (juridique), de pensées et de réflexions (philosophiques), de recherche de la connaissance et des savoirs (scientifiques) ; pour aider ou pour soulager les nécessiteux (philanthropiques).

Datsoon était une maison de recherche des solutions pour le soin des blessures humaines (humanitaire). Une maison de compassion, de piété et d’amour partagé du proche et du prochain. Une sorte d’école de la sagesse, un univers laïc de recherche de bien-être, d’accès libre’’.

La consonance du terme Tchom, Tchoon, Shom ou Tchum, se dit Tsoon dans Datsoon ou dans Patsoon qui signifie en langue Ngiemboon : ‘‘ceux qui ont du souci pour les autres’’ ou ‘‘ceux qui jugent allègrement’’.

Accessibilité et participations à Datsoon :
L’histoire orale enseigne également que Datsoon était libre d’accès et les débats se tenaient sans préjugés. On avance aussi, qu’y étaient spécialement invités : les Ma’a Nzeussi (femmes voyantes), les Kemsi (philosophes ou prêtres, hommes voyants ou ayant un don de prédiction). Ceux-ci étaient parfois accompagnés des Puah et des Ngueh Ngueh (fous et personnes aliénées), les Ngwa-Là’a (grands conseillers, dignitaires), les Ntsa’à Mouoh ou Metsa’a Pekeu (enfants génies), les Mahfo’ock ou Ngueguerou (albinos, homme de l’autre couleur) les Mneé ou Mefack et les Ma’a Mneé (Jumeaux et mères de jumeaux), ainsi que tous les Ngang Lekang (Mages ou hommes de magies) – Ainsi, à Datsoon, paraît-il, les Nwga Là’a, les Kem Là’a (Notables du village) et les Kem Nsi se rencontraient fréquemment pour réfléchir sur le bien-être et l’avenir de leur village Patsoon.

Les vestiges du Datsoon et le symbole des Chefferies Bamiléké dans les Grassland du Cameroun.

Chez d’autres peuples de l’Ouest du Cameroun, l’idée du Datsoon s’est retrouvée dans l’institution du tribunal coutumier. Dans certaines chefferies, la même idée renvoie à une case traditionnelle communément appelée ‘‘case du peuple’’. Cette case est le symbole de l’ingéniosité et de l’unité de la population de chaque chefferie Bamiléké. Elle est faite en bambous avec des toits pentus et soutenues par des piliers sculptés selon les symboles de chaque royauté. La case du peuple est devenue avec le temps, le symbole des chefferies traditionnelles.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
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BibliothèqueNgiemboonOrganistationPortraits

Longouo : le sauveur d’émigrés Tikar, Pamom, Pafo’o,…

by Webmaster 2 September 2012
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Grâce à sa politique de la compassion, Longouo devint le sauveur de nombreux émigrés Tikar, Pamom, Pafo’o (Bafut ou Bafou par Atsan ou Dschang), Ku-Ngang (une Frange des clans Bangang, Bangangté, Bangang-Fonka, Bangang Fokwé),…

De nombreuses familles se déportèrent de leur ”pays” natal pour cet eldorado humanitaire qu’était devenu le village de Longouo. Plusieurs princes des roitelets Grassland qui ne purent succéder à leurs pères ou qui manquèrent de terres pour créer leur propre village, allèrent s’installer à Patsoon. Ce fut également l’occasion de trouver une terre d’accueil pour les déshérités, les délinquants de tous bords, les ‘‘dérangés mentaux’’ ; attirés par la politique de non-violence, de non- ségrégation et d’assistance mutuelle pratiquée chez les Tsoon Boong.

Au fil du temps, de fortes délégations, clans, individus isolés se divisèrent des groupes délogés par Mbouo Mbouo Madu, le prince de Nfem Mben (Foumban), de nombreuses familles Atsan (Dtschang), Cia (Bansoa), Len Sep (Baleng), Toufam (Batoufam), Ngang,… se déportèrent, pour occuper des nouvelles terres Patsoon. Certains clans formèrent des villages tout entiers. L’exemple de :
– une frange d’immigrés (Ba) Nzié d’origine Ku-Gang installée de nos jours à Baléna,
– une frange d’immigrés Ku-Ti ou Ba-ku-Ti (d’origine Tikar mais en provenance de

Foumban qui aurait d’abord séjournée à Cia (Bansoa) avant leur arrivée à Kouontié (à Batcham) où ils sont installés jusqu’à ce jour,…

Ceci justifie la forte présence et les empreintes de ces clans ou contingents, dans la culture Patsoon. La’a Patsoon Boong devint à la fois un eldorado d’accueil sans condition, un foyer de réfugiés, un centre d’humanisation, une école d’amour et de solidarité, une congrégation de fraternité désintéressée…

Kemsi Longouo quant à lui, devint le guide souverain de la communauté Patsoon, le père ou le chef de famille des foyers Datsoon.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false

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A ProposAssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistation

La philosophie ou l’évangile de la miséricorde et les fondements de la Nation Patsoon Boong.

by Webmaster 1 September 2012
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La pratique de la volonté Alongouo donna l’occasion à de nombreuses familles qui s’installèrent, de contribuer à la formation du peuple Patsoon Boong. Cette politique de rassemblement fut prolifique et apporta aux habitants de la région Patsoon Boong beaucoup d’hommes, de richesse et d’amour. Les dignitaires et souverains des familles autochtones ou des villages ‘‘primitifs’’ installés ”depuis le temps”, donnèrent leur onction à l’action Alongouo. C’est ainsi qu’ils s’unirent autour d’un programme de société visant à rassembler les peuples dans un esprit de jugement allègre et de la miséricorde.

L’union de ces peuples, familles et villages donna naissance à La’a Tsoon : le village ou le pays des Tsoon Boong. La constitution du La’a Tsoon initiée, donnait ainsi corps à la naissance véritable d’une institution communautaire. Par la voie de rassemblement des couches sociales, familles, villages et clans réunis, dans l’objectif d’attachement, d’assistance mutuelle et de mobilité diverses, il y eut l’institution d’un Gouong Tsoon (monde ou communauté Patsoon Boong) hissé sur le statut d’union humanitaire des peuples de la région Ngiemboon, Ma’a Ngwa’a, Atsan, Mbiénam,…et au delà, ainsi que de tous ceux qui y adhérèrent par la suite. Que les postulants furent animés par un instinct de survie ou un esprit de partage, de paix, de miséricorde et d’Amour. C’est ainsi que, pour assurer l’organisation et l’administration de La’a Tsoon, pour gérer et inspirer les agissements de Ngouong Tsoon Boong, le Lefouo Tsoon (chefferie, administration). Patsoon fut créé et son Ntioh La’a (arbre, drapeau végétal) fut hissé à Mounki. Les castes législatives, judiciaires, religieuses ainsi que l’organe exécutif communautaire et traditionnel furent mis sur pied. La capitale fut installée à Poung Gouong Tsoon Boong en abrégé Pouh Gouong; noms et lieux existant ou encore connus de nos jours dans le groupement Batcham dans l’Ouest du Cameroun.

Le groupement Batcham est encore appelé village Batcham ou Batcham village par différenciation à Batcham ville qui est le chef-lieu de l’Arrondissement de Batcham dans le département des Bamboutos. Ajoutons que, Ma’a-Ngwa ou Mangwa; nom prêté à tous les peuples des Bamboutos et qui signifie : donner sans compter; revient également au bosquet sacré situé à l’entrée du Palais actuel du Peuple Batcham (installé à Tsala’a dans le secteur King Place région Touo-Tsoon).

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
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A ProposAssociationsBibliothèqueMusée RoyalNgiemboonOrganistationPortraits

Longouo Tatsoon Boong et la Règle d’Or !

by Webmaster 31 August 2012
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La 2ème édition des JMB (Avril 2012) a été dédiée à Fouo Longouo Tatsoon Boong. Ceci, afin de promouvoir le principe de la règle d’or (faire à autrui ce qu’on aimerait pour soi-même) qui fut le pilier central de fondement de la Royauté Batcham initialement ‘‘Ngouong Patsoon Boong’’.

L’éthique de réciprocité ou « règle d’or » est une morale fondamentale dont le principe est trouvé dans pratiquement toutes les grandes religions et cultures, et qui signifie simplement : « traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ».

Dans les religions et philosophies.
Les principaux philosophes et religions de l’histoire ont énoncé l’éthique de réciprocité de différentes manières:

  • Bouddhisme : « Ne blesse pas les autres de manière que tu trouverais toi-même blessante. » – Udana-Varga 5:18 (environ -500)
  • Christianisme : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » Jésus de Nazareth (environ -5/32) (Mt 22. 36-40), « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur, vous aussi, de même ; car c’est là la loi et les prophètes. » Jésus de Nazareth (Mt 7. 12), et aussi Matthieu 22:39, Luc 6:31, Luc 10:27.
  • Confucianisme : « Ce que tu ne souhaites pas pour toi, ne l’étends pas aux autres. » – Confucius (environ -551 – -479)
  • Hindouisme : « Ceci est la somme du devoir; ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent. » Mahabharata (5:15:17) (Environ -500)
  • Islam : « Aucun d’entre vous ne croit vraiment tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même. » Mahomet (570-632), Hadith 13 de al-Nawawi.
  • Jaïnisme : « Rien qui respire, qui existe, qui vit, ou qui a l’essence ou le potentiel de la vie ne devrait être détruit ou dirigé, ou subjugué, ou blessé, ou dénié son essence ou son potentiel. Pour renforcer cette vérité, je vous pose une question : est ce que le désespoir ou la douleur sont quelque chose de désirable pour vous ? Si vous répondez oui, ce serait un mensonge. Si vous répondez non, vous exprimez la vérité. Juste comme le désespoir et la douleur ne sont pas désirables pour vous, il en est de même pour tout ce qui respire, ou existe, vit ou a l’essence de la vie. Pour vous et pour tous, ceci n’est pas désirable, et douloureux, et répugnant. »1
  • Judaïsme : « Tu ne te vengeras pas, ou tu ne porteras aucun grief contre les enfants de ton peuple, tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis le seigneur. » Torah, Lévitique 19:18. (environ -1280/-650).

Cette règle est ainsi présentée par Hillel (vers le début de l’ère chrétienne, avant les enseignements de Jésus de Nazareth) : « Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui. C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire. Maintenant, va et étudie. » (Talmud de Babylone, traité Shabbat 31a.), à un homme qui lui demande de lui expliquer le sens dela Torah, « le temps de rester debout sur un pied ».

  • Taoisme : « Regarde le gain de ton voisin comme ton propre gain, et la perte de ton voisin comme ta propre perte » T’ai Shang Kan Ying P’ien, « Le sage n’a pas d’intérêt propre mais prend les intérêts de son peuple comme les siens. Il est bon avec le bon ; il est également bon avec le méchant, car la vertu est bonne. Il est croyant avec le croyant ; il est aussi croyant avec l’incroyant, car la vertu est croyante. » – Dao De Jing (environ 600 av. J.-C), Chapitre 49.
  • Zoroastrisme : « La nature est bonne seulement quand elle ne fait pas aux autres quoi que ce soit qui n’est pas bon pour soi-même. » – Dadistan-i-Dinik 94:5 (environ -700).

Les fondements éthiques Batcham (Patsoon Boong)  et le principe de la Règle d’Or.
En effet, dans toute civilisation universelle, l’idéal du salut inclut toute la race humaine. Toutes les religions universelles enseignent, en profondeur, que Dieu est, avant tout, aimant, toujours miséricordieux et éternellement omnipotent. Qu’avant tout, son objectif est le salut de toute l’humanité.

A la lecture de ce qui précède et en connaissance du message  onomastique de l’expression ”Patsoon Boong”, on peut bien reconnaître que Fouo Longouo était un serviteur dévoué, voir un messager du Dieu Universel. 

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
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31 August 2012 0 comments
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BibliothèqueNgiemboonOrganistationPortraits

Le nom Longouo va à Patsoon ‘‘comme un gang’’.

by Webmaster 30 August 2012
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Longouo de Patsoon, ne l’était pas que de nom car, l’histoire orale raconte qu’il passait du temps à prêcher la philosophie de à-loan gouo’o-wou ô ngo’o lékooh et dont la traduction littérale donne : et si c’est toi, tu fais comment ? Autrement dit : Que ferais-tu (si tu étais) à ma place ?

Quoique que Longouo n’aurait pas connu Jésus de Nazareth, le prophète Mohamed, Bouddha, … ni entendu parler de leurs religions, on se rend compte qu’il  recommandait comme eux, la pratique de l’amour du prochain, en prêchant lui-même par l’exemple. On retient qu’avec sa ‘‘façon de voir, et de faire’’, Longouo  aida beaucoup de personnes. Il convainquit beaucoup de gens qui, comme lui, commencèrent à ‘‘se mettre à la place des autres’’ et à les aider au lieu de les juger ou de les rejeter sans les avoir écoutés. On le surnomma Tatsoon Boong c’est-à dire le Père des Tsoon Boong.

Au sujet de Longouo, beaucoup de questions sans réponses restent encore posées :
Longouo était-il un messager du Dieu Nsi ?
A-t-il laissé des écrits ?
Avait-il des disciples ?
Enseigne -t-on sa sagesse ?
Existe-t-il des adeptes à sa pensée ?

(Pour plus d’information, lire ‘‘L’évangile Patsoon Boong et la philosophie Alongouo’’ – dans la même collection) Néanmoins, on peut remarquer qu’aujourd’hui, beaucoup de gens portent les noms Longouo, Tatsabong, Tatsagoung, Fouotsoon, etc. sans jamais se soucier de la signification ni même ‘‘pratiquer’’ ces noms.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
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30 August 2012 0 comments
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Longouo : le nom, la destinée et la mission Patsoon Boong.

by Webmaster 29 August 2012
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Dans la nomenclature de nomination des personnes au pays Bamiléké, le nom Longouo est invocateur. On dit également que c’est un ‘‘Tchingté Lézing’’ c’est-à-dire un ‘‘nom gâté’’ ou nom de plaidoyer donné aux enfants sacrifiés à la cause sociale et dont le destin serait de sonder la sagesse divine pour résoudre les problèmes de l’heure, pour mettre fin aux effets d’une malédiction ou d’une pandémie sociale.  Longouo est une abréviation de l’expression ‘‘ A loon Ngouo Wou o ngouo Leko’o” ou encore à-loan gouo’o-wou’’ tout court qui signifie : et si c’est toi, et si c’est moi ou encore et si c’est qui ? « Qu’est-ce que tu ferais, si tu étais à la place de l’autre (ton proche ou ton prochain) »
Que ferait qui ? Qui ferait quoi dans ce cas ?
Que ferais-tu si tu étais à ma place ?
Ou encore : que ferais-je, si j’étais à ta place ?
Ainsi s’interroge-t-on face à un problème : Ce qui peut se traduire par : « ne faire à l’égard d’autrui que, ce que vous souhaiterez qu’il fasse à votre propre égard». Ou plutôt : ne fais pas à autrui ce que tu ne souhaites pas qu’on te fasse. 

Alongouo ou ”A Loon Ngouo Wou o ngouo Leko’o” est une idéologie humaniste, solidariste et miséricordieuse visant à faire appelle à la conscience et à inviter chacun à se mettre à la place de l’autre avant de poser un acte.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
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Folengu ou Fouo Longouo dans l’historiographie Grassland du Cameroun.

by Webmaster 28 August 2012
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Longouo : il fut un chef religieux de la région Ma’agwa (Mangwa ou Bamboutos) très connu par ses oeuvres humanitaires à la fin du XVIIIème siècle de notre ère. Il fut surnommé Tatsonbong (le père des nécessiteux), et son peuple fit de lui un Fouo Patsoon (chef des Patsoon).

En effet, les habitants de son La’a (village, pays) étaient très hospitaliers et on leur avait donné le surnom Patsoon Boong qui signifie : ceux qui ont pitié du pauvre. Longouo fut un grand chef religieux très populaire. Durant l’époque des lumières du territoire Patsoon (1750 et 1830) qu’il anima, il prêcha l’évangile Patsoon Boong dans les régions Ngiemboon, Mangwa, Atsan (Dtschang) et au-delà. Son évangile fut baptisé Tsoong Boong (miséricordieux) et le principe de sa pratique fut appelé Alongouo ; en compression de son nom ou appellation populaire.

Nkem Nsi Longouo et Nfun Mbouo Mbouo : deux contemporains légendaires aux idéaux opposés.
De nombreuses familles, délogées par Mbouo Mbouo et refusant de se soumettre, préférèrent s’enfuir à la recherche de nouvelles terres. Certaines vagues allèrent se réfugier ou plutôt, furent accueillis à Batcham sur les pentes du mont Mangwa, grâce à une politique d’accueil humanitaire prônée par un chef idéologue nommé Longouo.

Longouo fut ce chef idéologue qui prôna une politique humanitariste de  rassemblement des peuples par la miséricorde et l’enseignement de la bonté dans la côte Ouest, à la fin du XVIIIe siècle. Il convient de rappeler qu’à la même époque, Nfun Mbouo Mbouo (11è Roi Bamoun – de 1757 à 1814), appliquait une politique contraire. (cf http://www.regionic.info/jmb/?p=621 )

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
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BibliothèqueOrganistationPortraits

Mbouo Mbouo, son hégémonisme et la ‘‘création’’ des chefferies Bamiléké.

by Webmaster 27 August 2012
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L’existence des chefferies Bamiléké dans leur composition actuelle, serait la conséquence d’une ‘‘volonté de puissance’’ du Roi Mbouo Mbouo dont le bellicisme amena de nombreux clans à traverser le Noun (pont du fleuve) pour s’installer de l’autre côté de la rive et à former des groupuscules humains qui ont pris des proportions avec le temps pour donner naissance à la majorité des grandes et petites chefferies traditionnelles.

On se souvient que, Nfun Mbouo Mbouo des Bamoun fit la même chose que son ancêtre Nchare Yèn : conquérir les villages voisins pour agrandir son territoire.

Mbuombuo Madu : le personnage Mbuombuo, 11ème roi de la dynastie de  Nchare Yèn, régna sur Pamom (Bamoun) de 1757-1814. Il fut le Fils du roi Kuotou et de la reine

Madu. Il aurait conquis 48 villages et donné à son peuple Bamoun, un immense territoire qui occupe de nos jours, un très vaste espace dans la province de l’Ouest du Cameroun.

Nfun Mbouo Mbouo : sa philosophie des conquêtes.

De Ncharé Yèn (premier de la dynastie des rois Pamom) qui régna pendant 24 ans (1394-1418), à Mbouo Mbouo Madu, le peuple Bamoun a connu 9 (neuf) autres souverains. Il s’agit de :
2-Ngouopou 1418-1461. (Fille du roi Nchare Yen Sexe Féminin)
3-Monjou 1461-1498
4-Mengap 1498-1519
5-Ngou I 1519-1544
6-Fifen 1544-1568
7-Ngou II 1568-1590
8-Ngapna 1590-1629
9-Gouloure 1629-1672
10-Kuo’tu 1672-1757. (Il fut le Fils du roi Gouloure et de la reine Yienu),
11- Mbouo Mbouo (fils de la reine Madu) régna de 1757 à 1814. Il aurait traité ses ascendants, souverains Bamoun passés avant lui à l’exception de Nchare Yèn, de fainéants. Il reprochait à ceux-ci de ne pas s’être battus durant leurs règnes, pour agrandir le royaume qui leur fut légué par leur ancêtre commun Nchare Yèn.

Mbouo Mbouo Madu fut un homme d’action, un homme de conquête et de guerre. Il aurait déclaré : « la guerre, c’est mon affaire ; lorsqu’on trace les frontières d’un pays avec la bouche (discours et théories sans actions) cela s’efface toujours ». C’est cette pensée, qui aurait animée sa politique expansionniste tout au long de son règne. Il voulut soumettre tous les peuples voisins, pour agrandir le territoire laissé par Ncharé Yèn, à la pointe de son épée. Il aurait vaincu les foulbé du Nord au même moment qu’il venait à bout des peuples du Sud  qui s’étaient soulevés : d’où le serpent à deux têtes symbole des Bamoun. Le Roi Mbouo Mbouo aurait quitté son peuple pour rejoindre ses ancêtres étant déjà très vieux, fatigué et enivré – par la célébration de ses victoires, peut-on penser.

De nombreuses familles furent délogées par Mbouo Mbouo. Certaines refusèrent de se soumettre et préférèrent s’enfuir à la recherche de nouvelles terres. La région Bamiléké fut la destination de prédilection de nombreux clans qui se déportèrent en vagues successives et fondèrent ou contribuèrent à la structuration des groupes humains connus de nos jours comme des Chefferies traditionnelles Bamiléké. Une preuve de ces migrations s’exprime à travers le brassage humain du peuple Batcham.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.info/jmb

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Stéréotype Bamiléké et la communauté Patsoon Boong.

by Webmaster 26 August 2012
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C’est une image de collectionneur d’argent et de biens matériels, pour soi-même et pour les siens, une image d’hommes grigous et de capitalistes infatigables qu’on prête généralement aux Bamiléké.  Cette image est contraire au reflet de la personnalité collective du peuple Batcham originellement appelé Patsoon car, l’idée Patsoon Boong (c’est-à-dire celui qui a du souci pour son prochain) c’est de tout partager. Donner aux nécessiteux et ne rien leur ravir pour soi-même ni pour les siens.

La composition du Peuple Batcham.
Patsoon ou Batcham : un type humain collectif ou un no-man’s land Bamiléké-Bamoun. Batcham est très connu non seulement grâce au célèbre masque du même nom mais toutefois, il faut reconnaître que le peuple Patsoon actuel c’est-à-dire les Batcham, sont une mixture de populations ‘‘aborigènes’’ et de tribus, groupes de personnes ou des individus isolés qui sont arrivés en vagues successives, invités ou attirés par une politique d’accueil sans conditions qui aurait amené à appeler ses habitants du nom Pa Tsoon Boong qui signifie : les miséricordieux ou ceux qui compatissent aux malheurs des autres, ceux qui jugent allègrement, …

C’est ce nom Pa Tsoon Boong qui donna le nom Patsoon au peuple habitant le territoire aujourd’hui appelé La’a Tsoon ou Batcham. 

Peuplement Batcham : une mixture des populations Bamiléké-Bamoun et ‘‘aborigènes’’.
A Batcham, on retrouve également des familles venues directement de la plaine Tikar ou du territoire Femban (Foumban) qui fut pris d’assaut par le Roi Mbouo Mbouo entre le XVIe et le XIXe  siècle, ou d’autres assaillants (Bali Tchamba ou Pané, Foulbé) venus du grand nord ou du Nord-Ouest du Cameroun, avant et pendant la colonisation occidentale.

Comment le peuplement Batcham s’est-il mis en place ?
 
© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.infio/jmb

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Parlant de leur origine, les Ngiemboon distinguent lefoó pa Ngiemboon (provenance) de lesa’á pa ngiembɔɔn (naissance, sortie du trou), ce qui revient à distinguer l’origine migratoire de l’origine mythique.


Octaine ou Semaine
Chez les Ngiemboon, la semaine compte huit jours (une octaine) qui sont :

  • Ngǎŋá
  • Shyaʼa Ngǎŋá / shyaʼnzème
  • Nzèmenzème
  • Mándunzse / njÿònzse
  • Metʉanzse / njÿòmetʉ̌a
  • Shyaʼacʉ́ʼʉ (nzàʼa)
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  • Nkwɔ̀ʼshʉ̌a

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